Une tribune d’opposition, ça sert à s’opposer !
Aujourd’hui, surtout pour ceux d’entre vous qui n’avez pas l’inestimable chance de recevoir le très monterelais et très jégoïste magazine « 7/7″, je vous propose de découvrir la tribune libre de l’opposition, concoctée comme à l’accoutumée par Henri Auclair.
(Pour être tout à fait honnête, il s’agit de la Lucarne de la semaine dernière.)
Henri revient sur cette étonnante tendance qu’ont les élus de la majorité ARES-UMP de ne pas vouloir être contredits.
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Faut-il rappeler la conception de notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-Avocat-ARES-UMP-34-544 en matière d’opposition : une bonne opposition est une opposition qui ne s’oppose pas !
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DIES IRAE !
DIES IRAE ! Jour de colère !
Ah oui, comme il était en colère, notre Député-Maire-encore-Conseiller-général-Avocat-ARES-UMP-346-544, ce mardi 12 juillet dernier !
Vous vous en souvenez peut-être, c’est en effet à cette date que notre édilanous, en tant que président du Syndicat de Traitement des DEchets Ménagers du Sud-Seine-et-Marne, avait réuni des élus afin de définir une stratégie pour obliger cette méchante région Ile-de-France aux mains des méchants socialistes, à verser la fameuse subvention concernant le nouvel incinérateur.
C’est à cette réunion qu’il me fut défendu de participer, comme je vous l’avais expliqué, démontrant ainsi le caractère politicien de toute cette jégoïste démarche…
http://yvespoey.unblog.fr/2011/07/14/je-crois-que-ca-va-pas-etre-possible/
Heureusement, les journalistes accrédités par le pouvoir jégoïste, eux, avaient pu assister aux débats et relater ce qui s’était dit…
C’est ainsi que l’Yonne Républicaine (et non pas l’Hyène républic…..e) nous en apprenait un peu plus dans un papier daté de vendredi dernier.
On nous rappelait donc les données du problème, un problème que votre serviteur fut le premier à évoquer dans ce blog.
Ce scoop, c’était ici :
http://yvespoey.unblog.fr/2010/11/10/lhomme-qui-perdait-11-millions/
Et là :
http://yvespoey.unblog.fr/2010/11/11/lhomme-qui-perdait-11-millions-2eme-partie/
Mais revenons à l’Yonne Républicaine…
Extrait du papier :
« La Région refuse aujourd’hui de verser sa subvention. Motif : le Sytradem n’a pas respecté les délais.
« La première demande de subvention devait intervenir avant janvier 2009, explique-t-on au conseil régional d’Ile-de-France. Or, elle est arrivée deux mois après le délai. Il y a donc une caducité. » »
D’où la grosse colère d’Yves Jégo !
Certes, il reconnaît qu’il y a eu un « bug de 56 jours« …
Mais il va « saisir les tribunaux pour récupérer la subvention due par la Région Ile-de-France« .
En effet, tout comme il avait décidé de faire appel dans un certain procès quatre mois après les délais légaux, il pense encore et toujours qu’il peut s’affranchir des délais à respecter en matière de demande de subventions…
Qu’est-ce que deux mois de retard, quand on s’appelle Yves Jégo…
C’est assez incroyable, mais c’est pourtant la conception des choses de notre DMCRA-ARES-UMP-346-544.
Les magistrats compétents vont donc prendre en compte cet aspect des choses, gageons qu’ils vont être sensibles à cette particularité monterelaise qu’est le dépassement des délais.
D’ailleurs, not’ bon maire n’y croit peut-être pas trop, comme le précise la suite de l’article :
« Parallèlement à l’action en justice, le syndicat met au point un « plan de compensation » financière qui sera dévoilé à la rentrée. « C’est un peu notre plan B », ironise Yves Jégo. «
Enfin, il reste une erreur à corriger.
Le journaliste sénonais rappelait que 138 communes faisaient partie du SYTRADEM et terminait son papier en écrivant : « les élus des 138 communes ont déjà prévu d’aller manifester devant le conseil régional, le 6 septembre« .
Toutes les communes, loin s’en faut, ne s’associeront pas à la tentative d’Yves Jégo de passer en force pour masquer la seule donnée importante du problème : le dossier de demande de subvention a bel et bien eu presque deux mois de retard !
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L’épreuve du bac ?
La rubrique « Sur le vif » de ce samedi va vous démontrer une nouvelle fois quelle semble être la conception de l’écologie de notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-Avocat-ARES-UMP-346-544.
Regardez donc ces cinquante beaux arbres, quai des Bordes :
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Dans quelques mois, ces arbres en pleine santé auront disparu, remplacés par d’autres…. en pot !
Je vous jure que je n’invente rien, c’est marqué en gros. Je panote :
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Je me demande bien où notre DMCRA-ARES-UMP-346-544 a été chercher cette idée :
Ici, peut-être ?
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Bon week-end, à lundi !
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Lendemain de bal…
Je voudrais dédicacer le papier d’aujourd’hui à un sympathique et jeune retraité monterelais qui se reconnaîtra aisément.
Savez-vous qui est ce fier général trois étoiles, que vous avez peut-être vu hier au cours du défilé militaire parisien retransmis notamment sur France 2 ?
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Je vous donne tout de suite la réponse, car je vois bien que vous séchez lamentablement…
Il s’agit du général Joël Prieur, qui commande la prestigieuse Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris.
Devant partir très prochainement à la retraite, (encore un, n’est-ce pas ô sympathique monterelais cité plus haut et à qui je dédie ce papier…), le général Prieur s’est un peu « lâché » hier au micro de Guy Registre, pour France Bleu.
Il va nous prouver que les clichés concernant le bal du 14 juillet ne sont peut-être pas si clichés que ça…
Il vous suffit de cliquer sur le player MP3 sous le logo du service public :
Ah ! Le prestige de l’uniforme et la condition physique qui procurent « une certaine émotion à la gent féminine » !…
Avant de vous quitter, je vous livre une anecdote qui rappellera bien des choses à ceux qui suivaient l’actu en 1985…
La femme du général Prieur fut à l’époque très en vue, et bien malgré elle, puisqu’il s’agit de Dominique Prieur, la fameuse agent secrète et « fausse épouse Thurenge », dans l’affaire du Rainbow Warrior…
Souvenez-vous…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_Rainbow_Warrior
…
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Au fait, Monsieur notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-ARES-UMP-346-544, pourquoi n’y a-t-il plus de bal des pompiers à Montereau ?
A demain, pour le « Sur le vif » du samedi.
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Quelques photos prises hier sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris
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Je crois que ça va pas être possible…
Vous souvenez-vous de ce courrier incendiaire rédigé par notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-Avocat-ARES-UMP-346-544, également président du SYTRADEM, le Syndicat de Traitement des DEchets Ménagers du Sud-Seine-et-Marne ?
Notre DMCRA-ARES-UMP-346-544 est en colère et il veut que ça se sache.
Petit rappel des faits…
Bien qu’il s’en défende avec la plus grande des véhémences, les faits sont à la fois têtus et bien là : Yves Jégo a dépassé de 56 jours le délai légal pour demander des subventions d’un montant de 11 millions d’euros au Conseil régional et au Conseil général. Ces subventions étaient destinées au financement de son beau joujou, l’incinérateur, que même dans le grenelle de l’Environnement, on n’en veut plus.
Le courrier était ici :
http://yvespoey.unblog.fr/2011/07/12/mais-cest-quil-nous-ferait-une-grosse-colere/
Un petit extrait avait retenu toute mon attention. Notre édilanous essayait de rameuter le ban et l’arrière-ban de la droite élue locale afin d’organiser une belle manifestation devant ces méchants gaucho-socialistes de la Région Ile-de-France !
Une réunion préparatoire était organisée mardi soir :
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Moi, dans ma grande naïveté et ma grande curiosité, je m’étais dit qu’il serait peut-être intéressant de savoir ce qui se dirait au cours de cette petite sauterie.
J’avais donc enfilé mon plus beau costume, (si si… ) et je me dirigeai vers l’entrée des bureaux du SYTRADEM, au milieu d’une cinquantaine d’élus de la droite locale, en uniforme chemisette à manches courtes et pantalon tergal avec le pli au milieu. (Ca ne s’invente pas ça, c’est du vécu !)
A l’entrée, un cerbère, que dis-je, UNE cerbère veillait, prête au grain !
Mme Zaïdi, puisque c’était elle, vous l’avez reconnue, Mme Zaïdi s’écria en me voyant : « Ah ! Non ! Pas vous ! »
Elle brandit l’argument massue : « Ce n’est pas une réunion publique ! »
Je lui sortis alors (ne vous méprenez pas…) je lui sortis alors l’invitation qu’avait reçue une mienne proche, ci-devant déléguée suppléante au SIRMOTOM.
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(On aura au passage bien compris que les délégués du SIRMOTOM, le Syndicat du ramassage des ordures ménagères, avaient également été conviés, afin de faire du nombre…)
« Je représente Mme …………….., déléguée suppléante qui m’a donné pouvoir ! »
Mme Zaïdi dut alors utiliser un argument supplémentaire :
« Non ! Seul un élu peut représenter un élu ! »
On voit par là que le coup avait été rudement réfléchi !
« Partez ou j’appelle la police municipale ! »
Je n’insistai évidemment pas car j’avais la preuve du caractère politicien de cette réunion, destinée à masquer encore et toujours les 56 jours de retard d’Yves Jégo en matière de demande de subvention auprès du CG 77 et de la région IDF !
Pendant que Mme Zaïdi allait donner des consignes apparemment plus strictes à la police municipale qui m’avait pourtant laissé entrer sur le site, notre édilanous arriva à 18h50 au volant de sa toute nouvelle Citroën.
Et pour ne pas perdre mon temps, je pris spécialement pour vous quelques photos.
Le chef arrive par derrière…
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L’entrée des bureaux….
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Bon 14 juillet !
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De l’art de la contradiction !
Le très municipal et très jégoïste organe « 7/7″ possède à mes yeux deux vertus essentielles :
1) La tribune de l’opposition rédigée par Henri Auclair.
2) On y trouve parfois des textes issus de la majorité, des textes, comment vous dire… des textes magnifiques et grandioses !
J’en veux pour preuve ce papier qui figurait en première page du n°449, daté du 6 au 13 juillet de cette année, un article consacré à la démolition des terrasses d’Alembert et des tours Lavoisier.
Je vous laisse découvrir ce chef-d’oeuvre, et vous demanderai de remarquer une perle, comme seul ce journal sait nous en produire, et ce, pour notre plus grande hilarité :
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Avez-vous remarqué ce qui me remplit de joie, à sa lecture.
Oui, Non, langue au chat ?
Réponse.
Yves Jégo nous l’assure : « détruire un bâtiment n’est pas un spectacle [...]«
C’est pour cette raison qu’il fait « grignoter » plutôt qu »‘exploser » les bâtiments.
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Puis, deux colonnes plus loin, que peut-on lire : tout simplement que l’on va pouvoir visiter la démolition !
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Bon, mais attention, hein, ce n’est pas un spectacle, même si l’on peut visiter !
Magnifique, non ?
Au delà de cette jolie et nouvelle contradiction qui démontre une nouvelle fois la célèbre cohérence municipale monterelaise, de nombreux habitants du quartier, ainsi que votre serviteur pensent que c’est un véritable scandale que de faire démolir ces tours qui étaient encore dans un très bon état.
Problème de délinquance, problème de lieux propices aux squats et aux trafics en tous genres ?
Plutôt que de sécuriser les lieux, plutôt que de mettre en place une police de proximité, plutôt que d’organiser des actions de prévention en la matière, notre édilanous préfère tout raser.
Comme dirait ce monsieur d’un certain âge que j’ai rencontré en prenant la photo ci-dessous : « Avec le nombre de gens qui n’arrivent pas à se loger, on démolit ça ? C’est une honte !«
Pas mieux !
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Mais c’est qu’il nous ferait une grosse colère !
Notre Député-Maire-encore-Conseiller-régional-Avocat-ARES-UMP-346-544 n’est pas content !
Ah non alors ! Mais pas content du tout !
Non seulement, il est colère, mais en plus il veut que ça se sache, notre édilanous également Président du SYTRADEM, le Syndicat de Traitement des DEchets Ménagers du Sud-Seine-et-Marne. !
J’en veux pour preuve ce courrier envoyé à tous les maires des environs, ainsi que des élus délégués du Syndicat sus-nommé.
Le motif de ce jégoïste courroux est bien connu des Flambergiens dotés d’une mémoire conforme à la moyenne.
Vortre serviteur, sur ce blog, avait déniché un scoop concernant le financement du nouveau beau joujou d’Yves Jégo, je veux bien sûr parler du tout nouvel incinérateur. (Un nouvel incinérateur de déchets totalement contraire au Grenelle de l’Environnement édicté par un certain Borloo Jean-Louis, mais ceci est encore un autre problème.)
Ce scoop, c’était ici :
http://yvespoey.unblog.fr/2010/11/10/lhomme-qui-perdait-11-millions/
Et là :
http://yvespoey.unblog.fr/2010/11/11/lhomme-qui-perdait-11-millions-2eme-partie/
Bien qu’il s’en défende avec la plus grande des véhémences, les faits sont à la fois têtus et bien là : Yves Jégo a dépassé de 56 jours le délai légal pour demander des subventions d’un montant de 11 millions d’euros au Conseil régional et au Conseil général.
(Il est à noter que dans la République de Seine-et-marne de cette semaine, il qualifie en gros ce scoop et ce partage de l’information relayé dans le « Haut et fort » de « campagne pour affoler les populations« . C’est la preuve que le coup a porté juste…)
Mais voici donc le fameux courrier adressé aux élus concernés. Je vous le laisse découvrir :
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Ainsi donc, la preuve est une nouvelle fois faite : notre DMCRA-ARES-UMP-346-544 ne comprend pas qu’il soit obligé de se plier aux règles édictées par d’autres que lui !
Pourtant, lui est prompt à rappeler aux autres que le règlement, c’est le règlement :
http://yvespoey.unblog.fr/2010/09/30/lreglement-cest-lreglement/
Tout comme il pensait pouvoir faire appel quatre mois après le délai légal, pour Yves Jégo, déposer des demandes de subvention 56 jours après le délai fixé est finalement tout à fait normal.
Alors bien entendu, vous avez pu le lire tout comme moi, plutôt que de s’en prendre à lui-même, il appelle à une grande manifestation pour tenter de faire diversion, et de faire en sorte que ce dépassement de 56 jours soit mis sur le compte de la mauvaise volonté de ces méchants Conseil régional et Conseil général.
Sont-elles méchantes avec lui, quand même, ces assemblées, dans lesquelles la droite est minoritaire !
Oh ! Mais comme elles sont méchantes ! Oh les vilaines !
Ce qui est certain, c’est que le Conseil régional ne reviendra pas sur le refus de verser la subvention en question. Et il a bien raison !
La manifestation des élus prévue en septembre prochain aura-t-elle du succès ?
Yves Jégo pourra toujours y faire défiler ses cadres municipaux :
Ca aussi, il sait faire…
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Video-gag !
Si vous suivez un tant soit peu l’actualité, vous savez évidemment que la Cour des Comptes vient de rendre un rapport accablant en ce qui concerne la politique sécuritaire menée en France depuis 2002.
Ce rapport, dans son intégralité, peut se télécharger ici :
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/Theme-252.html
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A l’heure où les magistrats de cette institution, sous la houlette de Didier Migaud, insistent sur le caractère peu efficace de la video-surveillance, à Montereau, le conseil municipal vient de voter lundi dernier l’implantation de sept nouvelle caméras…
……….
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Je vous propose donc aujourd’hui d’éplucher un peu plus en détail le chapitre de ce rapport de la Cour des Comptes consacré à ce sujet.
Voici donc le sommaire correspondant.
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Voici donc les remarques que formulent les magistrats, des remarques que j’ai sélectionnées en fonction de nos problématiques monterelaises, et qui montrent bien que ces systèmes posent de sérieuses questions d’éthique :
1) L’estimation de 20 000 caméras de voie publique en 2008, sur laquelle l’objectif de triplement a été fondé, était approximative.
Le ministère de l’intérieur ne procède pas à une évaluation globale et fiable du nombre de caméras de vidéosurveillance installées sur la voie publique.
[...]
Il y a ainsi un écart important entre le nombre de 20 000 caméras de vidéosurveillance de la voie publique en 2008, pris pour référence par le ministère de l’intérieur (soit environ 30 000 en 2009 et 40 000 en 2010) ou celui établi par l’une de ses directions, la direction des libertés publiques et des affaires juridiques (33 000 en 2009) et d’autre part le recensement par la Cour des données provenant des services de la police et de la gendarmerie (environ 10 000 caméras à la fin de 2010).
A Montereau, nous avons une trentaine de caméras de video-surveillance.
Fonctionnent-elles toutes, fournissent-elles toutes des images claires ?
Un exemple tout à fait personnel s’étant déroulé voici deux ans déjà me fait penser que non : dans une cité truffée de caméras, on n’a jamais pu retrouver mes deux agresseurs…
……….
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2) Des autorisations d’une régularité contestable
Si certains services préfectoraux, comme ceux du Val-de-Marne, refusaient en 2009 de prendre en compte les demandes de communes dépourvues de police municipale, la faculté, implicite ou explicite, généralement laissée aux communes par les autorisations préfectorales de charger de l’exploitation et du visionnage du système de vidéo surveillance indifféremment des policiers municipaux ou des agents d’un autre statut est contraire aux textes en vigueur.
Il résulte de l’article L. 2212-5 du CGCT que les fonctionnaires de la police ou de la gendarmerie, d’une part, et ceux des polices municipales, d’autre part, sont les seuls à pouvoir accomplir des missions de surveillance de la voie publique.
Ce principe de compétence qui portesur la surveillance tant humaine que par le truchement de systèmes électroniques a déjà été confirmé par le Conseil d’Etat (arrêt commune d’Ostricourt, 1997).
A Montereau, on peut donc penser que le Centre de Surveillance Urbaine est contraire aux textes en vigueur, puisque ce sont des policiers municipaux et des agents d’un autre statut qui video-surveillent…
……….
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3) Diversité des cadres d’emplois et Absence d’assermentation
En l’absence de filière de la fonction publique territoriale préparant au métier d’opérateur vidéo, les profils des agents sont très différents d’une ville à l’autre : employés communaux changés de service, anciens policiers municipaux, agents de médiation reconvertis, anciens agents de surveillance de la voie publique (ASVP).
Les municipalités ont parfois recours à du personnel reclassé (agents de service, assistantes maternelles, gardiens de musée), à la suite à d‘impératifs médicaux ou des raisons deservice (mésentente entre collègues, horaires attractifs).
Cette diversité de recrutement est la réponse aux contraintes de gestion pesant sur les communes, qui préfèrent réserver leurs policiers municipaux, plus expérimentés et mieux rémunérés, aux missions d’intervention sur la voie publique. Elle soulève cependant un double problème de formation et de qualification.
……….
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Quand les opérateurs de vidéosurveillance n’appartiennent pas au corps des policiers municipaux, ce qui est fréquent, ils ne sont ni assermentés ni agréés.
Il en est ainsi pour les agents de la filière administrative ou technique ainsi que pour les ASVP qui n’appartiennent à aucun cadre d’emplois spécifique. Ils sont seulement agréés et assermentés pour le contrôle des infractions relatives au stationnement des véhicules, mais non pour une mission générale de surveillance de la voie publique.
Pour autant, les risques de dérives dans l’utilisation des systèmesde vidéosurveillance sont réels, notamment en matière de respect de la vie
privée.
Les caméras qui peuvent être orientées à distance sont équipées d’un téléobjectif puissant. Les systèmes de vidéosurveillance sont programmables pour « flouter » ou masquer automatiquement les entrées et les fenêtres des immeubles privés, mais ce dispositif ne peut être
systématique, sauf à retirer toute efficacité au visionnage de la voie publique. Son paramétrage peut être modifié. Certains personnels peuvent avoir accès aux codes.
Dans notre chef-lieu de canton, quelles formations de ces agents sont mises en place. Ces fonctionnaires territoriaux sont-ils assermentés, sont-ils agréés ?
……….
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4) Le coût supporté par les communes et intercommunalités
Les contrôles des chambres régionales des comptes ont fourni des éléments à la fois physiques et budgétaires sur les investissements consentis par seize communes ou intercommunalités, qui ont permis de dégager un coût global moyen d’investissement par caméra sensiblement plus élevé que les montants généralement cités dans des revues destinées aux élus locaux.
Si dans certaines de ces seize communes, l’installation d’un système de vidéo surveillance de la voie publique est récente (Argenteuil en 2007, Cagnes-sur-Mer en 2008), elle est sensiblement plus ancienne dans d’autres comme Lyon, Nice et Cannes(2001), Colombes (2002), Aix-en-Provence, Nîmes et Toulon (2003) où le système a généralement été étendu après son installation.
Il en ressort un coût moyen par caméra compris entre 11 500 € TTC à Villefranche-sur-Saône et 101 400 € TTC au sein de la communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency.
Sur un ensemble de 1 314 caméras de voie publique, le coût moyen pondéré est estimé à 36 600 € TTC par caméra.
Il serait évidemment intéressant de connaître le coût global d’une caméra à Montereau….
………
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5) Une évaluation complexe
La mesure de l’efficacité de la vidéosurveillance dans les espaces publics est rendue complexe par la pluralité des facteurs susceptibles d’expliquer une hausse ou une baisse de la délinquance.
Elle ne peut être fondée sur la seule évolution du nombre de crimes et délits commis dans les zones placées sous le contrôle des caméras. Elle doit prendre en compte d’autres éléments, par exemple, les variations des effectifs de police, de leurs modes d’intervention, un meilleur éclairage public ou un possible déport de la délinquance vers d’autres zones.
[...]
Très peu de communes ou intercommunalité ont mis en place un dispositif permanent d’évaluation de l’efficacité de leur système de vidéosurveillance.
Comment est évaluée à Montereau « l’efficacité » du système ?
——
Je vous le disais… Accablant, non ?
Vous l’aurez compris, les questions posées aujourd’hui ne trouveront sans doute pas de réponse locale…
En tout cas, au risque de me répéter, Yves Jégo montre encore une fois son sens du timing : sept nouvelles caméras sont votées alors que deux jours après sort cet implacable et beau rapport…
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On nous mène en bateau ?
C’est à notre PFD, notre Poseur de Filets Dérivants qui écume le net pour nous, que nous devons la rubrique « Sur le vif » de ce samedi.
A votre avis, qui a peint le magnifique chalutier ci-dessous, tout en posant son regard sur le port de La Turballe ?
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La réponse nous est donnée par l’indispensable Ouest-France, édition La Baule.
Je ne m’y connais pas plus que ça en arts graphiques, mais Yves Jégo est-il un fauve ?
En tout cas, après le chanteur Yves Jégo, l’éleveur de chevaux de trait Yves Jégo, voici donc le peintre.
C’est qu’il ne faudrait pas s’emmêler les pinceaux !
A lundi, bon week-end !
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Sur cette première pierre, tu bâtiras ta communication !
(Pour pouvoir saisir toute la substantifique moëlle de ce papier, vous prendrez soin de monter un peu le son…)
Ainsi donc, lundi dernier, se déroulait le dernier conseil municipal en date pour la saison.
Un dernier conseil municipal bouclé en 35 minutes et 42 secondes.
Arrivé bien avant l’ouverture des portes, je fus pratiquement coiffé au poteau à l’accueil de l’hôtel de ville par une sympathisante-militante UMP que M. Cahin-Duby décida de faire entrer en avance dans la salle des mariages.
Moi, j’emboîtai le pas au couple, mais l’accès me fut interdit par cet élu. Il appela même en renfort la troupe municipale, au cas où…
Mais bien entendu, je n’insistai pas, ayant bien mis en valeur que tous les citoyens ne sont pas égaux, à Montereau.
Merci donc à M. Cahin-Duby de m’avoir fourni la matière à l’introduction de ce papier.
Le Conseil municipal débuta. Il faut bien dire que pas moins de douze conseillers municipaux de la majorité n’avaient pas fait le déplacement ce soir là.
Dans un premier temps, Henri Auclair et Jean-Louis Chomet demandèrent un rectificatif d’importance au compte-rendu de le dernière réunion du Conseil.
Henri dut s’y reprendre à plusieurs fois, notre édilanous ayant tendance à vouloir faire accélérer le mouvement pour passer à autre chose.
Dans le compte-rendu, en effet, était fortement minoré le déroulement de la séance précédente, avec les supporters de notre DMCRA-ARES-346-544 qui bousculaient Jean-Louis Chomet et empêchaient en faisant beaucoup de bruit la bonne tenue des débats.
C’était ici, souvenez-vous :
http://yvespoey.unblog.fr/2011/05/02/un-conseil-municipal-surrealiste-premiere-partie-la-forme/
Yves Jégo traita cette remarque « d’insignifiante » mais dut concéder à promettre que des rectifications seraient aménagées, pour « les historiens futurs qui travailleraient sur les conseils municipaux monterelais« , ironisa-t-il.
Pour les historiens, peut-être pas, pensé-je alors, mais pour le tribunal administratif et le Préfet, si tout ceci devait recommencer, pourquoi pas ?
Puis on passa à la traditionnelle séance dite de la chambre d’enregistrement. Not’ bon maire donnait la parole à ses adjoints pour qu’ils lisent mot à mot la délibération, et résonnait le traditionnel et jégoïste « j’mets aux voix, qui s’abstient, c’est approuvé.«
Le « qui est contre » étant souvent passé sous silence, ce qui fait qu’il fallait bien fréquemment que trois des quatre élus de l’opposition insistent pour que fût pris en compte leur vote !
C’est ce qui se passa lorsqu’il fallut voter l’installation de sept nouvelles caméras de vidéo-surveillance.
Léo Aiello, Henri Auclair et Jean-Mouis Chomet votèrent contre.
Je rappelle, une source fortement autorisée à en parler venant de me le confirmer encore très récemment, et après une expérience personnelle, je rappelle qu’à Montereau, l’efficacité de ces caméras est toute relative.
Et pendant que j’y suis, c’est l’actualité récente qui vient conforter les prises de position des trois élus d’opposition : le dernier rapport en date de la Cour des Comptes sur la sécurité intérieure a démontré le coût trop important de la video-surveillance en France…
Pendant tout ce temps, la principale occupation de notre DMCRA-ARES-346-544 semblait être de pianoter sur son smartphone, à tel point que se déclenchaient sur la sonorisation les bips caractéristiques.
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(Si vous en avez assez, vous pouvez arrêter quand bon vous semble !…)
Enfin, Jean-Louis Chomet demanda si le Conseil municipal examinerait la lettre adressée par Claude Evin, Directeur de l’Agence régionale de Santé, en matière notamment de restructuration des schémas des soins d’urgence.
Sans surprise, notre édilanous répondit que tout ceci ne relevait pas des compétences du Conseil municipal.
Il s’étonna, et on atteignit des sommets, il s’étonna d’ailleurs et à ce propos qu’aucun élu de l’opposition ne se fût déplacé pour l’indispensable pose de la première pierre du bâtiment mère-enfant de l’hôpital.
(Un commentateur nous en narrait récemment la somptuosité du buffet…)
Il ajouta sans plaisanter que c’était à ce genre de détail qu’on voyait le peu d’intérêt de l’opposition pour la vie locale et municipale.
On comprit donc que ce qui importait à Yves Jégo, c’était avant tout la communication et les poses de première pierre.
On supposera que les inaugurations sont aussi comprises dans le lot…
Que les Flambergiens qui en auraient douté lèvent le doigt !
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