L’alliance (1ère partie)
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Avant-Post (1)
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Le programme de la dame en jaune
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A partir d’aujourd’hui, une page quotidienne du programme de Patricia Inghelbrecht.
(Bon, aujourd’hui, ça fera deux, avec la couverture !)
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Avant-Post (2)
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Dimanche dernier, Patricia Inghelbrecht ainsi que ses militants et sympathisants étaient une nouvelle fois venus rencontrer les Survillois.
Comme d’habitude, l’accueil fut très chaleureux.
Ce jour-là, Patricia reçut un soutien prestigieux en la personne de Christian SILOE, le grand photographe internationalement reconnu, qui avait réalisé naguère quantité de portraits de familles survilloises, et que de nombreux habitants furent ravis de retrouver ce matin-là.
Il a tenu en rentrant chez lui, à 230 kms de Montereau, à envoyer ce message de soutien à Patricia :
(c) André Pilon, autre grand photographe !
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C’était un vrai bonheur pour moi hier de venir à Montereau.
J’ai beaucoup apprécié ma rencontre avec Patricia Inghelbrecht. J’ai été bluffé par sa proximité avec les habitants de Surville !
Pendant deux heures, je l’ai entendu parler avec tous et toutes en ne tenant que des propos positifs.
Et puis cette candidate ne passe pas son temps à dénigrer sa propre famille politique tout en changeant de parti au fil des courants d’air.
Ce sera une chance pour Montereau d’avoir une députée loyale à ses idées et capable de rassembler et de légiférer dans le respect de chacun.
J’espère et je souhaite sincèrement qu’elle gagnera cette élection.
Bien amicalement,
Christian SILOE.
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Je vous redonne les coordonnées du site de SILOE :
http://www.christian-siloe.fr/
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L’alliance (1ère partie)
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Nous allons aujourd’hui et demain remonter le temps.
Je vous propose en effet de réaliser un bond en arrière de pratiquement 17 ans !
En juin 1995.
Je vous invite à vous remémorer comment notre Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-Avocat-346-544 a pu devenir Maire de Montereau, alors que tout le monde le disait « sans attaches réelles avec la région »…
1995 !
La Mairie de Montereau était alors « gouvernée » par un tandem qui n’arrêtait pas de s’entre-déchirer et de s’auto-mettre des bâtons dans les roues : Alain Drèze (PS) était maire, (il n’avait pas encore rejoint le côté obscur), et José Ruiz (PC) était premier adjoint.
Yves Jégo quant à lui, était arrivé à Montereau en 1986, comme directeur de cabinet de Claude-Eymard-Duvernay, le maire de l’époque.
En 1989, il devient conseiller municipal, et exerce parallèlement les fonctions de directeur du comité de développement économique de l’Essonne, (il y organisa une « année du Japon » assez pathétique…).
Le Conseil général de l’Essonne était alors gouverné par Xavier Dugouin.
(Xavier Dugoin, amateur de grands crus, je vous le rappelle :
A 14 HEURES, HIER (29 juin 2001), l’ex-sénateur (RPR) Xavier Dugoin, ancien président du conseil général de l’Essonne, n’était pas présent lors du jugement prononcé par le tribunal correctionnel d’Evry dans l’affaire de « la cave à vins ». Après avoir prononcé une peine d’un an de prison ferme et 250 000 F (38 112 €) d’amende à son encontre, le président Eric Gillet a demandé l’arrestation de Xavier Dugoin, « en raison de son absence lors du jugement ». L’ex-sénateur a annoncé hier qu’il allait se constituer prisonnier. Les larmes aux yeux, son fils Jean-Philippe n’a pas souhaité faire de commentaires. Lui aussi a été condamné dans la même affaire, à quatre mois de prison avec sursis. Dans la nuit du 27 au 28 février 1998, un mois avant la défaite de la droite aux élections cantonales, les deux hommes avaient soustrait plus de 1 200 bouteilles de vins de grands crus dans les caves du conseil général, que Xavier Dugoin présidait depuis 1988.
Tout ceci est extrait de l’excellent site du professeur de Droit constitutionnel Denis Touret.
http://www.denistouret.net/constit/Dugoin.html
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Pendant que j’y suis, je vous rappelle également que Jean-Philippe Dugouin-Clément fut embauché à cette même époque du jugement rendu par Yves Jégo à la mairie de Montereau, sous le nom de jeune fille de sa maman.
Il y occupe encore aujourd’hui les fonctions de Directeur des Affaires générales, en même temps qu’être le Maire de Mennecy, suite à la démission de son papa.
http://www.mieuxamennecy.fr/?p=1593
Et je referme la parenthèse Dugouin).
1995 donc.
Yves Jégo décide de constituer une liste RPR pour ravir la mairie, à la surprise de la droite locale en place.
Cette liste est baptisée « Vivre au Confluent »
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Nous allons alors assister à un déchirement de la droite locale qui conduira à la création d’une autre liste de droite, conduite par Chantal Jamet, Maire-Adjointe à la culture sous le mandat de Claude Eymard-Duvernay qui soutient désormais Yves Jégo.
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Cette liste intitulée « Montereau Autrement », composée de monterelais de toutes sensibilités, y compris des sensibilités de Gauche, reproche à Yves Jégo d’être un parachuté, « de n’avoir aucune attache réelle avec la région, de n’avoir aucun sens des problèmes concrets, ni expérience de terrain. »
C’est Jean-Jacques Hyest, alors Député de la circonscription, et vice-président du Conseil Général qui s’exprime ainsi :
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Jean-Jacques Hyest, on le comprend, n’y va pas avec le dos de la cuiller !
Yves Jégo, dans sa campagne, va jouer la carte médiatique, déjà, et va se prévaloir de prestigieux soutiens :
On le voit entouré ici de Jean-François Mancel, alors Secrétaire général du RPR (il connaîtra par la suite bien des soucis.
Extrait de sa fiche Wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Mancel
« Jean-François Mancel alors président du conseil général, est l’objet d’un rapport de la chambre régionale des comptes de Picardie. Une série de procédures judiciaires visent alors sa gestion du département: Financement d’achats personnels par les ressources financières du Conseil général de l’Oise; (affaire EURO 2C: attribution de marché publics et soutien de sa société de parfums Séduire, jugée sur la forme par la cour européenne des droits de l’homme. »
Et je referme la parenthèse Mancel)
On reconnaît également Jacques Chirac.
Nous sommes encore dans ces années-là en présence du Chirac « du bruit et de l’odeur« , discours prononcé en 1991 :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_bruit_et_l%27odeur_%28discours_de_Jacques_Chirac%29
« Notre problème, ce n’est pas les étrangers, c’est qu’il y a overdose. C’est peut-être vrai qu’il n’y a pas plus d’étrangers qu’avant la guerre, mais ce n’est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d’avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d’avoir des musulmans et des Noirs […] Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte-d’or où je me promenais avec Alain Juppé il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! [applaudissements nourris] Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur [rires nourris], eh bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction.«
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Le verso du carton jégoïste est lui aussi riche d’enseignements :
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Agrandissement des deux encadrés :
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A ce jour, l’aménagement des berges, le tourisme fluvial ainsi que l’IUT sont restés dans les cartons…
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Deux listes à droite, donc.
Deux listes à gauche :
La liste du maire sortant Alain Drèze, curieusement intitulée « Montereau 2001″.
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La liste de José Ruiz, intitulée « Ensemble pour Montereau ».
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Et puis une liste d’extrême gauche menée par Alain Aucouturier.
(Je n’ai pas retrouvé de document à son sujet.)
Nous en étions donc à cinq listes.
Mais juste avant le premier tour, une grande interrogation planait.
Un interrogation qui allait avoir de grandes conséquences.
Le Front National allait-il présenter une liste ?
Didier Barry, rédacteur en chef de la République de Seine-et-Marne la posait en ces termes, cette question :
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Avec un agrandissement du dernier paragraphe :
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La liste FN serait assurément menée par Jean-François Jalkh, élu au conseil municipal.
Cette liste, on l’attendait, bien évidemment : le FN présentait des listes dans pratiquement toutes les municipalités un tant soit peu d’importance.
Alors six, ou cinq listes ?
Je vous répondrai demain.
Vous verrez que d’autres aussi avaient répondu, à l’époque.
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