Trois lettres très ouvertes, surtout les deux dernières…
Les résultats définitifs des Primaires citoyennes à Montereau, demain matin, dès 3h46…
(Oui, tous les papiers flambergiens sont programmés pour s’afficher à 3h46 exactement…)
——————————————
Vous souvenez-vous de ce très jégoïste courrier, envoyé le 25 août dernier par le Député Yves Jégo (c’est important de rappeler ce mandat) aux potentiels grands électeurs dans le cadre des élections sénatoriales ?
Pour ceux dont la mémoire aurait un peu faibli, voici cette lettre, qui comporte un passage que je jugeai alors à l’époque très choquant :
—–
——-
Le Député Yves Jégo écrivait en tant qu’élu du peuple, puisque avec un en-tête de l’Assemblée nationale, cette phrase :
« Je n’ai pour ma part qu’un seul ennemi : le parti socialiste et ses alliés.«
Figurez-vous que je n’ai pas été le seul à avoir été choqué par cette déclaration.
Les quatre élus de l’opposition au sein du conseil municipal monterelais ont décidé d’adresser une lettre ouverte à Yves Jégo, afin de demander des excuses publiques.
Cette lettre a été adressée à trois organes : le Parisien, la République de Seine-et-Marne, et Flamberge.
(Au moins l’un des trois évoquera cette affaire…)
La voici :
——–
Les quatre élus n’ont pas été les seuls à s’indigner.
Les membres de la section cantonale monterelaise du Parti Socialiste, dont votre serviteur, ont adressé de leur côté un courrier à M. Jean-Baptiste AYRAULT, président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale, ainsi qu’à M. Bernard ACCOYER, président de la-dite Assemblée Nationale, M. Vincent EBLE, Sénateur et Président du CG 77, et M. Emeric BREHIER, Secrétaire départemental du PS.
———-
A ce jour, nous attendons une réaction des différents intéressés, une réaction que je ne manquerai pas de vous communiquer en temps et heures voulus.
Ici, vous le savez, on suit les dossiers…
——————————-
C’est parfait. Il y a bel et bien une opposition à Montereau.
La rep en a parlé aujourd’hui.
PAS BIZARRE! Ce débordement de propos témoigne bien de l’état d’esprit de son auteur.Et il voudrais qu’on le considère comme un homme qui défend « l’intéret genéral » Quelle honte! ,Heureusement il y a des gens qui se manifestent contre ce qui pourrait être considéré comme une incitation à la violence.
Heureusement qu’il se dit radical humaniste.
Il est vrai que M. Jégo se trompe : il n’a que des adversaires à gauche, et ses pires ennemis sont à droite.
Mais l’initiative des élus socialistes est peut-être excessive, tout en étant caractéristique de l’époque.
Les hommes politiques devraient avoir le droit de s’insulter copieusement sans risquer de procès, et même, comme au bon vieux temps, de vider leurs querelles au petit matin, entre quatre témoins.
jean-marc ayrault
C’est pour cela qu’il a donné une fonction de conseillère municipale (majorité)à la vie animale à une personne dont personne ne peut ignorer l’ancienne appartenance. Il y a donc ennemi et ennemi. Ce sont des mots, seulement des mots qui sonnent durs pour faire « fort » mais derrière ces mots ? du vent puisque les ennemis deviennent des amis lorsqu’il faut ramasser des voix pour se faire élire. Encore une fois bravo les convictions balayées d’un coup pour obtenir une miette du pouvoir fusse-t-il minime. « Etre et paraître » voilà un thème de réflexion.
Autre chose à méditer : le déplacement en masse des électeurs ce week end pour un scrutin qui n’avait rien de national. Déplacement important des électeurs, volontaire qui prouve bien la volonté des citoyens de base l’intérêt qu’ils portent à leurs élus. Lorsque ces mêmes élus sont jugés par l’opinion comme « non crédibles », le peuple ne se dérange pas pour voter. Il est temps que ces beaux messieurs comprennent que le peuple en a assez de ces rivalités, de ces élus qui ne pensent qu’à leur carrière, au cumul des mandats qui leur rapporte beaucoup d’argent, à l’ arrogance d’une majorité d’hommes politiques qui prennent leurs électeur pour de la m….
Belle leçon de démocratie que l’on vient de connaître, ces messieurs de droite peuvent en prendre de la graine et mettre de l’eau dans leur vin….pas la
Pardon, faute de frappe, je termine : pas la piquette du seigneur de la Côte de Paris que nous a servi not’ bon maire.