Refus de propriété ? (1)
Vendredi dernier, se tenait au Prieuré St Martin une importante réunion publique, j’insiste bien sur cet épithète « publique« , à l’invitation de notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-Avocat-ARES-346-544.
Il s’agissait de présenter aux principaux intéressés, les actuels locataires, la mise en vente de 108 pavillons régis actuellement par l’Office HLM monterelais Confluence-Habitat.
Je vous avais déjà présenté ce projet de vente, voici quelques mois déjà.
Souvenez-vous, c’était ici :
http://yvespoey.unblog.fr/2010/09/03/silence-on-brade-chapitre-2/
Voici ce que j’écrivais alors, en guise de présentation du dossier :
Il s’agit de procéder à la vente dans un premier temps d’une tranche “ferme” de 108 pavillons, dont je vous redonne la liste :
Square Lamartine 8
Square Jean-Jacques Rousseau 10
Square Joliot Curie 11
2 au 34 rue du Maréchal Lefebvre (pair) 17
1 au 27 rue du Maréchal Lefebvre (impair) 14
4 au 10 rue Laennec (pair) 4
2 au 34 rue Pascal (pair) 17
1 au 15 rue du Général Château (impair) 8
2 au 20 rue du Général Château (pair) 10
2 au 20 rue Pajol (pair) 9
Google Earth (r)
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Site Géoportail :
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J’ai pu me procurer le dossier complet de l’appel d’offres qui prendra fin le vendredi 10 septembre prochain, à 16h00.
Ce marché comprend deux prestations en ce qui concerne la première tranche “ferme”.
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Ca, c’est juste un rappel.
Concernant la tranche “conditionnelle”, pour pouvoir prétendre à vendre le reste du parc, le cabinet devra réussir à vendre en 18 mois au moins 20% des 108 logements, soit à peu près un minimum de 22 logements.
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Notre édilanous avait fait les choses en grand. Dame, c’est qu’il faut les vendre, ces pavillons !
Non seulement les locataires avaient reçu une invitation par courrier, mais ils avaient reçu , contre signature, s’il vous plaît », la même des mains des gardiens de l’Office.
C’est vous dire l’importance de cette réunion, aux yeux de la gouvernance municipale.
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Moi, je n’avais pas reçu de courrier d’invitation, mais comme la réunion était publique, et comme au moins cinq locataires m’avaient invité, j’assistai donc à ce passionnant moment.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient de présenter les principaux protagonnistes de cette soirée.
Les locataires s’étaient déplacés en masse. Dans l’ensemble, un sentiment d’inquiétude régnait. Nous y reviendrons.
Une absence fut particulièrement remarquée : celle de celui qui invitait tout le monde !
En effet, à 19h15, Yves Jégo, Président de Confluence Habitat n’était toujours pas là.
Arrivé en grande précipitation encore un quart d’heure plus tard, aux alentours de 19h30, donc, James Chéron, vice-Président de Confluence Habitat, vint relayer M. Jean-Philippe Sudre, Directeur de Confluence Habitat, qui dut commencer tout seul la présentation de cette réunion.
M. Sudre était-il mal à l’aise ? En tout cas, pendant qu’il parlait, il n’arrêtait pas de se gratter la tête, le nez, le menton, le dos…
Allez savoir… La psychanalyse a de belles théories sur ces petits actes…
Mais d’autres acteurs étaient présents ce soir-là.
Je veux bien entendu parler des membres du cabinet choisi par Confluence Habitat pour proposer la vente ces 108 logements.
Il s’agit du cabinet « Asset Immobilier Consultants » et « Asset Immobilier Transaction ».
(Extrait du Powerpoint diffusé ce soir-là)
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http://www.ai-consultants.fr/index.php?id=1
Une de mes voisines, que je soupçonne fortement de lire Flamberge, posa une question fort intéressante à l’un des membres de AIC et AIT.
Je vous retranscris le dialogue, au moment où ce conseiller nous faisait circuler une feuille de présence.
« - Comment a été retenu votre cabinet ?
- Il s’agit d’un marché avec appel d’offres qui a été passé.
- Combien de cabinets-candidats ont postulé ?
- Je ne sais pas… Au moins une dizaine…«
Quoi qu’il en soit, M. Loïc LE MOAN, Président de Asset immobilier, était des nôtres.
Moi, je ne le connaissais pas personnellement, sans compter qu’on ne prit pas la peine de le présenter.
Heureusement, la Toile est là, qui conserve précieusement l’Information.
Dans le journal « Le quotidien de la Veille immobilière », qui est sans aucun doute à la veille immobilière ce que le football est à l’Equipe, M. LE MOAN a réalisé naguère un dossier consacré au renouvellement urbain.
C’est ici :
http://www.quotidien.fr/docs/immo.pdf
M. LE MOAN, qui a travaillé pour Dexia, Nexity, s’y présente :
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En tout cas, M. LE MOAN et son cabinet sont courageux.
Tel César Jules dans « De Bello Gallico » qualifiant de braves les Gaulois afin de s’attribuer encore plus de mérite à les vaincre, M. LE MOAN explique dans son passionnant dossier qu’il est très difficile de revendre leur logement aux locataires d’un parc HLM.
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Ce qui est certain, c’est que M. LE MOAN connaît Montereau, puisqu’il a déjà participé et animé des sessions à 1.165 Euros HT + TVA (déjeuner inclus, tout de même) en compagnie d’un acteur monterelais bien connu des lecteurs de ce blog, des sessions consacrées à ces magnifiques sujets immobiliers.
http://pfe.enpc.fr/dyn/pdf/39008.pdf
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Voilà, le décor est à peu près planté.
L’Office Confluence-Habitat, le cabinet AIC et M. LE MOAN réussiront-ils à convaincre les locataires des 108 pavillons d’acquérir leur logement ?
Vous le saurez peut-être en suivant demain, ici même et à la même heure la suite de ce dossier intitulé « Refus de propriété ?«
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Je suis étonnée qu’il faille un cabinet pour vendre ces cent huit maisons. A l’office, ils ne peuvent pas faire ça tout seuls ? Qui paye ce cabinet ?
Si le monsieur se grattait de partout c’est peut-être qu’il habite un logement « punaisé ».
Je ne sais pas si tous les locataires ont reçu le même papier dans leur boîte aux lettres mais l’Office persiste et signe à propos du linge et autres aux balcons. Donc disai-je, nous avons trouvé dans nos boîtes aux lettres un nouveau papier à propos des balcons venant du service gestion locative et signé par le même directeur adjoint de la dite gestion, papier ayant pour objet : ERRATUM stipulant qu’un courrier avait déjà été envoyé rappelant certaines règles mais signalant qu’UNE ERREUR s’était glissée dans l’article 2 et qu’il fallait lire : « afin d’éviter les risques de chute il est INTERDIT de poser ou fixer des pots de fleurs, jardinières ou bacs à l’exterieur des balcons et de s’assurer que les appartements inférieurs….. » avec la jolie phrase « aussi nous vous confirmons la véracité des autres articles » donc, pas de linge, pas de balais, pas de…INTERDIT ! va y avoir du boulot dans certains quartiers et surtout, après les sanctions possibles annoncée beaucoup de logements libres pour REFUS DE PROPRETE DU BALCON !!!! Moi j’attends de voir la suite et la véracité des obligations d’interdictions variées : les pigeons, les chats, (interdit rien qu’ici à Surville car en ville basse il en est autrement, en haut l’OPHLM interdit, en bas la mairie autorise). Mr le directeur adjoint de la gestion locative a-t-il reçu l’approbation de Mme la conseillère municipale à la vie animale pour interdire les nourrissages variés aux dits animaux ? Article 6 du premier papier.
Pourquoi ne pas vendre ces logements aux balcons occupés de plein de choses interdites à ce Mr Le Moan ? façon radicale de règler le problème.
En fait si on comprend bien, l’Office vend les bijoux de famille pour ne plus avoir à les entretenir, ça coûte trop cher, fait pas bon être vieux immeubles ! Et ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas acheter, on les file à la porte comme des malpropres ? certains locataires sont là depuis plus de 40 ans. Circulez, y’a plus rien à voir…dur-dur !
Mr notre maire a-t-il fait donner, par simple politesse une explication à son absence ?
BIZARRE! Si l’acheteur est salarié ,je ne vois pas la pérénité de son emploi. Car acheter sa maison ,c’est bien ,mais être sûr de pouvoir la payer c’est mieux.
Vivement demain !
Excellent locataire baba.Les punaises de lit attaquent M. Sudre !
http://louis.r.omert.over-blog.com/article-yves-jego-et-la-rgpp-77763134.html
La mamnière dont a été interpellé Monsieur Poey sur sa présence dans une REUNION PUBLIQUE, où de nombreuses personnes non LOCATAIRES avaient pris place par ailleurs, sous le prétexte qu’il s’agissait d’une REUNION PRIVEE (?) initiée par Monsieur le Président de l’OPH, Maire et Député a propos d’un engagement électoral concernant le processus de vente de logements HLM et ILN a eu de quoi laisser pantois.
Ah ! Les cabinets à Montereau. Spécialité locale ?