Tu eeeeees le conseil de ma viiiiiiiiiiie….
Tu eeeeees le conseil de ma viiiiiiiiiiie….
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Et nous y voici ! Enfin !
Avec toute cette actualité, je vous le laissais entendre récemment, je risque de ne plus avoir assez de jours dans la semaine pour tout caser ce que je voudrais relater…
Donc, voici mon compte-rendu du dernier conseil municipal en date du lundi 26 mars dernier.
Avant toute chose, il faut savoir que ce conseil municipal comptait 70 points d’inscrits à l’ordre du jour pour exactement 78 minutes… Je vous laisse faire le calcul.
Il faut savoir également qu’au cours de ce conseil municipal, on notait l’absence remarquée de… 11 membres de la majorité !
C’est à dire qu’à Montereau, le budget municipal est voté en présence de seulement 62,06 % des membres élus de la majorité !
La nouvelle conseillère municipale, Mme Delphine Chabar, n’était toujours pas présente…
Pour être tout à fait juste, il convient de préciser que Laurent Hamelin était une nouvelle fois absent…
Au cours de ce conseil, et ce sera dit une fois pour toutes aujourd’hui, rarement notre Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-Avocat-346-544 aura été aussi méprisant, condescendant, provocateur, notamment à l’encontre de Henri Auclair, et de votre serviteur, en fin de séance.
Il va de soi que, comme aimait à le répéter Jacques Chirac, tous ces jégoïstes propos nous en touchent une sans faire bouger l’autre.
Je le dis et le redis encore et encore : faut-il qu’il soit fébrile, aux abois, faut-il qu’il ait peur de perdre son précieux mandat de parlementaire pour se livrer à toutes ces vociférations et gesticulations…
C’est encore une fois un très bon présage…
La légende de cette photo pourrait être cette une jégotterie (avec deux t et non pas deux n, encore que…) prononcée ce soir-là : « Vous êtes quand même un peu fort de café !« …. Je vous jure que je n’invente rien….
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En revanche, combien fut opiniâtre, tenace et précis Henri Auclair, conseiller municipal d’opposition !
Quel courage de se mesurer à quelqu’un qui cherchait purement et simplement à l’humilier !
Je ne peux employer un autre verbe qu’humilier.
Même dans le public de supporters umpiens arrivés et assis-là avant l’ouverture des portes (oui, c’est une spécialité de Montereau : pour le public, au conseil municipal, il y a deux heures d’ouvertures des portes : une pour les militants UMP et une pour les autres…), même dans ce public, on ne riait pas à ce qu’Yves Jégo trouvait sans doute impayable…
Une grande partie des 78 minutes fut consacrée à « l’examen » du budget municipal.
(J’ai écrit « examen » car dans une chambre d’enregistrement, on n’examine à peu près rien, finalement…)
Henri Auclair fit remarquer qu’à Provins, qu’à Meaux, MM Jacob et Copé avaient choisi de baisser les impôts locaux…
A Montereau, non.
Il montra également que les recettes de fonctionnement avaient augmenté de 5,42 % en une année, soit 2,2 millions d’euros supplémentaires.
Il démontra donc une nouvelle fois que Montereau était une commune riche avec plein de pauvres ! (Je vous rappelle que la Dotation de Solidarité Urbaine est pratiquement le double de celle accordée aux villes de même strate, en raison des conditions sociales épouvantables de la ville…)
Jean-Louis Chomet en rajouta une couche en laissant entendre que Montereau avait besoin de ses pauvres pour recevoir plein de sous. Ce qui n’est que vérité arithmétique…
Notre édilanous sortit alors ses deux armes favorites, qu’il dut assurément croire une nouvelle fois fatales :
1) L’injonction paradoxale, spécialité linguistique de la droite umpienne :
« M. Auclair, est-ce que vous voudriez qu’on ferme les crèches ?«
Caricature et dém………..e (vous avez vu, j’ai un mode de modération automatique…) sont les réponses habituelles de not’bon maire ! (Sans insister sur l’absence de l’imparfait du subjonctif…)
2) Les amis de Henri !
Ah ! Les amis de Henri, ces méchants socialistes du Conseil général de Seine-et-Marne et du Conseil régional d’Ile-de-France !
Sont-ils vilains, ceux-ci, qui ne baissent pas leurs impôts, et même que notre DM-ex-ARES-PR-plus-UMP-A-346-544 baissera les siens quand eux, ils baisseront les leurs ! Na !
Je vous jure que l’on fut dans ce registre digne d’une cour de récré de grande section…
Henri, concentré, rappelle encore et toujours les chiffres !
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Bien entendu, Léo Aiello remit en mémoire à l’assemblée et au public que les transferts de charges de l’Etat vers les collectivités territoriales faisaient qu’il était évidemment impossible pour ces collectivités territoriales de baisser les impôts locaux. Personne n’est dupe du piège tendu par les gouvernements de droite successifs…
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Nous apprîmes également que par ces temps de disette, de serrage de ceinture en tous genres, Montereau allait se doter de piste de football synthétique.
A Henri, qui faisait remarquer cette dépense, Yves Jégo ne trouva rien d’autre à répondre que ça éviterait l’entretien.
C’est vrai que passer la tondeuse, arroser quand il fait beau, de temps en temps marquer les lignes, ça demande beaucoup d’entretien…
(Sans compter qu’écologiquement parlant… Mais tout ceci m’arrange, nous en reparlerons en temps utile…)
Ô folie des grandeurs, quand tu nous tiens…
Comme ce site d’actualité locale a également une vocation pédagogique, voici un lien qui renvoie sur l’entretien des pelouses à la fois sportives et synthétiques :
http://www.greenfields-pelousesynthetique.fr/pelouse-synthetique/entretien/
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A ce moment, l’un des journalistes présents dans la salle et dont le fils occupe le poste de Directeur du Service des Sports à la mairie de Montereau rappela à haute voix (oui oui…) que quand même, l’équipe de football monterelaise jouait en ligue.
Ca devait être un sacré argument… Moi je n’y comprends rien…
Pour moi, la ligue, elle est toujours hanséatique…
Et puis enfin, arriva la question diverse !
Henri avait demandé des comptes sur la petite sauterie organisée pour les élus de la majorité et les chefs de service au château de Fontainebleau.
Yves Jégo, pour le coup véritablement piqué au vif, assura qu’il donnerait le coût de ce séminaire de travail (nous avions appris que le budget municipal monterelais était préparé à Fontainebleau, souvenez-vous…) et surtout le coût du repas modeste servi ce jour-là aux heureux séminaristes…
Ainsi donc, nous aurons l’occasion de savoir ce que représente la modestie en matière gastronomique pour notre Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-Avocat-346-544.
Puis, se déversa le torrent de bile jégoïste sur « ceux qui écrivent n’importe quoi sur leur blog »…
Ces propos méprisants, je ne vous les retranscrirai pas davantage…
Vous vous souvenez ? L’une sans toucher l’autre !
A demain, pour le compte-rendu du conseil communautaire…
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