Panneaux très informatifs…
A Montereau-Surville, on peut voir ici et là de grands panneaux relatifs à la rénovation urbaine, des panneaux qui annoncent la liste des entreprises qui ont été sélectionnées pour intervenir sur les chantiers.
Je vous en ai trouvé quatre, que j’ai photographiés.
Un paradoxe n’a pas manqué de m’interpeller…
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Vous l’avez constaté tout comme moi, seulement deux entreprises monterelaises interviennent sur ces chantiers : « E2TH » en matière de plomberie, et « La passion du bois » pour les menuiseries intérieures.
Un véritable paradoxe est une nouvelle fois démontré ici.
Comment se fait-il qu’aussi peu de sociétés locales sont employées à Montereau, qui je vous le rappelle, comptait fin mars dernier 1.632 chômeurs ?
N’y a-t-il donc pas d’entreprises compétentes ? Sont-elles trop chères ?
Les entreprises monterelaises veulent-elles ou peuvent-elles soumissionner aux marchés passés ?
Les sociétés locales veulent-elles travailler avec la mairie de Montereau ?
Bien évidemment, je n’ai pas la réponse à ces questions.
Ce qui est certain, c’est qu’une nouvelle fois, est démontré le peu d’essor économique de notre chef-lieu de canton, et de son bassin d’emploi…
346ème sur 348 en France, je vous le rappelle…
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A partir de lundi, flamberge prend ses quartiers d’été, et les clefs de la boutique seront confiées à M. HOU qui a retrouvé pour vous des billets d’humeur publiés dans l’ex-hebdomadaire d’infos locales trop tôt disparu « Le Caillou ».
Ah ! Tout ceci ne nous rajeunira pas !…
Ce sera un retour sur l’actu locale, nationale, voire internationale, parfois !…
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A demain, pour le dernier papier de la saison…
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Je suis pas si convaincue que ça sur le moins disant et le mieux disant. N’y a t’il pas parfois aussi un peu de copinage ou de favoritisme …
Nous évoquions ce problème dans notre tribune du N°440.
Il y a un travail en profondeur à mener avec la profession et le syndicat des artisans
1)pour comprendre pourquoi les entreprises monterelaises ne sont pas compétitives dans leurs réponses aux appels d’offres.Si ce débat a eu lieu, il aurait mérité d’être commenté à la représentation locale. En tout cas, il a échoué. Nos entreprises sont très insuffisamment présentes à Surville.
2)pour les amener à être compétitives dans un contexte ou l’externalisation est forcément pénalisante. Les coûts de transport et les primes de panier pèsent forcément plus pour les entreprises qui ne sont pas sur place. La prime au local dans le bâtiment devrait-être par conséquent un avantage aux entreprise du cru.
3) l’immense chantier de reconstruction de Surville représentait une opportunité exceptionnelle pour notre artisanat local. Il est totalement inadmissible que les demandeurs d’emploi ne bénéficient pas de cette manne qui ne se reproduira pas de sitôt!
4) la commune a-t-elle la confiance de l’artisanat local? J’en doute, et c’est sur ce problème de confiance que notre majorité serait bien inspirée de réfléchir si elle ne veut pas avouer son impuissance à régler le douloureux problème du chômage.
5) contrairement à une ânerie de la majorité, reportée dans le M7/7 N°441, une de plus, il n’est pas question, comme il nous l’est reproché,de tricher dans l’attribution des marchés publics au profit d’une entreprise locale.Il faut vraiment être à bout d’arguments, et tous les lecteurs l’auront compris, pour avancer de telles sornettes.
PS: cela ne m’empêche pas de penser que la démolition des tours n’est pas la bonne réponse aux problèmes que connaissent les habitants de Surville.
Sauf votre respect, je doute que des artisans puissent gérer des chantiers de rénovation de 149 logements….
Des sessions de formation sont mises en place pour informer les artisans des possibilités de réponse aux appels d’offres. Le problème est que la réponse est lourde, complexe avec beaucoup de pièces=> pas de réponses.
Et si on allège les procédures, on dira qu’on fait travailler les copains…
Il n’y a pas de réponse satsifaisante à tout ça
Et si tout simplement les artisans n’avaient pas les moyens d’être « les trésoriers du Maître d’Ouvrage » je précise ma formule un peu lapidaire lorsque le travail est exécuté, réceptionné et les situations présentées, peut-être n’ont-ils pas les MOYENS d’attendre le réglement du travail livré ? N’oublions pas qu’ils doivent faire « l’avance » des fournitures et du paiement de la main d’oeuvre . Qui actuellement peut subir des retards éventuels de paiement ?
Pourtant passer des marchés par lots pourraient favoriser sur le principe, disons les petites/ moyennes entreprises éviter la sous traitance, créer des emplois locaux – Aux responsables de créer une dynamique favorable à la création de ce type d’artisanat.
L’externalisation dans les Ets ou Services Publics est par ailleurs un tout autre problème.