Retour du BLED !

Vous le savez, ce site d’informations est également destiné à rendre quelques menus services en tous genres.

La rentrée ayant eu lieu, je vous propose aujourd’hui une petit moment de formation continue en matière d’orthographe.

Il m’a semblé en effet assez normal de pouvoir assurer cette mission de service public, notamment envers un certain élu monterelais qui distribue aux élèves monterelais et en début d’année scolaire des crayons, des stylos ou bien des dictionnaires en fin de mois de juin.

Nous allons prendre quelques exemples bien concrets, de manière à nous situer dans une démarche pédagogique hypothético-déductive.

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C’est ainsi qu’on n’écrit pas « des plans sociaux tout aussi important« , mais « des plans sociaux tout aussi importants… ».

On n’écrit pas « des paparaziis qui n’avait aucun mal pour faire des clichés du Président normal », mais « des paparazi qui n’avaient aucun mal pour faire des clichés du Président normal… ».

On n’écrit pas « le conseil municipal a récemment délibéré et prévu les financement de la rénovation », mais « le conseil municipal a récemment délibéré et prévu les financements de la rénovation ».

On n’écrit pas « Il est dommage que le représentant du Parti socialiste n’ai pas juger utile… », mais « Il est dommage que le représentant du Parti socialiste n’ait pas jugé utile… ».

On n’écrit pas « Yves Jégo est arrivé en tête dans les quatres cantons », mais « Yves Jégo est arrivé en tête dans les quatre cantons ».

On n’écrit pas « Félicitation à Yves Jégo et à tous ceux qui l’on entouré », mais « Félicitation à Yves Jégo et à tous ceux qui l’ont entouré ».

On n’écrit pas « Le Conseil général n’a pas souhaité anticipé… » mais « Le Conseil général n’a pas souhaité anticiper… »

On n’écrit pas « Les installations pourront être aussi utilisés » mais « Les installations pourront être aussi utilisées« .

On n’écrit pas « Si M. Auclair était moins obtus et pétris de certitudes » mais « Si M. Auclair était moins obtus et pétri de certitudes ».

Je peux tenter également une petite remise à niveau en matière de vocabulaire.

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On n’écrit pas « Relan d’une campagne électorale », mais « Relent d’une campagne électorale ».

On n’écrit pas « Ce qui a permis de constater qu’il parlait s’en savoir » mais « Ce qui a permis de constater qu’il parlait sans savoir »

Pendant que j’y suis, je peux rendre également service en matière de conjugaison…

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On n’écrit pas « La nouvelle salle s’appelera« , mais « La nouvelle salle s’appellera« .

On n’écrit pas « M. Auclair aime rappeler, dès qu’il le peut, qui l’est contre », mais « M. Auclair aime rappeler, dès qu’il le peut, qu’il est contre ».

Mais voici qu’arrive ma contribution préférée :

On n’écrit pas « Le conseiller général l’interrompa« , mais « Le conseiller général l’interrompit« .

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Alors évidemment, je vous entends vous demander « mais où a-t-il été pêcher tout ce festival, ou a-t-il donc déniché ces ineffables perles ? »

Ces exemples sont tirés du magazine « Entre-nous« , dont le rédacteur-en-chef n’est autre que M. Jean-Marie Albouy, le premier adjoint de notre Député-Maire-ex-ARES-PR-Plus-UMP-UDI-Avocat-346-544.

En effet, un fidèle Flambergien, qui fut naguère Hussard noir de la République, a relevé dans ce petit journal de 8 pages 33 fautes d’orthographe, soit une moyenne de 4,12 par page.

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Ainsi est vraiment démontrée la nécessité d’une école de la deuxième, voire troisième ou quatrième chance.

Et je n’ai parlé aujourd’hui que de la forme…

Si vous saviez ce qu’il en est du fond !

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