L’académie des 8
Nous allons commencer la semaine avec un petit jeu assez « people ».
Quel est donc le point commun des huit personnalités ci-dessous ? (Car ce sont bien huit personnalités, certaines un peu plus connues que d’autres, certes, surtout pour l’une d’entre elles !)
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Je vous donne un indice d’importance : voici leur nom…
Il s’agit par ordre d’apparition en scène de Jean-Vincent Brisa, Irina Brook, Gérard Holtz, Yann-Joël Collin, Philippe Fenwick, Pierre Guillois, Patrick Pineau et Robin Renucci.
Toujours pas ?
La réponse nous est donnée par un petit article du Monde passé relativement inaperçu.
Il s’agit des huit finalistes qui seront très bientôt entendus lors d’un grand oral pour diriger la compagnie théâtrale des Tréteaux de France !
http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/06/09/gerard-holtz-candidat-a-la-direction-des-treteaux-de-france_1534026_3246.html
Les Tréteaux de france, vous le savez, sont basés administrativement à Montereau, même si pour l’instant, seule une boîte aux lettres au Prieuré St Martin atteste de leur présence.
Je vous avais raconté le pourquoi et le comment de cette merveilleuse histoire ici-même :
http://yvespoey.unblog.fr/2011/04/28/treteaux-tres-tard/
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Et zou, un petit agrandissement :
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Alors, évidemment, les plus observateurs d’entre vous auront remarqué que l’un des huit impétrants est plus connu pour ses prestations sportives, ses histoires qu’il trouve drôles, ses participations parfois aux Grosses têtes, au Tour de France, au Paris-Dakar et au Téléthon, que ses prestations sur les planches.
Mais que voulez-vous, dans ce monde où l’on voudrait nous faire admettre qu’un prof d’université de philo ex-ministre d’un gouvernement UMP soit grassement payé tout en n’assurant pas ses cours, il ne faut plus s’étonner de rien.
Le résultat des courses (non cyclistes) sera rendu le 25 juin.
Auparavant, les huit seront donc entendus par un jury composé de trois représentants du ministère de la culture, de trois représentants de trois directions régionales des affaires culturelles (DRAC) et d’un inspecteur de la création.
J’ignorais qu’en France, on avait l’immense chance d’avoir des inspecteurs de la création…
Ca doit être quelqu’un payé à aller vérifier qu’on crée bien à tour de bras, sans aucun doute…
En tout cas, moi, je trouve assez injuste que notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-ARES-346-544 n’ait pas eu son mot à dire sur le choix du futur directeur qui prendra bientôt ses quartiers au Prieuré St Martin.
Connaissant ses efforts pour passer à la télé lors du grand barnum du Tour de France, j’aurais été prêt à miser gros sur son choix…
Rendez-vous le 26 juin, pour le verdict !
Alors, on les prend, ces paris ?
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BIZARRE!Il parait qu’il faut tout essayer mème si l’on arrive à rien.
Sur huit postulants UNE SEULE FEMME !!!!!!!!!(Y’a du boulot les enfants)
pas n’importe qui puisque fille de Peter, bercée et biberonnée depuis sa conception au breuvage du théatre, dont les Bouffes du Nord ,où elle met en scène depuis 2007 après la Cartoucherie, l’Atelier,Chaillot entre autres scènes toutes aussi préstigieuses.
Ses chances ? face à un journaliste sportif ?… ne pas être un coureur de fond ! (sur la bonne piste ?)
Désolée Yves, je ne réponds sans doute pas à tes interro-certitudes !
Un « détail » m’échappe
En effet, lors de ton papier du 28.04.11 Robin Renucci n’avait-il pas décliné la proposition au motif de tas d’autres ateliers en Corse ?
un prof d’université de philo n’assure plus ses cours…le plus légalement du monde, et pendant ce temps
le bac philo 2011 n’a pas de correcteurs pour plus de 3000 copies dans les trois académies d’IDF : Versailles, Paris, Créteil !
Réduction des effectifs oblige – Libé indique par ex. 30 postes en moins dans l’académie de Créteil, suppression de postes, non remplacement de professeurs partis à la retraite et on s’étonne de la situation !
Dans les séries générales 120-130 copies à corriger par prof, est-ce bien raisonnable de vouloir « chargée la barque » ?en supposant qu’il soit possible de la charger.
Pendant qu’on y est : supprimons la philo
demain supprimons les diplômes, et puis supprimons les profs.
Tout par internet, c’est déjà le cas dans les services publics où il n’y a plus d’interlocuteurs à l’écoute des « clients » qui sont pourtant parait-il rois.
Des serveurs vocaux au bout du fil, dématérialisation en tout genre…
Mais demain on rase gratis, nous travaillerons PLUS pour gagner le RSA ?
Quel sera le sort des épreuves passées pour le bac cette année ?
qUEL AVENIR POUR LES « DIPLOMES » et pour les autres aussi ?