La nouvelle grande armée…
Vous je ne sais pas mais moi, si.
Aujourd’hui, je n’irai pas par quatre chemins : il me semble que les affaires reprennent !
Si, si c’est comme je vous dis !
J’en veux pour preuve cet article du Parisien an date du samedi 19 novembre dernier, un papier écrit par la brune Nathalie SCHUCK (qui est fort marrie de ne pas avoir reçu un exemplaire de « 1807 » dédicacé, elle…), un papier donc consacré aux petits cercles du papa de Giulia en matière de prochaine campagne électorale.
On y apprend que notre lider minimo a organisé son équipe de campagne selon le modèle de la grande armée napoléonienne.
C’est ainsi qu’on nous liste tout une série de maréchaux, de colonels, de stratèges, de sapeurs, de rabatteurs, d’artilleurs et d’éclaireurs.
Mais voilà que j’allais oublier la piétaille, le terrain, les pious-pious sarkozystes.
Jugez plutôt :
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Ah ! Vous aussi l’émotion vous saisit ?
Oh ! Oui, je vois bien les larmes de joie qui commencent à perler sous vos yeux….
N’ayez pas honte, ne les essuyez pas, c’est bien naturel !
Et moi-même….
Voilà-t-y pas que notre Député-Maire-ARES-redevenu-UMP-Avocat-346-544 vient de se voir promu… hussard !
Oui, oui hussard !
Hussard…. Que d’espoirs naissants, que de promesses en tous genres, que de projets grandioses vont découler de cette promotion !
Et voilà que je me mets à rêver….
J’imagine bien les prochains conseils municipaux présidés par un Yves Jégo en dolman bleu, avec une pelisse assortie jetée sur l’épaule, avec des brandebourgs dorés, un shako noir sur la tête duquel dépasseront des tresses, un hussard jégoïste donc venu à Montereau monté sur son ânesse Victoire…
Bon, de temps en temps un conseiller d’opposition serait passé par le fil du sabre, comme ça, pour l’exemple, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus aucun…
Ca aurait d’la gueule, non ?
Un hussard, mais pas sur une ânesse…
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J’envisage également de voir notre édilanous sur les toits de Manosque, ravagée par une épidémie de choléra, cette terrible maladie revenue en ces temps de crise existentielle comme aurait dit Dominique Lioret.
Accusé d’empoisonner les fontaines, il se réfugierait sur les toits de la ville, où il vivrait de ses explorations dans les maisons désertées. Au hasard d’une de ces expéditions, il rencontrerait une jeune femme, Pauline, à qui il proposerait aussitôt de prendre la carte UMP, puisque désormais de retour au bercail du chef !
Puis, tel le Brigadier Le Gouce et du soldat Flicot, les hussards du très célèbre et très regretté Pierre-Aristide Bréal, qui décrivait l’exode des commerçants milanais en pleine occupation napoléonienne, Yves Jégo accusera-t-il des civils monterelais innocents ?
Car en matière d’exode de commerçants, force est de constater que notre nouveau hussard en connaît un rayon….
(Il faut préciser que dans cette pièce de théâtre, les deux héros ci-dessus n’échappent pas au peloton d’exécution… A bon entendeur salut…)
Alors bien entendu, le lecteur flambergien attentif ne manquera de me faire remarquer que dans ces cercles du président, si toute la hiérarchie napoléonienne semble bel et bien représentée, il manque quand même un élément important du dispositif.
Je veux bien entendu parler, mais vous l’avez déjà deviné, je veux bien entendu parler des cantinières.
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Oserai-je conseiller à notre édilanous de demander aux très droitistes interprètes de la chanson « Je suis malade » et à celui du film « Rocco et ses frères » de faire un petit tour chez nous à Montereau ?
C’est ainsi que dans un enthousiasme bien compréhensible tous les militants UMP locaux pourraient chanter avec eux le très célèbre refrain :
« Lama, Delon, viens nous servir à boire ! »
Allez ! A la hussarde !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU.
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