Des méthodes… Euh… Comment dire… (2ème épisode)
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Avant-Post
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Notre très sarkozyste Député-Maire-Avocat 346-544 (17)
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Voici notre très sarkozyste Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-Avocat-346-544 avec un membre ô combien éminent de la Sarkozye, Henri Guaino, la plume de l’ex-Président de la République.
Henri Guaino, c’est l’homme qui a écrit le « discours de Dakar », prononcé dans la capitale du Sénégal par un certain Nicolas Sarkozy.
« l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire. […] Le problème de l’Afrique, c’est qu’elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l’enfance. […] Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine ni pour l’idée de progrès »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_Dakar
Une nouvelle fois, nous fûmes plusieurs à ressentir un grand moment de honte !
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Des méthodes… Euh… Comment dire… (2ème épisode)
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Connaissez-vous ce charmant village qu’est Fouju ?
Fouju qui comptait en 2008 pas moins de 508 âmes est désormais rattaché à notre troisième circonscription, puisque faisant partie du canton de Mormant.
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Le site officiel (en construction) de Fouju :
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Au titre que Fouju faisant partie du nouveau canton de la 3ème circo, notre très sarkozyste Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-346-544 y dépêcha ses distributeurs de tracts et autres matériels de propagande.
La semaine dernière, l’une des forjaviennes, les habitantes de Fouju constata que suite au passage des distributeurs jégoïstes, un paquet expédié par la poste avait disparu de sa boîte aux lettres !
Pour elle, le doute n’était pas permis : les paquets expédiés par la poste n’ayant guère tendance à retourner d’eux-mêmes à leur expéditeur, les distributeurs de notre édilanous s’étaient saisi du colis.
Elle en fit part à M. Jean-Pierre Biaggini, le maire de Fouju.
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Aussitôt, M. Biaggini en avisa not’ bon maire par le biais de la technologie galopante, à savoir le mail.
Une demi-heure après, il eut l’insigne honneur de recevoir un coup de téléphone d’Yves Jégo.
Notre édilanous, comprenant assurément la détresse de l’administrée forjavienne, assura au premier magistrat de Fouju que ses militants viendraient présenter leurs excuses.
Ce qui fut fait, mais d’une façon, vous l’allez voir, qui pose une fois de plus quelques questions que je veux croire intéressantes.
Ce furent en fait trois personnes qui se présentèrent à la dame spoliée.
Deux « malabars », ce sont ses termes, qui encadraient un jeune garçon d’une douzaine d’années, précisa-t-elle par la suite. (Après vérification, il en a quatorze, mais il est assez petit pour son âge. C’est un ancien élève.)
Les deux hommes lui dirent que c’était ce jeune garçon qui avait dérobé le paquet, et qu’il était venu présenter ses excuses.
Ce qu’il fit.
A ce moment, l’un des deux hommes administra à ce jeune garçon une magistrale gifle, une de ces baffes de cow-boy qui vous feraient faire trois tours de caleçon sans toucher l’élastique, pour vous donner une triviale idée…
La dame fut horrifiée et demanda qu’on arrêtât de frapper l’adolescent.
L’un des deux hommes lui répondit que c’était pour « lui faire comprendre et pour qu’il ne recommence pas« .
Je vous jure que je n’invente rien et que tout ceci s’est réellement passé.
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Alors évidemment, outre le fait de s’interroger sur les méthodes éducatives des supporters jégoïstes, plusieurs questions se posent :
- Est-ce qu’un jeune garçon de 14 ans distribuait vraiment du matériel électoral jégoïste ? (La photo ci-dessous prise hier démontre que oui…)
- A-t-il vraiment volé ce paquet à une habitante de Fouju ?
- Si la réponse est non, on comprendra qu’il aurait servi d’alibi et de coupable pratique.
- Si la réponse est oui, on comprendra qu’Yves Jégo n’hésite pas à employer de sacrément jeunes militants.
Dans cette hypothèse, encore une question : le sait-il ?
- Si la réponse est non, c’est embêtant parce qu’il ne sait pas ce qui se passe au sein de ses propres troupes.
- Si la réponse est oui, alors là, je vous laisserai tirer vos propres conclusions.
Il me semble quant à moi qu’à 14 ans, on a beaucoup mieux à faire (une assistante sociale me confirmait ceci encore récemment…) que distribuer des tracts, sans ses parents, même ceux d’un député-sortant jégoïste, certes, mais aux abois.
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Dimanche encore, ce jeune garçon de 14 ans, sans ses parents, distribuait des tracts jégoïstes.
On le voit ici en compagnie de Mme Castellain, Maire-adjointe jégoïste chargée de l’Enseignement à la Mairie de Montereau.
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Vais-je devoir encore écrire beaucoup de papiers intitulés « Des méthodes… Euh… Comment dire… » ?
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Venu présenter et non pas présenté
Tout à fait exact, merci beaucoup !
Ce sont des méthodes minables. Il a touché combien le môme pour prendre sa baffe ?
Je vous conseille de voir ou revoir le film de Scorsese « Les Affranchis »….
Utiliser un mineur de moins de quinze ans ? Ses parents ne disent rien ?
@Jacques, je me suis posé la même question hier en le voyant distibuer.
Sait-on qui sont ses parents, je suppose qu’Yves le sais ?
Sont-ils des militants ou du moins des sympathisants UMP ou tout autre parti dont a été issus Jego ?
Pour finir, ces faits confirment un infos qui m’avait été donné, il y a quelques années par un ami de mon fils qui n’avait, à ce moment-là, guerre plus de 16 ans. Des téléphones portables étaient offerts à des jeunes pour l’aide apporté dans la campagne de Jego. Bien sûr tout est conditionnel, ouï-dire comme on dirait dans les séries américaines. Mais ça rajoute de l’eau au moulin de pratiques … euh … comment dire !!
BIZARRE!Faire distribuer des tracts politiques à un gamin de 14 ans. Pour une adjointe chargée de l’enseignement est-ce les prémices de « l’ècole de la malchance »?
Excellent, TOTO !
PAS BIZARRE! J’avais oublié que des jegôistes voulaient mettre les enfants de 14 ans « au boulot » . Après tout pourquoi pas . Mon père a bien commencé à travailler à 9 ans à la « FACEGO « . C’est ça la modernité de la droite .
C’est finalement en 1958 que fut publiée une loi interdisant le travail des enfants. Plus précisément, cette loi était l’aboutissement d’une série de loi qui tendaient à « humaniser » le travail des enfants.
Ce que je trouve quant à moi étonnant, au-delà de la pratique elle-même, c’est l’absence de réaction de l’adjointe au maire. En tant qu’adjointe d’une part (complicité dans la situation) mais aussi en tant que mère (aucune considération pour l’enfant entrainé malgré lui dans une histoire de grande personne).
A l’image de son modèle, cette femme qui manoeuvre en coulisse, n’a aucun scrupule à utiliser les moyens les plus vils pour son propre intérêt ou ceux de sa famille. décidément, il est grand temps de faire le ménage, il faut, non pas remercier, mais pour reprendre la terminologie préférée de l’UMPFN, il faut expulser ces tristes individus qui vivent par des privilèges sur le dos de la population.