Des fouilles aux caisses !
Je voudrais aujourd’hui vous raconter une aventure qui m’est très récemment arrivée, dans le magasin CARREFOUR-Surville.
Vous allez très vite comprendre de quoi il retourne, en lisant la lettre que j’ai envoyée tout de suite après au Directeur de l’hypermarché.
On se retrouve juste après le courrier en question :
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Vous l’aurez compris, je considère qu’en matière de libertés publiques, on ne peut pas faire n’importe quoi.
C’est la deuxième fois que ce type de mésaventure m’arrive.
Le première fois, c’était il y a deux ans dans la jolie commune de Laruns, dans les Pyrénées-Atlantiques, située au pied du Pic du Midi d’Ossau.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Laruns
La caissière du petit Intermarché avait voulu vérifier l’intérieur de mon sac à dos.
J’avais refusé d’obtempérer aux motifs exposés dans le courrier ci-dessus.
Elle avait appelé son patron, qui me conduisit dans son bureau et qui téléphona aux gendarmes, dans la rue voisine.
L’écusson des Gendarmes de la région Aquitaine.
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Une fois arrivés, un Brigadier-Chef et un Brigadier furent mis au courant par mes soins des raisons de leur présence.
Puis j’ouvris mon sac et leur en fis vérifier l’intérieur.
Pendant ce temps, je rappelais au Directeur les articles mentionnés dans mon courrier ci-dessus, et je voyais les deux gendarmes opiner du chef.
J’étais bien dans mon bon droit.
Le Directeur se tassait de plus en plus dans son fauteuil.
Le coup de grâce lui fut porté quand le plus haut gradé lui déclara :
« Vous rendez-vous compte que M. Poey pourrait porter plainte contre vous pour séquestration arbitraire ?«
Moi magnanime :
« Chef, il va de soi que mon action ne s’inscrit que dans un but pédagogique ! »
Le Directeur de l’Intermarché de Laruns recommença à respirer normalement !
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Les libertés publiques sont trop importantes pour faire n’importe quoi.
Vous me direz que ces mesures sont prises pour lutter contre les vols et la fraude.
Certes.
Mais on ne peut répondre à un manquement à la loi par un manquement à la loi.
Comme me le disait un ancien Inspecteur d’Académie que je recevais dans le cadre d’un portrait radiophonique réalisé pour Radio France, la Démocratie, c’est précisément quand la fin ne justifie pas les moyens.
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