Le ridicule durable tue-t-il durablement ?
Vous, je ne sais pas, mais moi si.
En matière de communication, j’ai remarqué que la municipalité monterelaise n’était pas du genre à faire les choses à moitié !
Combien de fois vous l’ai-je déjà démontré…
Aujourd’hui, nous allons atteindre des sommets, des cimes et des pics.
Démonstration.
Tout dernièrement, les associations de notre ville ont reçu le courrier ci-dessous que je m’en vais vous laisser le temps de découvrir…
Nous nous retrouvons tout de suite après… Prenez votre temps, je n’ai pas fini de lire intégralement mon Canard Enchaîné de la semaine…
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Ah oui ! Voilà bien une innovation destinée à nous faire mériter la note attribuée par la fière société Arcet cotation aux dirigeants au casier judiciaire très peu vert, finalement !
Vous l’avez compris, chaque assoc’ devra se présenter sous les meilleurs jours du développement durable.
Moi, vous me connaissez, j’aime mon prochain et ce, même quand mon prochain est une prochaine.
J’ai donc décidé de venir au secours des associations monterelaises d’anciens combattants, dont les membres n’auraient peut-être imaginé présenter leurs souffrances sous le thème du développement durable.
Vous le savez, le tenancier de ce blog, ma crémière et moi-même avions fondé de grands espoirs dans le secrétariat d’Etat aux anciens combattants…
Tant pis… Consolons-nous comme nous pouvons !
Donc le thème, c’est le développement durable…
Amis anciens combattants, pourquoi ne saupoudriez-vous pas votre stand de terre non-traitée certes, mais rapportée de Verdun, du Chemin des Dames ou encore de Gravelotte ?
Amis poilus et grognards amputés, pourquoi ne troqueriez-vous pas vos béquilles en titane contre des cannes en bois issus de la culture bio du Pérou ?
Amis piou-pious, pourquoi ne chiqueriez vous pas ou ne fumeriez-vous pas dans la salle rustic de la bonne herbe bien verte et écologiquement responsable ?
Amis légionnaires en retraite, pourquoi n’exposeriez-vous pas des munitions garanties 100% sans amiante, fabriquées non pas par des enfants thaïlandais mais par des ouvriers bien d’cheu nous, pour limiter l’émission de CO2 que représenterait le transport d’Asie du sud-est jusqu’à chez nous ?
Amis retraités de la Grande Muette, et si vous nous présentiez du gaz moutarde, une moutarde responsablement cultivée, et ce, sans OGM ?
Amis officiers qui avez gardé des contact à l’Etat-Major, vous serait-il possible d’exposer votre projet de retour à la bande molletière en coton produit par des petits producteurs utilisant des pesticides naturels comme des pièges à phéromones ou des décoctions de feuille de Neem et de la fumure pour l’engrais ?
Vous l’aurez compris, c’est à ce genre de petits détails que ce salon connaîtrait un véritable succès !
Bien entendu, il ne resterait plus aux représentants des anciens combattants monterelais qu’à projeter en fond de stand des films de guerre comme : « Les sentiers écologiques de la gloire« , « Apocalypse écolow« , « Les canons de puits à carbone« , « Tant qu’il y aura des pommes « , « La ligne pas rouge mais verte« , »Un taxi électrique pour Tobrouk« , « De l’orme pour les braves« , sans oublier le très puissant chef-d’oeuvre de Stanley Kubrick « Full pétale jacket » !
Repos !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste !
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Je tiens à remercier la fidèle Flambergienne qui m’a procuré à la fois ce courrier et l’idée de ce nouveau billet d’HOU !
Merci, N. !
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Je suis assez âgé pour me rappeler de la fameuse année 1989 durant laquelle, pour obtenir la moindre subvention pour une association, une activité scolaire ou périscolaire, la mise en scène d’un spectacle… il fallait absolument démontrer un rapport avec la célébration du bicentenaire de la révolution.
Faute de quoi les cordons de la bourse restaient fermement serrés.
Cela donnait des motivations de demandes souvent tirées par les cheveux et ma foi assez marrantes.
Une précision pour le « développement durable ». Ce concept ne concerne pas uniquement les considérations environnementales, mais également économiques et sociales. Il faudrait donc que vos anciens combattants, M. Poey, démontrent également le caractère économiquement rentable et socialement équitable de leurs activités.
J’aime beaucoup les titres de film.
M. HOU, si vous n’existiez pas…
Les Anciens Combattants à la prostate parfois affaiblie pourraient également creuser des feuillets sur leur stand, ce qui économiserait l’eau des toilettes publiques.
Bien entendu, ils auraient pris soin de déposer du compost dans ces trous !
Ajax, on avait dit « plus de blagues faciles sur la prostate… » !
Voyons messieurs !!!! Entre les cordons le la bourse bien serrés et certaines faiblesses des anciens combattants ! On s’laisse aller !
Question à 1000 francs : combien d’associations recensées en notre bonne ville ? Pourquoi seulement 71 places ?
A-t-on donné un reçu numéroté à la réception des demandes ? Non ? oui ? alors va y avoir de la « resquille copinarde ».
Pathétique, une nouvelle fois.
Ils ne savent plus quoi inventer pour communiquer.
Ils sont aux abois à ce point ?
Excellent, comme toujours.
C’est qu’on les attend, ces billets d’hou !
http://www.leparisien.fr/essonne-91/simone-veil-ne-donnera-pas-son-nom-a-l-ecole-01-07-2011-1515789.php?xtor=EREC-109—-568804@1