CC2F : le maire, qu’on voit flancher, le long du contrat C.L.A.I.R.
Voici donc aujourd’hui un papier spécialement consacré à l’un des points les plus importants du dernier Conseil de la CC2F, notre Communauté de Communes du Fleuve et de la Rivière.
Il s’agit du contrat C.L.A.I.R. !
Délégués communautaires avec leur président le smartphone à la main
——-
Le Contrat C.L.AI.R., le Contrat Local d’Aménagement Intercommunal Rural, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’un contrat passé entre le Conseil général de Seine-et-Marne et la CC2F.
Le 3 avril dernier, le comité de suivi de ce Contrat local, au Conseil général, a pris acte du projet de territoire présenté par la CC2F, avec ses cinq axes :
- Un territoire à vocation inter-régionale
- Un territoire actif et innovant
- Une ambition de cadre de vie de son territoire
- Un territoire de nature et d’histoire
- Un projet pour un développement responsable et solidaire.
Ce contrat C.L.A.I.R. mit notre Député-Maire-ex-ARES-PR-UDI-plus-UMP-Avocat-346-544 dans tous ses états, et ce, pendant toute la soirée de lundi dernier, que ce soit lors du Conseil municipal à 18h00 ou lors du Conseil de la CC2F, à 20h00.
En effet, pour Yves Jégo, ces méchants et vilains socialistes du Conseil général font rien qu’à l’embêter, bloquent tout et volontairement, retardent à l’entendre le versement de la subvention qu’il estima ce soir-là aux alentours de 1,5 millions d’euros.
C’est à l’une de ces occasions-là que Léo Aiello, notre Conseiller général lui répondit « Mensonge !« , et peut-être même « Mensonges ! » au pluriel.
Et voici la preuve de ce, voire ces mensonges.
Le C.L.A.I.R. n’est pas bloqué, puisqu’il a été signé… vendredi dernier, le 29 juin, c’est à dire 4 jours après les deux conseils.
La subvention n’est pas de 1,5 million d’euros, mais bien de… 2.580.100 € !
Voici le rapport du Président du Conseil général qui le prouve :
—–
Une nouvelle fois, la tentative de victimisation du notre édilanous fait long feu : non, Yves Jégo n’est pas un martyre du socialisme départemental !
Mais le sujet était loin d’être clos.
——-
C’est Romain Senoble, Maire-Adjoint de Forges, qui devait mettre les points sur les « i » lors de sa « question diverse », en fin de conseil communautaire.
Romain Senoble précisa que la démocratie ayant parlé, le conseil communautaire ayant voté la candidature de la CC2F à ce contrat C.L.A.I.R., maintenant que la CG 77 avait retenu le projet et allait verser des subventions, il convenait d’en respecter toutes les clauses.
Et notamment celle qui précise que désormais, il devient purement et simplement impossible de détourner de sa fonction première un terrain agricole.
A ce moment, Yves Jégo coupa la parole à l’élu forgeois pour dire : « Je vois où tu veux en venir !« .
Romain Senoble ne se laissa pas autant démonter et poursuivit.
D’autant que, comme chef du service Foncier à la SAFER, il sait de quoi il retourne, en tant que spécialiste de ce dossier.
http://ile-de-france.safer.fr/
—–
Il montra qu’avec un tel contrat, il serait désormais impossible de transformer un terrain agricole en ZAC, comme cela a été fait à St Donain (Commune de Marolles-sur-Seine), ou au Bréau (Commune de Varennes)
Et bientôt au Bréau 2 ou 45 hectares de terres agricoles vont encore être détournées…
Dorénavant, enfonçant bien le clou, il affirma que de tels projets seraient refusés.
Moi, rejoignant l’apostrophe jégoïste citée un peu plus haut, je compris bien que dorénavant, acquérir un terrain agricole pour construire par exemple, allez au hasard, un parc d’attractions, même à la gloire de Napoléon, ceci relèverait de l’impossibilité totale.
De la même façon, à Marolles-Sur-Seine, transformer un terrain agricole en carrière, comme ceci se pratique depuis des années, ça aussi devient complètement impossible.
A Marolles, il y aura bientôt plus de trous d’eau que de terres agricoles…
Le message fut apparemment reçu 5/5 par notre édilanous et Philippe Levêque, Maire de Marolles-sur-Seine.
Là encore, on se quitta en se souhaitant de bonnes vacances, et en promettant de se revoir à la rentrée.
Il est à noter que depuis que tous les Conseils communautaires se déroulent dans l’ex-tribunal monterelais, c’en est fini des traditionnels et désormais passés de mode vins d’honneur et de fin de séance.
C’est toujours ça d’économisé.
————-
Demain, la suite de notre grand dossier consacré à l’A.A.V.I.M., L’Association d’Aide aux Victimes et de Médiation du Sud Seine-et-Marne !
Encore de grandes aventures jégoïstes en perspective !
—————-