Les femmes de dentiste
Pour cette nouvelle rubrique « Sur le vif », nous allons rester exactement sur le même sujet qu’hier, comme vous le prouvera cette video ci-dessous.
On y retrouvera pêle-mêle notre Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-UDI qui se compare à un dentiste, l’association ANTICOR qui lutte contre la corruption politique, un jeune député qui va jouer la transparence totale, un autre, Charles de Courson qui, en tant qu’ancien magistrat de la Cour des Comptes affirme solennellement : « Tout système non contrôlé conduit à des dérives. C’est inévitable.. »
Il suffit de cliquer sur la capture d’écran ci-dessous pour arriver sur le site de FranceTVInfo et de pouvoir juste après lancer les images en mouvement…
http://mobile.francetvinfo.fr/video-deputes-des-frais-sans-justificatifs_145041.mb
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Bon week-end !
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Des sous en moins à mieux employer…
Si vous êtes un tant soit peu en phase avec l’actualité nationale, vous savez certainement que M. Claude Bartolone, Président de l’Assemblée Nationale, a décidé d’entreprendre un grand chantier durant le temps de son mandat : il veut une chambre basse parlementaire beaucoup plus « transparente« , plus « exemplaire« , plus « ouverte » et plus « utile« , pour reprendre ses termes.
Pour ce faire, il se propose de faire adopter toute une série de mesures, qui vont donc toucher les 577 députés en général et notre Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-UDI-Avocat-346-544 en particulier.
Le discours de M. Bartolone se trouve ici, dans son intégralité :
http://presidence.assemblee-nationale.fr/media/conference-de-presse-du-president-claude-bartolone
Je vous propose aujourd’hui de détailler un peu tout ce qui a de bonnes chances de changer.
La mesure la plus symbolique est évidemment la baisse de 10% de l’IRFM, l’Indemnité de Représentation et de Frais de Mandats que percevait chaque parlementaire.
Dorénavant, Yves Jégo, comme ses collègues, et si la mesure est adoptée, devra voir cette indemnité baissée de 10%, et devra réaliser une déclaration sur l’honneur quant au bien fondé de son utilisation. (Je pense pour ma part que peu de parlementaires déclareront sur l’honneur que l’utilisation de cette indemnité a été mal employée… Mais bon…)
A l’heure actuelle, l’IRFM s’élève à 6412 euros par mois.
Son but initial est de permettre aux députés de « faire face aux diverses dépenses liées à l’exercice de leur mandat qui ne sont pas directement prises en charge ou remboursées par l’Assemblée« . Comme par exemple, payer le loyer d’une permanence, des fournitures, des frais de bouche lors des déplacements, etc.
Elle est virée sur un compte bancaire à part, et elle s’ajoute à la rémunération du député (7100 euros bruts par mois) et à l’enveloppe de 9138 euros qui paye ses collaborateurs.
En fin d’année, les députés peuvent reverser une part plafonnée de ce dernier budget vers l’IRFM.
Ca, c’est la théorie.
Dans la pratique, l’IRFM sert parfois à des usages très « domestiques « , très « personnels », on l’a encore vu récemment avec le député socialiste de l’Ardèche Pascal Terrasse (il faut savoir balayer devant sa porte, sans jeu de mots) qui vient d’être accusé d’avoir financé des voyages pour sa famille, etc, etc…
On sait aussi que parfois, l’IRFM sert à certains députés à se constituer un patrimoine immobilier.
Si l’on en croit la Commission pour la transparence financière de la vie politique, certains élus « stockent » ce qu’ils ne dépensent pas sans même songer à rendre leur reliquat en fin de mandat – jusqu’à 200 000 euros accumulés en cinq ans seulement.
Ce qui en fin de mandat, permet à certains députés de faire quelques « cadeaux » financiers dans certains petits villages de leur circonscription pour financer tel ou tel projet, dans l’hypothétique idée de faciliter leur réélection.
(Je parle toujours de manière générale sans viser personne, bien entendu.)
On pourra relire avec intérêt le papier daté de 2011, paru dans l’Expansion / l’Express, organes peu réputés gauchisants, un article intitulé « Les astuces des élus pour arrondir leurs fins de mois » :
Intéressant, non ?
Alors, bien évidemment, on peut regretter que M. Bartolone n’ait pas poussé la logique jusqu’au bout.
On aurait peut-être aimé que l’IRFM fût contrôlée par le fisc, ou la Cour des Comptes, afin de contrebalancer un peu la déclaration sur l’honneur dont je vous parlais un peu plus haut….
On aurait peut-être également aimé plus de transparence concernant les emplois familiaux.
René Dosière, député PS spécialiste des finances de l’exécutif en France, dans son dernier livre, « l’Etat au régime », que je vous recommande chaudement, évalue à 13 % ce nombre d’emplois familiaux à l’Assemblée nationale…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Dosi%C3%A8re
Et puis, il y a la réserve parlementaire…
Ah ! La réserve parlementaire !
L’an passé, ce sont 90 millions d’euros, tirés sur une ligne de crédits du ministère de l’intérieur qui ont été mis à la disposition des 577 députés.
Ils se répartissent entre eux cette “réserve parlementaire”, selon des critères opaques (d’ancienneté, d’étiquette politique, d’influence, etc.)
Là encore cette manne (je vous laisse faire la division…) permet également en fin de mandat de financer tel ou tel projet de sa circonscription, de façon tout à fait discrétionnaire, favorisant parfois le clientélisme… (Cf un peu plus haut, et je rappelle que je ne vise personne en particulier)
On aurait bien entendu aimé qu’une totale transparence fût faite…
M. Bartolone a parlé « d’évolution », pas de « révolution.
C’est sans doute mieux que rien.
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Avant de vous quitter pour aujourd’hui, je vous donne les références du livre cité dans mon papier du jour :
René Dosière – « L’état au régime » – Editions du Seuil – Paru le 20/09/2012
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Le blog de M. Dosière :
http://renedosiere.over-blog.com/
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Tirer la Couverture…
Je voudrais aujourd’hui vous communiquer une nouvelle série de chiffres qui viennent hélas une fois encore prouver la désastreuse situation sociale de Montereau-Fault-Yonne, notre chef-lieu de canton.
Ce données numériques viennent d’être publiées par l’INSEE, l’Institut National de la Science et des Etudes Economiques.
Si vous suivez régulièrement ce site d’actualité locale, vous savez que je publie chaque trimestre les chiffres catastrophiques du chômage à Montereau.
Vous savez également qu’en matière de revenus fiscaux, Montereau est la ville la plus pauvre de Seine-et-Marne.
Je vous avais relayé cet état de fait ici même :
http://yvespoey.unblog.fr/2012/04/17/montereau-morne-plaine-commune-la-plus-pauvre-du-77/
L’INSEE vient donc de publier le nombre de bénéficiaires de la CMU et de la CMUC, la complémentaire, dans les principales villes de Seine-et-Marne, et ce, pour l’année 2011.
Pour que tout le monde sache de quoi il retourne, voici la définition exacte de la CMUC, la Couverture maladie universelle complémentaire : c’est une protection complémentaire santé gratuite accordée aux personnes remplissant certaines conditions de résidence et de ressources.
http://vosdroits.service-public.fr/F10027.xhtml
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J’ai donc compilé les données issues de l’INSEE :
http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/donnees-detaillees/duicq/uu.asp?reg=11&uu=77403
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On arrive pour chaque commune sur un classeur EXCEL qui recense le nombre d’habitants de la commune et la population bénéficiaire de la CMUC.
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Il ne reste plus alors qu’à réaliser un autre tableau avec toutes les principales villes de Seine-et-Marne, ce que j’ai fait pour vous, et qui ressemble à ceci :
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Le résultat est sans appel : le taux de bénéficiaires monterelais de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire est le plus élevé de Seine-et-Marne.
Montereau là encore se classe en queue de peloton, malgré le fait que notre chef-lieu de canton soit une commune riche, paradoxalement, du fait de ses recettes fiscales quasiment multipliées par deux. On se souvient des lumineuses explications d’Henri Auclair, Conseiller municipal d’opposition ici même :
http://yvespoey.unblog.fr/2011/12/02/un-grand-livre-de-recettes/
Montereau est une ville riche parce qu’il y a beaucoup de pauvres, n’en finis-je pas de vous répéter.
C’est la triste réalité !
Triste réalité, parce qu’à chaque fois que je publie des chiffres monterelais désastreux, derrière eux, on trouve des familles, et notamment des enfants, qui souffrent.
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Un pour douche, douche pour un !
Vous, je ne sais pas, mais moi si.
J’aime les belles histoires, ces histoires qui font rêver, qui vous emportent dans d’étranges et lointaines contrées, qui vous dépaysent, qui vous enivrent de senteurs épicées, de parfums capiteux, ces histoires qui vous transportent et qui vous font oublier votre douloureuse condition humaine en cette triste vallée de larmes.
Des histoires, qui, comme de bien entendu commencent par la traditionnelle formule « Il était une fois ».
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Il était une fois dans une bourgade d’un pays à la fois très lointain et surtout très imaginaire, il était une fois donc, un modeste fonctionnaire du Ministère de l’Instruction publique qui se prit d’une réelle passion pour la bicyclette.
Il aurait pu contracter le virus du tir au pistolet Beretta, de la chasse à courre, de l’élevage des ânes, des trois réunis, mais non.
Lui, ce qui lui tomba dessus sans crier gare, ce fut la passion de la petite reine.
Quand j’écris « sans crier gare », je m’avance un peu.
La lutte contre le réchauffement climatique, le désir de réaliser quelques substantielles économies de carburant pétrolier (il était de notoriété publique que les fonctionnaires du Ministère de l’Instruction publique de ce pays imaginaire ne fussent pas au top en matière de grilles salariales), tout ceci lui fit s’acheter une magnifique et rutilante bicyclette fabriquée dans le nord du pays imaginaire en question.
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Pour être tout à fait complet, il faut préciser qu’une mésaventure avait fait que durant les dernières grandes vacances (il était également assez connu que les fonctionnaires du Ministère de l’Instruction publique de ce pays imaginaire étaient assez bien lotis en matière de vacances estivales), durant les dernières grandes vacances, donc, il avait dû être opéré du genou et n’était plus comme Obélix porteur de ménisque.
En allant rééduquer son genou, en chantant le célèbre tube d’Eddy Mitchell, un genre de ménestrel local plus ou moins sur le retour (« Elle était ma kiné comme une star de ciné« ), notre modeste fonctionnaire apprit de la bouche de Floriane (vous ai-je dit que la kiné en question s’appelait Floriane ? Non ? Elle s’appelait Floriane…), il apprit que pédaler assidûment serait très bénéfique pour compléter les doux massages florianesques.
(nb : ce n’est pas Floriane qui est représentée…)
Et c’est ainsi que la rentrée scolaire étant arrivée, il se rendit quotidiennement de son domicile à son établissement scolaire à bicyclette.
Se posa alors un sérieux problème.
Notre héros se rendit compte du fait que le pays était certes lointain et imaginaire, mais surtout riche en plateaux et autres cuestas, et que grimper les côtes à bicyclette entraînait une importante production de sueur, générant par conséquent une sudation odoriférante l’obligeant à se doucher sur place s’il ne voulait pas que les mouches et autres diptères proliférassent dans son bureau tout au long de la journée.
(Sans compter que ses collègues auraient pu se détourner de lui, repoussées par un parfum à faire tomber en pâmoison un troupeau de chèvres.)
En outre vous devez comprendre bien évidemment qu’en tant que fonctionnaire, il ne pouvait avoir recours à des produits plus ou moins prohibés à base d’EPO ou d’amphétamines, du genre de ceux qui avaient obligé le célèbre Armstrong de son prénom Lance à se voir déchu de plusieurs titres de compétitions cyclistes dans le pays voisin.
Oui, une douche sur le lieu de travail ne serait pas superflue.
N’habitant pas la cité merveilleuse au sein de laquelle il travaillait depuis plus de vingt-huit ans, il décida d’écrire au bourgmestre de la ville afin de lui demander deux choses, afin de ne pas pénaliser le contribuable local de l’utilisation de l’eau purificatrice :
- le prix du mètre cube d’eau locale
- l’ordre auquel il devrait libeller son chèque.
Las ! Ne voilà-t-il pas que le bourgmestre prit très mal cette initiative et cette missive du coureur cycliste novice.
Il faut vous dire aussi, et c’était notoire, que le bourgmestre avait un caractère assez vindicatif et que ce qu’il fit par la suite, il l’avait déjà fait, et qu’il n’en était donc pas à son coup d’essai.
Le bourgmestre écrivit à la hiérarchie du modeste fonctionnaire pour se plaindre de cette histoire de mètre cube d’eau et de douche.
« M’dame, y fait rien qu’à m’embêter« , tel fut en substance le thème de la plainte…
C’est qu’il avait en même temps tout un lot de projets plus ou moins importants à mener pour la région comme l’élaboration d’un parc d’attractions hypothétiquement financé par les Emirats arabes unis, et consacré à Ravaillac, instituteur de profession et qui mourut écartelé.
Un beau matin, le téléphone sonna dans l’école du modeste fonctionnaire : la hiérarchie lui demanda des explications, avec dans la voix, comme une espèce de sourire amusé, d’hilarité contenue, de joie intérieure.
Notre héros expliqua donc qu’il ne voulait pas léser le contribuable de la ville où il travaillait, et que de toute façon, s’il n’avait pas prévenu le bourgmestre et que si ce dernier avait appris l’utilisation de l’eau, il aurait probablement et également écrit à la hiérarchie.
Et la hiérachie de se fendre d’une lettre de réponse au bourgmestre, car il était communément admis que, dans ce pays lointain et imaginaire, s’il y avait bien un Ministère qui répondait aux bourgmestres en colère, c’était bien celui de l’Instruction publique.
Comme j’aurais aimé pouvoir terminer ma belle histoire de la manière dont se terminent normalement toutes les belles histoires !
Comme j’aurais aimé pouvoir écrire qu’ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants…
Je crois que ça ne va pas être possible !
Ah ! J’allais oublier !
Il va de soi que toute ressemblance avec des personnages réels ou ayant existé ne saurait être que fortuite !
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Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU.
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Pas du genre à faire les choses à Poitiers !
En ce moment, il n’aura guère échappé au fidèle lecteur Flambergien que notre Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-UDI-Avocat-346-544 a entrepris comme une espèce de tournée dans les provinces françaises.
On se souvient en effet de la remarquée visite-soutien au désormais célèbre Jacques Bourbousson qui est ce que la tour penchée est à Pise, et qui va devoir à ce site local d’information une renommée quasi internationale…
C’était ici :
http://yvespoey.unblog.fr/2012/09/10/aller-faire-le-jacques/
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Puis, tout récemment, notre édilanous est allé faire un petit tour du côté de Poitiers en général et au Futuroscope en particulier.
Non pas pour s’y amuser, mais pour « consulter ».
Ce n’est pas moi qui le dis, mais un papier du Parisien en date du 13 septembre dernier.
Et pourquoi not’ bon Maire va-t-il consulter au Futuroscope ?
Dame !
C’est qu’il pense toujours à son projet de Napoléonland, et qu’il a donc décidé de se tourner vers les professionnels de la profession pour aller leur demander conseil.
C’était ici :
Le journaliste (ou la journaliste, on ne sait pas) nous apprend que notre DM-ex-ARES-PR-plus-UMP-UDI-A-346-544 a été rencontrer M. Dominique HUMMEL, patron des lieux pour savoir comment on s’y prenait quand on voulait faire un parc d’attractions.
On y écrit qu’en fait c’est pour « booster » le projet.
Le projet est tellement à « booster » que le papier se termine ainsi, d’une façon assez lapidaire et en cinq mots :
« Reste à trouver un investisseur.«
Il n’y a pas un sou, pas un kopeck, pas un fifrelin pour financer le tout, c’est vous dire si pour « booster », il va falloir « booster »…
Si quelqu’un a des antennes au Qatar, il peut toujours transmettre…
C’est sans doute pour cette raison que lundi soir, (j’écris ce papier dimanche à 19h15), au conseil municipal monterelais sera évoqué l’adhésion à l’ABEILLE, l’Association pour Bâtir une Entreprise Internationale de Loisirs sur l’Empereur et son époque, l’association dédiée à la promotion du Jégoland.
J’en étais là de mes réflexions, quand je tombai sur un site d’informations costa-ricaines qui posait fort justement une judicieuse question à propos de ce parc.
Car oui, au Costa-Rica, on s’est étonné que l’on pût consacrer un parc d’attraction à l’ogre Corse.
C’était ici, un papier traduit en anglais et intitulé « Bonaparte Makes a Comeback as Mickey Mouse« , « Le grand retour à la Mickey Mouse de Bonaparte !«
http://www.insidecostarica.com/dailynews/2012/march/29/thismuchiknow12032901.htm
L’article, vraiment excellent, et que je vous conseille vivement, montre bien le paradoxe de ce parc en citant quelques prestigieux magazines internationaux :
« An American historian has theorized that Napoleonland is a desperate symbolic gesture by the French to reclaim their long-vanished international stature. Time magazine put Napoleonland at the top of its list of the “World’s Weirdest Theme Parks.«
« Un historien américain a montré que ce Napoléonland est un geste symbolique français désespéré pour tenter de retrouver leur stature internationale depuis longtemps disparue. Le Time magazine a classé le Napoléonland en tête de la liste des Parcs à thème les plus étranges.«
Ah ! C’est que ces gens d’outre-atlantique ne savent pas que not’ bon maire a besoin de promettre de l’emploi, encore et toujours, pour encore et toujours effacer son désastreux bilan en la matière.
Car les promesses passées du genre « 1000 jours pour 1000 emplois » furent calamiteuses.
Alors, moi, je me suis posé une question.
Pourquoi aller se déplacer à Poitiers, alors qu’à Marne-La Vallée, nous avons tout ce qu’il faut sous la main, sous la forme de Disneyland Paris ?
Bon évidemment, il faudrait prévoir quelques aménagements et quelques concessions :
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A demain ! Je passerai les commandes à M. HOU qui vous racontera une belle histoire.
Car je crois savoir qu’il aime les belles histoires…
Vous savez, celles qui commencent par « Il était une fois… »
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Allez donc rendre service !
Vendredi dernier, voici le flyer municipal qu’une employée tout autant municipale avait cru bon de déposer en plusieurs exemplaires dans l’école élémentaire monterelaise que je dirige…
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La municipalité de Montereau organise donc des ateliers pour les parents.
Ayant un peu de temps libre le soir même, je décidai d’aller assister au premier de ces ateliers, marquant ainsi mon intérêt pour cette action.
En effet, je le dis à la fois sans ambages, le plus sincèrement possible et tout de go, je trouve que c’est une bonne idée de vouloir aider les parents dans ce métier qui est probablement le plus difficile au monde : élever ses enfants.
J’arrivai donc à 17h05 sur le lieu de l’atelier intitulé « Aider son enfant à grandir« .
J’y fis la connaissance de la responsable de cette action, Mme Agnès Belarbi.
Je me présentai, et allai m’assoir avec les trois parents participant ce soir là.
On vit arriver Bernard Buzy prendre une photo probablement pour la presse locale.
L’atelier de parole allait être animé par Audrey, une jeune psychologue de l’association Ecole des Parents et des Educateurs (Sud 77)
http://www.ecoledesparents.org/
Elle nous révéla que son association avait été fondée en 1929, et que la section sud-seine-et-marnaise avait vu le jour en 2004.
Audrey continua donc sa présentation en ayant l’honnêteté intellectuelle de préciser qu’elle même n’avait pas d’enfants mais que de par son métier, elle était en contact avec de nombreuses familles et de nombreuses situations la mettant en présence avec des enfants.
Puis, un « tour de chaise » eut lieu, et chacun se présenta également, y compris votre serviteur.
Audrey proposa que chacun s’exprimât librement.
Une maman prit la parole.
Comme je le pensais, à deux semaines de la rentrée scolaire, c’est un problème lié à l’école qui démarra le débat.
Cette maman d’une petite B. , inscrite au CP cette année, n’arrivait pas à lui « faire faire ses devoirs« . (Je cite les propos, et j’ai changé l’initiale de l’enfant.)
La petite étant présente, Audrey, la psychologue, eut le professionnalisme de demander à B. qui était présente, si le fait de parler d’elle devant d’autres personnes n’allait pas la gêner.
B. répondit non de la tête.
S’en suivirent des prises de paroles fort intéressantes, et à mon tour, je me permis d’entreprendre dans un premier temps de définir le concept de « devoirs » à l’école élémentaire.
A ce moment là, la porte s’ouvrit brusquement, et l’on vit apparaître Mme Jocelyne Castellain, adjointe au maire, suivie comme son ombre par M. Sauerbach, que je vous ai déjà présenté, qui travaille au cabinet du maire et qui est par ailleurs élu d’opposition UMP à Viry-Châtillon.
Audrey, la psychologue, se montra très étonnée (c’est un euphémisme) de cette intrusion dans un lieu d’échange de parole, et le dit très clairement.
L’intervention de Mme Castellain fut simple : elle voulait savoir ce que je faisais là.
Mme Belarbi lui expliqua. L’adjointe, le membre du jégoïste cabinet et elle même sortirent de la pièce.
Audrey et les parents étaient assez ahuris.
Puis Mme Belarbi me demanda de venir rejoindre le petit groupe.
Mme Castellain ne comprenait pas ma présence, car « je n’avais rien à y faire« . (Je la cite)
Je lui dis tout ce que je vous avais expliqué en début d’article, et lui indiquai que la présence (bénévole) d’un directeur d’école dans le cadre d’un débat pour « aider les enfants à grandir » ne me paraissait pas totalement infondée.
Je lui rappelai également que j’assistai par exemple chaque année à l’installation du Conseil municipal des enfants, un samedi matin.
Mme Castellain eut alors l’argument qui me fit hurler de rire intérieurement :
« Nous avons voulu que ces débats pour les parents soient déconnectés de l’école« .
C’est donc ainsi que pour la municipalité de Montereau, quand on organise des débats déconnectés de l’école, on les organise… dans les écoles, et dans une salle de classe du CM2 !
Je vous jure que je n’invente rien !
La preuve, le verso du flyer :
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Décidant de couper court à la vraie raison de la venue des jégoïstes représentants, et ne voulant pas mettre Mme Belarbi dans l’embarras, je rangeai mes affaires et partis, non sans m’être excusé auprès d’Audrey la psychologue, auprès des parents présents, et en leur précisant que mon devoir de réserve de fonctionnaire de l’Education Nationale m’empêchait de leur dire ce que je pensais de tout ceci.
Tout ceci ne vous rappelle rien ?
En février de cette année :
http://yvespoey.unblog.fr/2012/02/27/problemes-a-la-reunion/
Et en avril 2007 :
http://yvespoey.unblog.fr/2007/04/28/cest-les-nerfs/
A demain !
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De Bayonne ou de Paris ?
RAPPEL
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Arrêt du chantier du pôle chirurgical et mère-enfant de l’Hôpital de Montereau.
http://yvespoey.unblog.fr/2012/09/20/pole-mort/
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De Bayonne ou de Paris ?
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Quand on roule à vélo dans Montereau, et c’est ce qui constituera notre habituelle rubrique « Sur le vif », on tombe parfois sur des images assez étranges, voire surréalistes…
J’en veux pour preuve ce feu rouge, dans le faubourg St Maurice.
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Vous allez me dire que oui, c’est un feu rouge, bon, et alors !
Ce qui m’a interpellé, c’est le petit autocollant tout à fait surréaliste qu’on voit très bien lorsqu’on se trouve sur une selle de bicyclette :
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Je ne sais pas qui a collé ce message, je ne sais pas s’il y a une revendication quelconque, je ne sais pas ce que Freud penserait de cette phrase, mais le caractère surréaliste du message m’a assez amusé !
Attention, hein !
Je n’ai pas dit de passer à l’acte et d’obéir à l’injonction ! On ne frappe pas sa maman, ni avec un jambon, ni avec autre chose !
Bon week-end et à lundi !
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Encore un avis de déchets…
RAPPEL
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Arrêt du chantier du pôle chirurgical et mère-enfant de l’Hôpital de Montereau.
http://yvespoey.unblog.fr/2012/09/20/pole-mort/
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Encore un avis de déchets…
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Décidément, je me demande si notre canton ne va pas devenir la terre de prédilection des déchets en tous genres.
Rassurez-vous, ô Flambergiens à la mine horrifiée, je ne vise personne en particulier, mais plutôt une pancarte qui vient de faire son apparition tout près de Montereau.
C’est en tout cas à quoi je pensais en traînant mes guêtres très récemment à St-Germain-Laval en général et à Merlange en particulier.
En effet, après le fameux et désormais célèbre épisode de la déchetterie salinoise du SIRMOTOM qui ne vit pas le jour grâce à deux habitants vigilants, voici ce qu’on pouvait apercevoir à Saint-Germain-Laval ces derniers jours ici-même, sur un terrain appartenant à la CC2F, notre Communauté de Communes du Fleuve et de la Rivière :
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On pouvait donc apercevoir ceci un peu au Nord-Ouest de l’ancienne briqueterie Chopin :
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Sur l’ancien panneau de la CC2F était placardée une pancarte annonçant l’ouverture d’une déchetterie.
Quelques jours plus tard, il est à noter que cette pancarte était désolidarisée du grand panneau :
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(On remarquera au passage qu’il reste encore le logo de l’opération « 1000 jours 1000 emplois », une opération qui restera au fiasco ce que la cancoillote est à la Franche-Comté…)
Agrandissement du panneau vert :
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Ne cherchant pas ce que signifiait D.I.B., j’ai « googlé » ce sigle et j’ai trouvé ceci :
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« Pour être classifié banal, ce type de déchets ne doit pas être souillé.«
Ne doutons pas que l’entreprise J.M.D. veillera à ce que les D.I.B. ne soient pas souillés, et ne proviennent ni des filières de santé, ni des filières agricoles.
Alors évidemment, une petite question me vient à l’esprit.
Est-ce que dans le coin, on n’aura pas bientôt plus de quoi entreposer ou brûler les déchets que nous en produisons ?
Est-ce que par hasard, on ne serait pas en train de devenir comme une espèce de poubelle locale ?
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Pôle mort géographique…
Si vous êtes Monterelais, ou si vous avez eu besoin de vous rendre récemment à l’hôpital de notre chef-lieu de canton, comme par hasard juste avant les élections législatives, vous n’avez pu manquer de remarquer l’apparition du panneau ci-dessous sur le chantier arrêté de l’hypothétique futur pôle chirurgical et mère-enfant.
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Selon mes informations, et après recoupement, ce chantier sera définitivement arrêté !
La promesse jégoïste, comme beaucoup, aura fait long feu !
C’est évidemment la conséquence d’un dossier très mal engagé qui, de plus, pourrait coûter aux contribuables monterelais la bagatelle de 13,5 millions d’euros !
Pour rien !
Mais reprenons depuis le début l’histoire étonnante de ce chantier démarré en juin 2011, et stoppé net en octobre de la même année suite à une intervention logique de l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France…
Notre Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-PR-Avocat-346-544 avait décidé de passer en force en démarrant ce chantier, en y posant médiatiquement la première pierre, sans attendre l’avis de l’Agence qui logiquement diligentera une mission d’évaluation de l’offre en place à Montereau.
L’ARS mettra alors en avant une recomposition de l’offre de soin dans le sud Seine-et-Marne : « Les projets en cours, ou à venir, à Melun, Montereau et Fontainebleau nécessitent une mise en cohérence. » Elle pointera en outre les difficultés de recrutement du CH de Montereau et une sous-utilisation de son patrimoine immobilier.
Je vous avais raconté toutes ces péripéties ici même :
http://yvespoey.unblog.fr/2011/10/17/a-vot-sante/
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Je me répète, tout ceci résultait de la jégoïste volonté de passer en force face à l’Agence Régionale de Santé, la nouvelle structure mise en place suite à loi Bachelot… Une loi que la majorité gouvernementale à laquelle notre édilanous appartenait avait pourtant votée !
Résultat des courses : le chantier fut purement et simplement arrêté !
C’est un chantier important, j’en veux pour preuve le site du maître d’oeuvre, le cabinet d’architecture « Hall-Idasiak« , qui évalue son coût à 28.704.000 euros !
http://www.hall-idasiak.com/reference/centre-hospitalier-de-montereau-77
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L’entreprise BOYER chargée de la construction, et qui a donc dû tout arrêter, retirer toutes ses installations, donne également des précisions sur son site :
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Très récemment, le couperet est tombé !
Toujours selon mes sources, et vous savez qu’ici, elles sont fiables, j’ai appris que le pôle chirurgical et le pôle mère-enfant ne verraient jamais le jour à Montereau.
Pire.
Le chantier aurait déjà coûté 3,5 millions d’euros.
Pire encore.
Logiquement, des pénalités devraient être versées, c’est la procédure lorsque des chantiers sont arrêtés, de l’ordre de 10 millions d’euros.
Ce qui fait que, comme je le disais au début, les Monterelais risquent de devoir débourser 13,5 millions d’euros pour un projet qui ne verra pas le jour.
J’imagine mal en effet comment la ville de Montereau, et elle seule, pourrait débourser encore 30 millions d’euros pour terminer les travaux.
Alors évidemment, si tout ceci se vérifiait, il ne faudrait pas chercher très loin le responsable !
En voulant passer en force, Yves Jégo porterait à mes yeux l’entière responsabilité de ce gâchis.
Pourquoi passer en force me direz-vous, sans attendre l’avis de l’ARS ?
Parce que le temps passait et que les élections se rapprochaient… Il fallait des réalisations, puis, devant le coup de frein, des promesses, d’où la banderole jaune de la pancarte ci-dessus…
Bien entendu, nous pourrions alors nous attendre à la lancinante et sempiternelle plainte de not’ bon maire du « C’est pas moi et on fait rien qu’à m’embêter !« , accusant l’ARS Ile-de-France dirigée par le méchant Claude Evin d’avoir voulu casser le jégoïste joujou.
En tout cas, ceux qui ont cru encore et toujours à une promesse d’Yves Jégo, ceux-là en seront encore pour leurs frais.
Ceux qui ont cru qu’en allant voir et quémander auprès de Xavier Bertrand, ex-ministre de la santé, tout allait s’arranger, ceux-là se sont caché la réalité…
J’ai appelé l’hôpital, hier matin, j’ai laissé mon N° de portable, mes coordonnées, j’ai rappelé hier après-midi, pour avoir l’avis de M. Slama, Directeur… Les deux fois, il était en rendez-vous extérieur…
Encore un dossier qui échoue !
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Une aumône de croissance ?
Je voudrais vous démontrer aujourd’hui comment fonctionnait notre Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-UDI-Avocat-346-544 quand il était dans la majorité présidentielle.
Oui, quelle était donc sa conception de la fonction de Député soutenant sans réserve le gouvernement sarkozyste de l’époque ?
C’est encore une fois un articulet de sa jégoïste propagande qui curieusement, m’a fourni matière à vous faire perdre encore aujourd’hui un peu de votre précieux temps.
Nous allons diriger aujourd’hui nos pas à Aubepierre-Ozouer-Le-Repos, charmante commune de la troisième circonscription de Seine-et-Marne, dans le canton de Mormant, dans laquelle le maire M. Cuypers a eu certaines difficultés.
http://www.um77.asso.fr/annu/Fiche_Mairie.php?id=10
La preuve, le passage en question du MVE :
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Notre édilanous a donc utilisé son ex-méthode préférée, aller chercher un peu de sous afin de « soutenir la commune dans ses projets de développement« .
Bon, évidemment, cette manne, non pas céleste mais jégoïste, est arrivée au printemps dernier, c’est à dire juste avant les élections, en tout cas les élections législatives.
J’en profite pour vous rappeler pendant que j’y suis que M. Cuypers figurait sur la liste UMP aux dernières élections sénatoriales de 2011…
Et je referme ma parenthèse.
Pas besoin d’être grand clerc pour deviner la raison de ce subit besoin d’aider une commune qui à l’époque n’était pas dans la circonscription d’Yves Jégo, pas besoin d’être grand clerc pour comprendre le but de l’opération…
(Car je rappelle qu’à l’époque, le canton de Mormant ne figurait pas dans la 3ème circonscription !)
La méthode consista donc à aller chercher des sous (50.000 euros) directement au Ministère du Budget.
Bien entendu, dans l’article, notre édilanous a bien pris la précaution de débuter par « A la demande de son Maire« …
Un Maire qui (j’enfonce bien le clou) ne relevait pas de la 3ème circonscription, à l’époque, pour cause de redécoupage !
Non, décidément non, la méthode électoraliste ne trompera personne…
Mais au fait, la stratégie a-t-elle payé ?
Jetons un coup d’oeil aux résultats électoraux d’Aubepierre aux législatives de juin dernier :
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Le second tour :
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Pour payer, ça a payé… Sans commentaires…
Mais bien entendu, ce temps-là est terminé.
Plus d’accès aux ministères…
Plus de « subvention exceptionelle« . (Dans la circonscription en général et dans notre canton en particulier…)
Plus de soutien financier.
Il est dans l’opposition !
Je n’en finis pas de vous le répéter : à quoi va donc servir notre DM-ex-ARES-PR-plus-UMP-PR-A-346-544 ?
Ceux qui ont voté pour lui devraient sérieusement réfléchir à cette question…
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Ne manquez pas le papier de demain.
Nous verrons une nouvelle fois qu’un important dossier monterelais et une promesse d’Yves Jégo auront bien du plomb dans l’aile…
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