Encore des questions, jamais de réponses !
Je vais laisser aujourd’hui la plume à Henri Auclair, Conseiller municipal monterelais d’opposition.
Henri, vous le savez, se charge de la rédaction de la Tribune de l’opposition dans le très jégoïste et monterelais organe de propagande « 7/7″.
Les lecteurs flambergiens n’habitant pas la région pourront donc en profiter.
(Je ne rappellerai jamais assez qu’Henri Auclair avait dû menacer de saisir le Tribunal Administratif pour qu’Yves Jégo accepte enfin de publier cet espace d’expression pourtant prévu par la Loi.)
Comme j’ai du retard dans la publication de cette lucarne, je vous en communique deux d’un coup.
Elles ont un dénominateur commun : à Montereau, il est très difficile pour un élu du peuple d’obtenir des réponses à des questions pourtant bien légitimes.
Mais jugez plutôt :
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Et voici la deuxième tribune :
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Vous l’aurez compris, not’ bon Maire et sa majorité ne se pressent pas (et c’est un doux euphémisme) pour répondre aux questions d’un conseiller municipal d’opposition.
Nous verrons demain une nouvelle démonstration de cet état de fait, toujours grâce à la plume d’Henri Auclair.
A demain !
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Oh ! Mais j’allais oublier !
Il me semble vous avoir promis hier une histoire béarnaise, non ?
On se souvient que notre Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-346-544 trouvait mes écrits « putassiers » à son égard.
En Béarn, une histoire qu’on raconte à la veillée, devant la cheminée toute noircie par la suie, et devant le feu sur lequel mijote l’incontournable garbure dans un chaudron de cuivre, une histoire se transmet de génération en génération…
(Comment ça, j’idéalise un peu le Béarn ?… Lecteurs de peu de foi !)
Cette histoire traditionnelle que j’écoutais déjà étant tout petit va vous expliquer l’étymologie de l’adjectif qualificatif « putassier« .
Cette histoire s’appelle « Le Hilh de Pute » (Ai-je besoin de traduire ?)
On y raconte l’histoire de Biremouli, et Tournemouli, deux Béarnais emprisonnés pendant la dernière guerre, et qui vont décliner cette expression locale « Hilh de Pute » sur tous les tons, un peu comme Pagnol le faisait avec son « Tout condamné à mort aura la tête tranchée« .
Le « Hilh de Pute » de la sainte colère, le « Hilh de Pute » apeuré, le « Hilh de Pute » qu’on dit en mangeant le confit de canard, etc, etc….
Au cours de ce sketch, on y apprend l’origine du mot « Pute ».
« Pute », et donc « putassier », proviennent du verbe latin « Puto, Putas, Putare », qui signifiait « penser » dans la Rome antique.
Une putain, chez les Romains, ce n’était pas péjoratif. C’était la fille à qui l’on pensait.
Ca l’est devenu, péjoratif, le jour où ils ont été plusieurs à penser à la même !!!
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En vallée d’Ossau, du côté de Laruns, on peut l’écouter cette histoire, reprise et racontée par le célèbre Jean-Claude Coudouy, charchutier-conteur de son état, et frère du Chef de ce magnifique restaurant voisin qu’est l’Arrégalet…
http://www.restaurantlarregalet.com/?p=36
(Ah ! Les Dios et les Miques, ces morceaux confits d’oreilles, de queue, de museau de porc ! Ah ! le Pignoulet, cette crème renversée au lait de brebis du jour… Le tout avec un Jurançon vendanges tardives, mais avec modération, évidemment…)
Poule au pot admirable le dimanche midi seulement, mais il faut vraiment vraiment vraiment réserver ! Et encore…
Le CD de Jean-Claude Coudouy est quant à lui en vente ici :
http://www.amazon.fr/hilh-pute-jean-claude-coudouy/dp/B0007DDPMA
A demain pour de bon, cette fois-ci !
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Les pigeons sont comme les chats, si on leur donne à manger, ils se fixent et ne font plus l’effort de chercher leur nourriture. Plus ils mangent, plus ils prolifèrent. La dame aux chats déléguée à la vie animale (vraiment ?) le sait bien (elle devrait). En seine et marne, point besoin de nourrir les pigeons, ils ont suffisment de nourriture « sauvage » aux alentours. Ce n’est pas pour rien que des arrêtés préfectoraux, le code rural etc, existent depuis l’aube des temps et interdisent de les nourrir (comme les chats) mais dans cette ville la loi on évite de la connaître, c’est pas électoral. Les « abris chats » installés dans certains coins sont une erreur flagrante de logistique, ils servent de lieu de nourriture aux pigeons, les chats n’y viennent pas, joli travail. Les pigeons viennent manger les restes de nourriture donnée n’importe comment aux chats (quand elle n’est pas jetée simplement par la fenêtre)! La chasse aux pigeons à un coût élevé certes, certaines méthodes sont tès efficaces comme l’effarouchage par faucon, encore faut-il être décidé à payer les fauconniers en place pour plusieurs mois. Les gens du midi connaissent bien ce principe appliqué aussi contre les étourneaux et ça marche. Inconvénient malgré tout, les oiseaux changent de ville ou de village. Les agriculteurs emploient aussi cette méthode pour protèger leurs récoltes. Encore faut-il que nos autorités locales décident. L’injonction d’interdiction de nourrissage aux locataires par le bailleur et sanctions si désobéissance donne aussi des résultats probants, un PV ça coince aux entournures et ça fait de l’éffet mais c’est pas électoral. Mais à Montereau vaut mieux jeter de l’argent par les fenêtres en organisant des journées à un euro pour des gens qui ont les moyens de payer leurs sorties autrement, de « restaurer » des entrées de caves qui n’en n’ont pas besoin afin soit disant de créer un parking déjà existant soit disant pour les commerçants inexistants ou presque (un bistrot, un resto), des milliers d’euros dépensés pour deux commerces alors qu’il existe déjà un parking des deux côtés de l’avenue avec un feu rouge pour laisser passer les piètons garés de l’autre côté des dits commerces, sans oublier bien sûr une série de lampadaires dernier cri qui ne polluent pas l’atmosphère du dit parking alors que dans plein de quartiers de la ville (haute surtout) l’éclairage urbain est complètement dégradé (sans parler des trottoirs). Quant aux berges du fleuve, où en est la maison de la seine promise en début de mandat, le port de plaisance (à l’eau) et la restauration du vieux château toujours enveloppé dans ses oripeaux depuis plusieurs années et qui se dégrade irrévocablement derrière ce paravent fantoche. Cherchez les incohérences dans cette ville. Monsieur le conseiller municpal on vous comprend mais ne cherchez pas de réponses là où on ne VEUT PAS vous en donner.
BIZARRE! Je vient de prendre mon petit déjeuner et en lisant FLAMBERGE,l’appétit me revient.
Vous ne seriez pas un peu épicurien, par hasard, M. Poey ?
Imaginez ceci :
Henri Auclair : Maire de Montereau
Léo Aiello : Conseiller général du canton
Patricia Inghelbrecht : Députée de la 3ème circonscription
Ca aurait une certaine allure !
Très bien M. Auclair.
Oui Michele Dessler, ce ticket aurait beaucoup d’allure et permettrait assurément à notre territoire de trouver rééllement un vrai dynamisme économique, social et culturel.
Henri Auclair ou le courage de s’opposer.
Au fait, Laurent Hamelin, on a des nouvelles ?
Oui Toto, pareil.
J’ai l’eau à la bouche.
L’histoire béarnaise est magnifique.
Hilh de Pute !
Bon anniversaire, au fait !
Sans vous, les journées commenceraient moins bien.
Merci beaucoup et sincèrement.