Les mémoires d’un âne, par Victor Jégo
Vous je ne sais pas, mais moi, si.
J’ai toujours été épaté par les animaux qui, n’ayons pas peur des mots, ont fait l’Histoire de l’Humanité avec un grand H : les oies du Capitole, le cheval de Troie, la vipère d’Orsini, j’en passe et non des moindres.
Il en est un, de ces animaux, qui ne va pas tarder à défrayer la chronique, je veux bien sûr parler, mais vous l’avez déjà deviné, je veux bien sûr parler de Victor.
Qui est Victor ?
Victor est un âne ! (Equus asinus, ordre Perissodactyla, familles des Equidiae, ).
Mais pas n’importe quel âne… Voici la photo de cet aliboron-là :
—–
Il est beau, non ?
Mais peut-être aurez-vous reconnu la main qui le caresse…
Non ? Je dézoome…
Crédits : la REP de 77
—————-
Ah ! Je sens l’émotion vous submerger. Nous y voilà. Victor est le vaillant baudet que les membres du comité d’organisation de la foire avaient cru bon d’offrir à notre Député-Maire-ARES-ex-UMP-Avocat-346-544 en avril dernier.
Car oui, Victor en plus d’être un âne est également un cadeau !
(Je voudrais faire une petite parenthèse. Si quelqu’un avait une idée concernant ce qu’est en train de vérifier notre Conseillère municipale déléguée à la vie animale, que ce lecteur-là se manifeste aussitôt à mon secrétariat. Ca m’intéresse au plus haut point !)
Mais revenons à notre jégoïste bourricot.
Figurez-vous que j’ai eu envie de savoir ce qu’était devenu Victor, car moi, je m’y étais attaché à cet âne si doux qui ne marche pourtant pas le long des houx, comme le déclarait fièrement feu le très regretté Francis Jammes (prononcer [jam] et non [djèms] ).
Non, il ne marche pas beaucoup le long des houx puisqu’il se trouve en résidence à Nonville, aux jolies écuries de Jean-Baptiste.
Je vous l’aurais bien pris en photo, mais je n’eus pas la permission du propriétaire des lieux, à qui je rendis une petite visite. Parce que vous comprenez, nous, « On travaille avec la mairie de Montereau. Et on ne voudrait pas être accusé de diffamation. M. Jégo a le bras long… »
On comprendra que devant ce dossier à la fois sensible et brûlant que représente Victor, l’âne de M. Jégo, cet homme au bras non pas d’or mais long, je n’avancerai aujourd’hui uniquement des faits aisément vérifiables.
Victor a quatre pattes, deux longues oreilles et une grande queue… (Pour l’instant, c’est criant de vérité, non ?)
Victor vit là depuis le mois de mai.
Sa pension (150 euros par mois) n’est toujours pas payée. (un oubli sans doute…)
Son certificat de propriété, au moment où je lui ai rendu visite, comporte un blanc à la mention : « propriétaire »
L’illustre propriétaire en question semble ne jamais avoir rendu visite à Victor qui le réclame en brayant parfois, en faisant ses yeux les plus doux toujours.
Victor est en vente : si vous avez 450 euros devant vous, et si vous voulez pouvoir briller dans les salons en déclarant être le propriétaire de l’âne d’Yves Jégo, Victor est pour vous !
Qu’on se le dise…
(Ca me fait penser un peu à ces cadeaux qu’on reçoit le 25 décembre, et qu’on revend sur Priceminister ou Ebay le 26…)
Mais voyez ce que c’est tout de même que les coïncidences !
Notre lider minimo, ci-devant Président de la République et à nouveau futur papa, le mari de Carla devait avoir en tête tous ces problèmes asiniens, pour déclarer très récemment et tout de go à propos de ses porte-flingues critiquant les Primaires socialistes, je cite :
« J’avais dit de relativiser le succès des primaires, pas de chipoter bêtement. C’est un succès de participation, ça ne sert à rien de le nier. Seuls les ânes n’ont pas compris. »
(Extrait du fil Twitter d’Yves Jégo…)
—–
Hi hannnnnnnnnnnnnnnnn ! Hi hannnnnnnnnnnnn !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU.
———————————————————–
(Ps : je remercie tous ceux qui se sont rués sur leur Bescherelle favori afin de vérifier le participe présent du verbe braire. La confiance règne ! )
Pour les prochaines journées Napoléon, il pourra toujours l’appeler « le maréchal l’âne »…
N’y a t’il pas des évenements plus importants à Montereau que de s’occuper de l’âne de Yves Jego. De plus offrir un animal à qui que ce soit a toujours été un cadeau empoisonné. Combien de chiots et de chatons abandonnés dans les rues au lendemain de Noël.
Excellent une nouvelle fois M. HOU.
Il me semble que le tenancier de ce blog peut bien s’occuper de ce qu’il veut. Le nombre de procès qu’on lui intente vaut bien ces billets hilarants.
Et puis, Nanard, je pense qu’il faut savoir lire entre les lignes.
Cette histoire d’âne est assez révélatrice du personnage.
M. HOU ne s’occupe pas de l’âne, il s’occupe de son propriétaire.
Rien à ajouter, tout est dit. Merci à vous !
PAS BIZARRE! Il a simplement voulu faire croire qu’il aimait les animaux .Mais voilà il n’a sûrement pas supporté d’en posséder un qui le concurençait.
Que voilà un cadeau bien embarrassant. De qui cette idée folle ? D’ou vient cet âne et qui l’a payé ? Encore heureux qu’il ait l’idée de le vendre et non d’en faire du saucisson. Pauvre bête, et dire qu’il y a créé électoralement une fonction de conseillère exprès pour cela. On voit la considération qu’il a pour ce genre de fonction. Elle doit être ravie de la manière dont on traite le cadeau. Not’ bon maire tiendrait-il dans la même considération la dame aux chats comme il s’occupe de « son âne » ? Prémonition, le sort de l’âne à vendre et la carrière de notre édilanous ? D’accord en partie avec Nanard : on n’offre pas un animal sans savoir ce qu’il va devenir, les abandons sont trop nombreux, la preuve. Quand on est dans la partie comme not’ bonne dame blonde aux chats, on devrait savoir ça. Les refuges sont pleins à craquer de cadeaux du même genre, encore une adopton ratée. Mais de quelle adoption parlons nous ? De celle de la fonction de la dame ou de celle de l’âne ? Kif kif bourricot !
C’est bien connu : le premier à avoir taillé la vigne est ……… un âne.
Pourquoi ne pas avoir pensé à « employer » Victor dans le (v)ignoble monterelais ??? le gîte et le couvert pourraient lui être assurés près de celui-ci.