Yves Jégo met en cause une journaliste du Service Public !
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Les rubriques « Sur le vif » se suivent et se ressemblent…
Hélas…
Un nouveau commerce emblématique du centre-ville va procéder à sa liquidation totale.
Je veux bien sûr parler du magasin « …………………………………….. »
(NB : l’article a été rendu anonyme à la demande du propriétaire du magasin.)
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Ce magasin existait depuis au moins une vingtaine d’années, si ce n’est plus…
Il se situe juste à côté de ……………………………………………………….. .
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Mais pas de panique, pour la municipalité monterelaise, tout baigne.
Tout va bien, dormez tranquilles…
Je repose encore la traditionnelle question :
Qu’est-ce qui remplacera « …………………………………. » ?
Un coiffeur, un agent d’assurance, ou un local de l’Ecole de la 2ème chance ?
Bon week-end, avec une heure de plus !
Je termine avec un conseil : en octobRE, on REcule les aiguilles des montres, en AVril, on les AVance !
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Je vous donne rendez-vous non pas lundi mais la semaine suivante.
Profitez-en pour réviser vos fondamentaux dans le petit précis de jégologie ci-dessous :
http://yvespoey.unblog.fr/2007/02/04/petit-precis-de-jegologie/
Bonne semaine !
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Devoir de réserve…
Dans son édition du 17 octobre dernier, le Canard Enchaîné révélait une information très mais alors très intéressante.
Pour l’année 2013, notre Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-UDI-Avocat-346-544, comme ses 576 collègues du Palais Bourbon, pourra dépenser 130.000 euros au titre de la Réserve parlementaire.
Si l’on sort sa calculette, on comprendra donc que ce sont 75.010.000 euros qui seront ainsi attribués pour « les bonnes oeuvres » des députés français.
(Pour info, nous approchions les 90 millions d’euros l’an dernier…)
La réserve parlementaire, comment ça fonctionne dorénavant ?
J’ai utilisé sciemment l’adverbe « dorénavant« , puisque dans le cadre de la réforme de cette prérogative qu’est la réserve parlementaire, quelques changements importants sont intervenus.
On l’aura compris, à partir de 2013, ces crédits sont divisés en parts égales entre les députés.
(Auparavant, de savants et compliqués calculs, suivant des critères assez opaques étaient mis en oeuvre au sein de chaque groupe parlementaire.
Désormais chaque parlementaire est à la même école.
C’est ainsi que notre édilanous pourra attribuer ses 130.000 euros soit à des associations, soit à des collectivités locales.
Il devra, à la fin de chaque exercice budgétaire, publier les projets financés.
(Ca, ça risque d’être très intéressant, suivez mes regards…)
Not’ bon maire a eu jusqu’au vendredi 19 octobre pour transmettre ses demandes quant à l’utilisation de cette manne financière. Ensuite, ces souhaits seront à leur tour transmis au rapporteur général du budget, le socialiste Christian Eckert.
Les attributions aux associations ne pourront être inférieures à 1.000 euros.
Seules 4 associations pourront bénéficier des dossiers jégoïstes de subvention issus de la réserve parlementaire.
Quant aux subventions pour les collectivités territoriales, voici ce qui est désormais précisé :
« Les aides aux collectivités sont limitées à 50% des travaux hors taxes et ne concernent que les investissements.
Les travaux ne doivent pas être commencés avant l’octroi de la subvention.«
(Ce dernier point rappellera à Yves Jégo qu’on ne peut pas par exemple commencer les travaux d’un hôpital sans l’accord et les euros de l’Agence Régionale de Santé… Et je referme ma parenthèse…)
C’est début janvier que le rapporteur général du budget fera connaître à notre DM-ex-ARES-PR-plus-UMP-PR-A-346-544 la liste et le montant des opérations retenues.
Il lui appartiendra ensuite de « finaliser la constitution des dossiers complets et de les transmettre aux ministères concernés qui prendront les arrêtés correspondants ».
Après quoi, notre édilanous devra patienter « dans un délai de l’ordre de trois mois » pour obtenir la réponse de validation des projets par les ministères consultés.
Voici la lettre de Bruno Le Roux, Président du Groupe socialiste à l’Assemblée nationale qui m’a servi à rédiger ce papier du jour.
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Ah ! Combien de nouveaux projets dans la circonscription vont-ils bénéficier de la manne de notre édilanous ?
Combien de cantines municipales, combien d’équipements nouveaux, combien de salles des fêtes seront en partie financés par les subventions jégoïstes, quelles associations toucheront le tant convoité jackpot ?
A partir de l’année prochaine, nous le saurons, et sans aucune ambiguïté.
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Same players shoot again !
Vous savez ce que c’est, dans les dîners familiaux, il y a toujours un moment ou l’un des convives se met à parler politique et où les membres d’une famille en viennent pratiquement aux mains, convaincus qu’ils sont de la justesse de leur point de vue.
C’est déjà, semble-t-il , ce qui est en train d’arriver dans la grande famille de l’UDI, l’Union des Démocrates Indépendants, dont le congrès fondateur se tenait… dimanche dernier.
(Un congrès au passage pour lequel M’sieur Borloo avait cru bon de réquisitionner un p’tit jeune, je veux bien sûr parler du fringant Valéry Giscard D’Estaing qui est vraiment en politique un perdreau de l’année.)
Et c’est vrai que pour un nouveau parti, pour une nouvelle famille politique qui veut faire bouger les lignes, c’est vrai que faire appel à celui qui écrivait avoir bien connu Lady Di et les volcans, c’est un peu comme si l’équipe du PSG s’en allait recruter Raymond Kopa au prochain mercato, pour vous donner un ordre d’idées…
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Mais revenons si vous le voulez bien aux désaccords qui agitent déjà l’UDI âgé quand même âgé de… cinq jours.
Ces couacs sont intervenus suite à la déclaration de Marisol Touraine, ci-devant ministre de la santé.
Pour elle, il nous faut expérimenter d’ici la fin de l’année ce qu’il est convenu d’appeler des salles de shoot, c’est à dire des salles de consommation de drogue, comme ça se fait par exemple aux Pays-Bas, en Allemagne, en Espagne, au Luxembourg en Norvège ou en Suisse.
C’est le quotidien Libération qui nous retransmettait le point de vue de certains personnels de notre classe politique.
C’était ici, lundi dernier :
A l’UDI, donc, on est divisé.
Voici l’avis de Rama Yade, Vice-Présidente du Parti radical :
« On peut toujours expérimenter, c’est un signe de pragmatisme et d’ouverture d’esprit.«
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Voici maintenant ce que pense Chantal Jouanno, Sénatrice UDI, même si elle n’est pas favorable à ces endroits :
« Ça pourrait avoir des justifications sur le plan sanitaire de dire qu’il y a des salles dans des endroits médicalisés, à côté d’hôpitaux, pour que les gens consomment dans bonnes conditions et éviter les overdoses. Mais pour autant on a développé des programmes de substitution on a un taux d’overdose très inférieur à d’autres pays ».
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Un autre partisan UDI de l’expérimentation de ces salles de shoot, c’est le sénateur UDI de Paris Yves Pozzo di Borgo et Conseiller de Paris.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Pozzo_di_Borgo
Lors du dernier Conseil de Paris en date, l’équivalent de nos conseils municipaux (là, le quorum fut atteint), M. Pozzo di Borgo s’associa au voeu de ses collègues communistes de tenter l’expérimentation dans la capitale.
Il sait bien qu’à Paris, ce dispositif trouverait tout son sens.
(Il est à noter au passage qu’au cours de ce même conseil, il se déclara en faveur du projet de délivrance d’un récépissé lors de tout contrôle d’identité, comme ce qui se pratique dans d’autres pays européens…)
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Bien entendu, autre son de cloche chez notre Député-Maire-ex-ARES-PR-UDI-plus-UMP-Avocat-346-544.
Lui est contre toute expérimentation.
Extrait :
« Non, trois fois non. Sur ces sujets, la légalisation du cannabis et les fameuses salles de shoot, il ne faut pas envoyer ce message terrible que quelque part, l’Etat accompagnerait, encadrerait« .
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Et de terminer :
« Ecoutons les médecins qui disent tous la même chose« .
Et c’est là où l’on se rend compte que parfois l’on cause sans savoir.
Tous les médecins sont contre ?
Euh… Non, pas vraiment.
J’en veux pour preuve ce que déclarait Jean-Marie LE GUEN, député PS de Paris :
« Cette décision courageuse permettra à la France de se doter d’un outil complémentaire efficace pour la réduction des risques.«
A votre avis quel est le métier de Jean-Marie LE GUEN, monsieur notre édilanous ?
Oui oui, il est médecin.
Je vous le dis, en vérité, on ferait mieux parfois de tourner sept fois sa langue dans sa bouche…
Surtout si c’est pour se rapprocher des positions de l’UMP…
Comme quoi on ne se refait pas !
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Il est passé par ici, il repassera par là…
Peut-on quand on est Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-UDI-Avocat-346-544 être en perpétuel mouvement dans la France entière, comme nous l’allons constater, et avoir sereinement le temps de s’occuper de sa commune ?
(Surtout quand sa commune comporte une ZUS classée dans le groupe des ZUS les plus en difficultés, une commune classée la plus pauvre de Seine-et-Marne, une commune dont le nombre d’habitants baisse, une commune qui compte +12,17 % de chômeurs en un an…)
Moi, je pose la question, je n’ai bien entendu pas la réponse.
Ce que je sais, c’est qu’en ce moment, on peut apercevoir not’ bon maire par monts et par vaux.
Tout d’abord, mercredi 17 octobre dernier, direction La Rochelle, dont les célèbres filles ont armé un bâtiment pour aller faire la course dedans les îles du Levant.
C’est le journal Sud-Ouest qui rapportait tout ceci.
http://www.sudouest.fr/2012/10/17/invite-par-l-ump-et-aussi-par-les-centristes-852280-710.php
Ainsi donc notre édilanous était invité par Aurélien Bon, conseiller municipal UMP.
On voit par là que tous les ponts ne sont donc pas coupés.
Voici le pied de l’article de Marie-Claude Aristégui, dont le nom n’est pas typiquement rochelais :
« Yves Jégo explique en outre que la nouvelle formation centriste « prendra toute sa place pour que la ville de La Rochelle sorte du giron des socialistes ». C’est en tout cas son souhait.«
On aura évidemment compris le but réel de la visite.
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Puis, deux jours plus tard, notre DM-ex-ARES-PR-plus-UMP-UDI-A-346-544 était remonté à Paris pour assister au 10ème congrès du SYNHORCAT.
Si vous savez ce qu’est le SYNHORCAT, vous pouvez passer directement au paragraphe suivant.
Si vous ne le savez pas, et c’était mon cas, le SYNHORCAT, c’est le SYndicat National des HOteliers, Restaurateurs Cafetiers et Traiteurs.
http://www.synhorcat.com/syn_page.php?rb=com-promo&srub=&id_article=5482
Dorénavant, Yves Jégo fait dans la restauration et l’hôtellerie.
Là, notre édilanous se lança dans l’éloge du Made in France, et eut l’occasion de prononcer une nouvelle Jegotterie qui prendra assurément place sur Wiquiquote, au côté de tant et tant d’autres phrases à la fois jégoïstes et quasi historiques.
http://fr.wikiquote.org/wiki/Yves_J%C3%A9go
La voici cette nouvelle Jégotterie :
« Le ministère du Tourisme devrait se situer à proximité du ministère de la Culture«
Et c’est vrai qu’à l’heure des nouveaux médias, de l’internet très haut débit, des téléconférences, des video-tchats, avoir deux ministères pourvus de chauffeurs et de gyrophares qui se trouvent à 1,7 kilomètre l’un de l’autre dans la capitale, c’est le seul et urgent problème du développement de la compétitivité française.
Au cours de cette petite sauterie, il est à noter que notre édilanous retrouva quelqu’un que nous avions un peu perdu de vue :
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Eric Woerth, qui assistait lui aussi à l’événement, et qui a l’air véritablement passionné par ce que lui raconte son voisin, nous le connaissons bien…
J’avais établi voici pratiquement un an et demi quelques parallèles et quelques passerelles amusants entre les deux hommes ici même :
Ah ! Que de souvenirs !
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Et puis, surtout, en ce moment, notre Député-Maire-PR-ex-ARES-UDI-plus-UMP-Avocat-346-544 est tout au lancement de l’UDI de son borlooïste président.
Il anime le congrès fondateur, il assure la promo à la télé et à la radio !
Ses collègues, comme Jean-Christophe Fromantin, eux, rédigent les statuts, le projet, et not’ bon maire cause et fait du bruit avec la bouche.
Jean-Louis Borloo : « Ce qui compte aujourd’hui, c’est le projet qui sera piloté par jean-Christophe Fromantin. »
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Comment donc dans ces conditions, en étant par monts et par vaux et en s’occupant de tellement de choses autres que la gestion de sa commune, comment ne pas convoquer à la hâte un conseil municipal que l’on doit annuler faute de quorum ?
Un conseil municipal qu’on doit reprogrammer vendredi qui vient, sans s’occuper si les conseillers municipaux sont libres ce soir là ?
Je vous le demande un peu !
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Discrimination négative
AVANT-POST
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Le Conseil municipal subitement programmé la semaine passée n’a pas pu se tenir hier soir, le quorum n’étant pas atteint !
Aussitôt, notre Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-UDI-Avocat-346-544 a donné une raison que l’on connaît bien : ce n’est pas ma faute, c’est la faute aux vilains élus d’opposition qui n’étaient pas là. (Sur les quatre, deux étaient absents.)
Seulement voilà : faut-il rappeler que le Maire de Montereau dispose de la plus large des majorités, puisque sont acquis à sa cause 9 adjoints et 19 conseillers municipaux !
Léo Aiello, Conseiller municipal d’opposition et Conseiller général de notre Canton, m’a fait parvenir ces remarques :
Discrimination négative
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Je vous ai alerté hier sur le classement de la ZUS de Surville dans le groupe des ZUS les plus en difficulté d’Ile-de-France.
http://yvespoey.unblog.fr/2012/10/22/nom-de-zus/
Surville est, je vous le rappelle, dans la même catégorie que les Tarterêts, le Val fourré, la Dame blanche, Grand Ensemble, Montreuil, Stains, Villetaneuse…
Je vous ai également montré que la municipalité recevait pratiquement le double de subventions en matière de Dotation générale de Fonctionnement, notamment par le biais de la Dotation de Solidarité Urbaine, la DSU.
En 2011, la municipalité a reçu presque 10 millions d’euros (9,993 millions d’euros) en matière de Dotation Générale de Fonctionnement, soit 605 euros par habitant.
La moyenne de la strate des villes de 10.000 à 20.000 habitants est de… 323 euros, soit pratiquement la moitié.
Alors avec ce constat, comment accepter l’exemple que je vais vous donner aujourd’hui, en matière de discrimination ?
Les vacances d’automne approchent, et je suis tombé sur le petit livret municipal dont la première et la dernière de couverture sont reproduits ci-dessous.
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Ah ! Voilà une bonne idée, que de proposer des vacances intelligentes pour des loisirs futés , et surtout à prix malins !
Ce sont des stages organisés autour de thèmes bien précis : judo, tennis, golf, cuisine, photographie…
Avec notre classement dans les ZUS en extrême difficulté, on se dit que les subventions reçues vont permettre d’avoir un coût très bas, accessible à toutes les familles, notamment celle de la ZUS.
Voici le coût de ces stages.
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Combien de familles survilloises peuvent se permettre d’offrir à leurs enfants des stages entre 20 et 50 Euros ?
Combien de familles monterelaises de deux ou trois enfants peuvent seulement l’envisager ?
Comment en vivant sous le seuil de pauvreté, peut-on avoir les moyens ?
Croyez-vous qu’aux Tarterêts, à Stains, à Villetanneuse, on propose des stages de vacances à un prix pareil ?
(J’ai vérifié : bien évidemment non ! Exemple : Un stage de danse « Bollywood » à Montreuil est proposé à 8 euros…)
Alors évidemment, vous me direz qu’en ce bas monde, on n’a rien sans rien.
Certes.
Mais à quoi sert la Dotation de Solidarité Urbaine, si ce n’est pour financer ce genre d’activités ?
Il n’est pas question de gratuité, mais de par mon métier sur le plateau, je peux vous assurer que la précarité ambiante (mise en évidence par l’INSEE, comme je vous l’ai souvent montré) ne permet pas à tous les ménages de telles dépenses.
Bien entendu, d’autres activités sont proposées en ville haute.
Oui, mais, tout ceci revient à dire qu’il y a deux sortes d’activités municipales de vacances.
Des activités pour les monterelais qui ont les moyens, et d’autres pour ceux qui ne les ont pas.
Ceci porte un nom : c’est une forme de discrimination par l’argent.
A Montereau, la Dotation de Solidarité Urbaine ne sert apparemment pas à financer les stages à 50 Euros.
Elle va servir à financer le village de l’horreur dans la cour de la mairie.
Ca, c’est très éducatif, non !
Ca c’est du trompe-l’oeil, un semblant d’animation, de la communication…
Pour maintenir une illusion d’activité, de mouvement, d’effervescence…
Encore et toujours ! Le système est désormais bien rôdé…
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Dernière minute :
Une maman de la ville basse m’a raconté ceci hier en fin de journée : elle est allée faire inscrire ses deux enfants pour des stages proposés par la brochure.
Etant arrivée deuxième le premier jour d’inscription, (le lundi 15 octobre) elle a eu la surprise de s’entendre dire qu’il n’y avait déjà plus de places.
A votre avis, quels enfants peuvent déjà être inscrits avant les jours officiels d’inscription ?
Quelles familles peuvent avoir les infos avant les autres?
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Profond malaise !
Le Conseil municipal subitement programmé la semaine passée n’a pas pu se tenir ce soir, le quorum n’étant pas atteint !
Aussitôt, notre Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-UDI-Avocat-346-544 a donné une raison : ce n’est pas ma faute, c’est la faute aux vilains élus d’opposition qui n’étaient pas là. (Sur les quatre, deux étaient absents.)
Seulement voilà : faut-il rappeler que le Maire de Montereau dispose de la plus large des majorités, puisque sont acquis à sa cause 9 adjoints et 19 conseillers municipaux !
Léo Aiello, Conseiller municipal d’opposition et Conseiller général de notre Canton, m’a fait parvenir ces remarques :
Nom de ZUS !
Un fidèle flambergien parmi les fidèles bien que ne résidant pas dans les environs vient de m’indiquer la publication en ligne par l’INSEE de données sociologiques datant de mai 2011 concernant les ZUS franciliennes.
l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques a travaillé sur le classement des Zones Urbaines Sensibles d’Ile-de-France, dont la nôtre, Surville.
C’est ici :
http://www.insee.fr/fr/insee_regions/idf/themes/alapage/alap356/alap356.pdf
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Autant vous le dire tout de suite, sur les 157 ZUS que compte l’Ile-de-France, celle de Surville se classe parmi les mauvais élèves.
En effet, les sociologues de l’INSEE ont établi un classement en 5 groupes :
Groupe A : les ZUS les plus en difficulté.
Groupe B : les ZUS plus en difficulté que la moyenne francilienne.
Groupe C : les ZUS moins en difficulté que la moyenne francilienne.
Groupe D : les ZUS les moins en difficulté.
Groupe E : les ZUS atypiques.
Surville est catalogué dans le groupe A, les groupe des ZUS les plus en difficulté :
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Surville est dans le même groupe que les Tarterêts, le Val fourré, la Dame blanche, Grand Ensemble, Montreuil, Stains, Villetaneuse, avec les plus grosses difficultés (4 étoiles)…
C’est la seule ZUS dans ce cas en Seine-et-Marne.
Les huit autres sont classées dans les groupes B ou C.
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Les critères qui ont conduit à cette classification sont à la fois édifiants et catastrophiques.
Voici quelles sont les caractéristiques du groupe A, à comparer avec les deux dernières colonnes, la moyenne de l’IDF et de la France métropolitaine :
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La comparaison des « étoiles de profil » matérialise impitoyablement ces difficultés :
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Alors évidemment, une question se pose.
Encore et toujours la même.
Qu’a fait notre Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-UDI-Avocat-346-544 depuis qu’il est aux manettes, c’est à dire depuis le printemps 1995 ?
16 ans et demi pour ça !
16 ans et demi pour ce résultat !
16 ans et demi d’aggravation des difficultés des Survillois !
16 ans et demi de trompe-l’oeil !
Qu’a donc apporté à la cité la rénovation des façades ?
Qu’a donc apporté au quartier l’opération ANRU ?
Qu’apporte donc la quasi-double dotation en matière de subventions financières à Montereau ?
A quoi sert l’argent injecté ?
Cet argent injecté est référencé ici-même :
En 2011, la municipalité a reçu presque 10 millions d’euros (9,993 millions d’euros) en matière de Dotation Générale de Fonctionnement, soit 605 euros par habitant.
La moyenne de la strate des villes de 10.000 à 20.000 habitants est de… 323 euros, soit pratiquement la moitié.
(Rappel : La DGF est une dotation de fonctionnement attribuée aux communes. Elle est globale et libre d’emploi. Les politiques sont ciblées. Elle regroupe les trois dotations de péréquation au niveau communal : la dotation de solidarité rurale (DSR), la dotation nationale de péréquation (DNP) et la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale (DSU).)
La déduction de ce postulat est assez évidente !
En 16 ans et demi, Yves Jégo n’a pas réussi à faire venir l’emploi.
Quand le premier ministre Fillon est venu à Montereau, notre édilanous lui a fait visiter la SILEC, une entreprise installée dans notre Chef-lieu de Canton en… 1936 !
Comme Henri Auclair et moi-même le claironnons souvent, les pauvres rapportent de l’argent à Montereau, mais ces pauvres deviennent de plus en plus pauvres !
Mais voilà : les pauvres de Montereau ne le savent pas !
C’est le grand paradoxe monterelais…
Je vous proposerai demain un exemple récent qui me sidère, et qui montre bien que l’argent de la DGF ne me semble pas aller là où il devrait !
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Des radars plus très pédagogiques…
En cette nouvelle rubrique « Sur le vif » du samedi, nous allons voir que les radars municipaux deviennent de moins en moins pédagogiques.
J’en veux pour preuve les photographies prises les deux mercredis derniers…
La première, avenue du Maréchal Leclerc, mercredi 10 octobre :
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La vitesse était bloquée à 1 km/h, ce qui est assez peu…
La deuxième photo prise le mercredi 17 octobre, rue Leo Lagrance :
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Là, la vitesse ne s’affiche plus…
Il faut savoir que ces radars dits pédagogiques ne sont pas venus à Montereau par hasard…
Ils font partie des 2.200 engins promis par l’ancien et finalement très peu regretté ministre de l’Intérieur Claude Guéant :
http://www.liberation.fr/societe/01012340385-gueant-annonce-2200-radars-pedagogiques-d-ici-decembre
(Photo AFP)
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Comme par hasard, juste avant l’année électorale, en décembre 2011, fleurirent ces machines à nous dire à combien nous roulons.
Croyez-vous que notre Député-Maire-ex-ARES-PR-UDI-plus-UMP-Avocat-346-544 fut homme à résister à cette implantation à la fois gouvernementale et sarkozyste ?
A votre avis ?
Mais revenons à Claude Guéant.
Dans les commentaires de l’article de Libération, il y avait celui-ci, destiné au ministre.
Un commentaire qui s’est révélé très prophétique.
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Bon week-end, à lundi.
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Des fouilles aux caisses !
Je voudrais aujourd’hui vous raconter une aventure qui m’est très récemment arrivée, dans le magasin CARREFOUR-Surville.
Vous allez très vite comprendre de quoi il retourne, en lisant la lettre que j’ai envoyée tout de suite après au Directeur de l’hypermarché.
On se retrouve juste après le courrier en question :
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Vous l’aurez compris, je considère qu’en matière de libertés publiques, on ne peut pas faire n’importe quoi.
C’est la deuxième fois que ce type de mésaventure m’arrive.
Le première fois, c’était il y a deux ans dans la jolie commune de Laruns, dans les Pyrénées-Atlantiques, située au pied du Pic du Midi d’Ossau.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Laruns
La caissière du petit Intermarché avait voulu vérifier l’intérieur de mon sac à dos.
J’avais refusé d’obtempérer aux motifs exposés dans le courrier ci-dessus.
Elle avait appelé son patron, qui me conduisit dans son bureau et qui téléphona aux gendarmes, dans la rue voisine.
L’écusson des Gendarmes de la région Aquitaine.
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Une fois arrivés, un Brigadier-Chef et un Brigadier furent mis au courant par mes soins des raisons de leur présence.
Puis j’ouvris mon sac et leur en fis vérifier l’intérieur.
Pendant ce temps, je rappelais au Directeur les articles mentionnés dans mon courrier ci-dessus, et je voyais les deux gendarmes opiner du chef.
J’étais bien dans mon bon droit.
Le Directeur se tassait de plus en plus dans son fauteuil.
Le coup de grâce lui fut porté quand le plus haut gradé lui déclara :
« Vous rendez-vous compte que M. Poey pourrait porter plainte contre vous pour séquestration arbitraire ?«
Moi magnanime :
« Chef, il va de soi que mon action ne s’inscrit que dans un but pédagogique ! »
Le Directeur de l’Intermarché de Laruns recommença à respirer normalement !
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Les libertés publiques sont trop importantes pour faire n’importe quoi.
Vous me direz que ces mesures sont prises pour lutter contre les vols et la fraude.
Certes.
Mais on ne peut répondre à un manquement à la loi par un manquement à la loi.
Comme me le disait un ancien Inspecteur d’Académie que je recevais dans le cadre d’un portrait radiophonique réalisé pour Radio France, la Démocratie, c’est précisément quand la fin ne justifie pas les moyens.
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