Sur cette première pierre, tu bâtiras ta communication !
(Pour pouvoir saisir toute la substantifique moëlle de ce papier, vous prendrez soin de monter un peu le son…)
Ainsi donc, lundi dernier, se déroulait le dernier conseil municipal en date pour la saison.
Un dernier conseil municipal bouclé en 35 minutes et 42 secondes.
Arrivé bien avant l’ouverture des portes, je fus pratiquement coiffé au poteau à l’accueil de l’hôtel de ville par une sympathisante-militante UMP que M. Cahin-Duby décida de faire entrer en avance dans la salle des mariages.
Moi, j’emboîtai le pas au couple, mais l’accès me fut interdit par cet élu. Il appela même en renfort la troupe municipale, au cas où…
Mais bien entendu, je n’insistai pas, ayant bien mis en valeur que tous les citoyens ne sont pas égaux, à Montereau.
Merci donc à M. Cahin-Duby de m’avoir fourni la matière à l’introduction de ce papier.
Le Conseil municipal débuta. Il faut bien dire que pas moins de douze conseillers municipaux de la majorité n’avaient pas fait le déplacement ce soir là.
Dans un premier temps, Henri Auclair et Jean-Louis Chomet demandèrent un rectificatif d’importance au compte-rendu de le dernière réunion du Conseil.
Henri dut s’y reprendre à plusieurs fois, notre édilanous ayant tendance à vouloir faire accélérer le mouvement pour passer à autre chose.
Dans le compte-rendu, en effet, était fortement minoré le déroulement de la séance précédente, avec les supporters de notre DMCRA-ARES-346-544 qui bousculaient Jean-Louis Chomet et empêchaient en faisant beaucoup de bruit la bonne tenue des débats.
C’était ici, souvenez-vous :
http://yvespoey.unblog.fr/2011/05/02/un-conseil-municipal-surrealiste-premiere-partie-la-forme/
Yves Jégo traita cette remarque « d’insignifiante » mais dut concéder à promettre que des rectifications seraient aménagées, pour « les historiens futurs qui travailleraient sur les conseils municipaux monterelais« , ironisa-t-il.
Pour les historiens, peut-être pas, pensé-je alors, mais pour le tribunal administratif et le Préfet, si tout ceci devait recommencer, pourquoi pas ?
Puis on passa à la traditionnelle séance dite de la chambre d’enregistrement. Not’ bon maire donnait la parole à ses adjoints pour qu’ils lisent mot à mot la délibération, et résonnait le traditionnel et jégoïste « j’mets aux voix, qui s’abstient, c’est approuvé.«
Le « qui est contre » étant souvent passé sous silence, ce qui fait qu’il fallait bien fréquemment que trois des quatre élus de l’opposition insistent pour que fût pris en compte leur vote !
C’est ce qui se passa lorsqu’il fallut voter l’installation de sept nouvelles caméras de vidéo-surveillance.
Léo Aiello, Henri Auclair et Jean-Mouis Chomet votèrent contre.
Je rappelle, une source fortement autorisée à en parler venant de me le confirmer encore très récemment, et après une expérience personnelle, je rappelle qu’à Montereau, l’efficacité de ces caméras est toute relative.
Et pendant que j’y suis, c’est l’actualité récente qui vient conforter les prises de position des trois élus d’opposition : le dernier rapport en date de la Cour des Comptes sur la sécurité intérieure a démontré le coût trop important de la video-surveillance en France…
Pendant tout ce temps, la principale occupation de notre DMCRA-ARES-346-544 semblait être de pianoter sur son smartphone, à tel point que se déclenchaient sur la sonorisation les bips caractéristiques.
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(Si vous en avez assez, vous pouvez arrêter quand bon vous semble !…)
Enfin, Jean-Louis Chomet demanda si le Conseil municipal examinerait la lettre adressée par Claude Evin, Directeur de l’Agence régionale de Santé, en matière notamment de restructuration des schémas des soins d’urgence.
Sans surprise, notre édilanous répondit que tout ceci ne relevait pas des compétences du Conseil municipal.
Il s’étonna, et on atteignit des sommets, il s’étonna d’ailleurs et à ce propos qu’aucun élu de l’opposition ne se fût déplacé pour l’indispensable pose de la première pierre du bâtiment mère-enfant de l’hôpital.
(Un commentateur nous en narrait récemment la somptuosité du buffet…)
Il ajouta sans plaisanter que c’était à ce genre de détail qu’on voyait le peu d’intérêt de l’opposition pour la vie locale et municipale.
On comprit donc que ce qui importait à Yves Jégo, c’était avant tout la communication et les poses de première pierre.
On supposera que les inaugurations sont aussi comprises dans le lot…
Que les Flambergiens qui en auraient douté lèvent le doigt !
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Ah les portables et autres ! cause de triche aux examens, de cancers du cerveau, de « désangoissants » en conseil municipal et je ne sais quoi d’autre. On ne pourrait pas les déclarer exclus dans les réunions, lieux publics et autres ? Une plaie ces engins la. Comment faisait-on lorsque ça n’existait pas ?
Mr Hou vous a
pardon, fausse manip. Ils ont donc réussi à vous interdire l’accès de la salle du conseil ? et à quel titre ? Les séances de conseils de sont-elle pas publiques ?
Toujours le bon timing, jégo : au moment même où la cour des comptes démontre le peu d’efficacité de la video surveillance, lui, il en remet une couche ! Bravo !
35’42 » pour ? points à l’ordre du jour ?
12 non présents c’est déjà les vacances ?
des cerbères à la porte ? demain séance publique du Conseil Municipal sur invitation privée ?
Bien d’accord avec vous chakiri, l’attention et la sourdine n’est-ce pas la moindre marque de respect et de politesse ?
Excellent, le coup des parasites électro-magnétiques.
bonjour
je pense que tous les outils de communication devraient etre éteints pdt un conseil. en effet vous savez que le public doit être silencieux et a interdiction d »intervenir pdt un conseil sf si le maire fait une suspension de séance et peut donner la parole à qui il veut mm au public pour exprimer un pt de vue qui peut eclairer les conseillers sur un pt précis.c’est pour cela que je pense à l’interdiction de tt instrument de comm car qui ne dit qu’un maire ou un conseiller municipal ne communiquent pas avec un spectateur pdt le conseil par ce biais et, donc en dehors d’une suspension de séance, ce qui serait je pense contraire au réglement.