¡ Ay, caramba ! ¡ El Gringo de l’UDI !
Vous, je ne sais pas, mais moi, si !
¡ Usted, yo no sabes, sino yo, sí ! Olé !
En ce premier billet de l’an nouveau, et à l’occasion de la mise en place récente à l’Assemblée Nationale des Groupes d’Amitiés entre la France et les autres pays de la planète, j’ai décidé d’apporter toute l’aide possible à notre Député-Maire-ex-DLR-ARES-PR-plus-UMP-UDI-Avocat-346-544.
En effet, notre édilanous est monté en grade, et ne s’occupe plus de l’indéfectible et désormais célèbre amitié qui lie la France au Bélize, comme je vous l’avais déjà expliqué en 2007 :
http://yvespoey.unblog.fr/2007/02/24/belize-et-moi/
Oui, vous le savez peut-être, chaque député français préside ou fait partie d’un groupe d’amitié, et il se trouva que le nôtre fut naguère pressenti pour présider à l’amitié de ce beau pays trop méconnu qu’est le Bélize.
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Le bélize et ses deux spécialités mondialement connues :
les gros poissons et les célèbres pêcheuses de gros poissons, douées d’une capacité respiratoire légendaire en apnée, et si aisément reconnaissables à leur bleu de travail caractéristique :
http://www.bigtravelweb.com/belize.htm
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Mais ça, c’était avant.
Maintenant qu’il est Délégué général de L’UDI, not’ bon maire est monté géographiquement en grade.
Dame !
Imaginez-vous le fier vice-président de l’UDI s’occuper de l’amitié qui lierait pratiquement 60 millions de Français avec seulement 314.522 Béliztèques ?
(L’autochtone natif du Bélize, voire de sa capitale Belmopan est en effet un Béliztèque.
On peut donc légitimement considérer qu’Yves Jégo fut momentanément certes, mais unanimement perçu dans ces contrées éloignées comme une espèce de grandissime Béliztèque d’honneur…)
Mais non, dorénavant, adieu veaux, vaches et cochons Béliztèques !
Il nous faut désormais du plus lourd !
C’est ainsi que désormais, notre DM-ex-DLR-ARES-PR-plus-UMP-UDI-A-346-544 est responsable de la célèbre amitié qui unit la France et le Paraguay.
http://www.assemblee-nationale.fr/14/tribun/fiches_id/267801.asp
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Bon, moi qui ai une tendance à la fois avérée et reconnue à être ami avec tout le monde, ça ne m’étonne pas plus que ça.
Il n’y pas de raison que nous ne soyons pas amis avec nos frères paraguayens, voire nos soeurs paraguayennes. (Car pour votre gouverne, on compte à peu près autant de Paraguayens que de Paraguayennes, à quelques dizaines près… Incroyable, non ?)
Donc, dorénavant, si vous voulez devenir ami avec un natif de la capitale paraguayenne Asuncion ou de sa proche banlieue, il faut vous rapprocher d’urgence de notre édilanous qui saura vous aiguiller sur les rugueux chemins qui mèneront à votre amical but.
Asuncion, le jour…
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Alors, ceci dit, je me suis rendu compte qu’il fallait quand même aider quelque peu notre édilanous dans sa mission quasi évangélique !
Le Paraguay, pour qui j’ai le plus grand des respects, présente quand même quelques soucis.
Et ce n’est pas seulement moi qui le dis, c’est surtout le site des Affaires Etrangères, dans son indispensable rubrique « Conseils aux voyageurs« .
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/paraguay-12343/
Donc, Monsieur not’ bon maire, dans un premier temps, il m’aurait paru important que vous sussiez, avant de partir en tournée au Paraguay, que là-bas il ne faut pas exhiber ses signes extérieurs de richesse.
On comprendra donc que vous ayez bien fait de refourguer 14.500 euros votre 807 HDI pack Premium toutes options intérieur cuir qui en avait coûté plus de 41.500 au contribuable monterelais.
http://yvespoey.unblog.fr/2011/07/21/vroum-vroum-vrooooooooouuuuuuuuummmmm/
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Alors, en revanche, n’allez surtout pas tapoter à tire-larigot et comme à votre habitude sur votre smartphone préféré.
On ne sait jamais… Pas de signes extérieurs de richesse, vous dis-je, dans un pays qui est évalué à 28,143 Mds $ en parité de pouvoir d’achat.
Pour les signes extérieurs de pauvreté, vous pouvez. Mais de richesse, non.
Autre point important : surtout, et je dis bien surtout, évitez le soir d’aller en goguette dans le marché « Mercado Cuatro », le bidonville de La Chacarita (proche de la cathédrale et du Congrès), et bien entendu les faubourgs d’Asuncion, que ce soit le terrible San Lorenzo, le patibulaire Limpio, le risqué Luque, sans oublier le malfamé Nemby.
Je me suis laissé dire qu’on pouvait avoir tendance à y faire de fâcheuses rencontres, et pas que des rencontres de vilains socialistes, comme vous pouvez souvent en rencontrer en Ile-de-France, à en croire vos écrits.
Un autre souci : la monnaie locale, qui n’est pas aisément convertible !
Il vous faut savoir, Monsieur notre édilanous, que là-bas, pour un euro, vous pourrez obtenir dans n’importe quel des bureaux de change à peu-près 5.586 guaranis, tout du moins à l’heure où j’écris ce billet ! (1 € = 5.586 PYG)
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Alors évidemment, c’est un peu compliqué.
Aussi, vais-je prendre un exemple qui va concrètement vous parler.
Une étude de faisabilité d’un très hypothétique parc d’attractions, qui coûte 150.000 euros chez nous, revient donc au Paraguay à 837.900.000 guaranis.
Ce qui donne vous en conviendrez un bon ordre d’idées.
Je me demande d’ailleurs si sur ce site d’infos, il ne faudrait pas s’exprimer dorénavant en guaranis, et non plus en euros, ce qui apporterait une véritable touche exotique !
Oh mais j’allais oublier !
ATTENTION ! AT-TEN-TION !
Attention à la dengue !
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Au Paraguay, la dengue rôde, ce terrible moustique diurne, ce qui est très embêtant pour un homme public, car l’une des principales précautions est d’éviter les lieux à forte concentration humaine.
Plus il y aura de monde autour de vous, au Paraguay, et plus vous multiplierez les risques d’être piqué par un moustique porteur du virus !
Il faut donc éviter les marchés en plein air, les restaurants extérieurs ou terrasses de cafés très fréquentés, concerts en plein air, (oubliez tout de suite le Paraguay-Confluences-Festival), les stades pour assister à un match important, les rues très passantes.
Sans oublier les piscines qui n’ont pas brûlé, les pâtés de maisons à 558.600.000 guaranis, ceux des maisons à 83.790 guaranis par jour, les stands de tir financés à hauteur de 4.468.800.000 guaranis par la DSU paraguayenne, etc, etc…
Mais quoi ! Voyez plutôt les terribles ravages de la dengue :
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Imagine-t-on un jégoïste foie dans cet état-là ? Je vous demande un peu !
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Finalement, moi, à votre place, je resterais plutôt terré à l’ambassade de France à Asuncion, Avda. España 893 esq. Padre Pucheu.
En cas d’urgence, faites le +595 971226255 , avec un courriel : consulat@ambafrance-py.org
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Bon, ce n’est pas tout ça, on cause, on cause, mais il reste une formalité à accomplir, Monsieur notre Député-Maire-ex-DLR-ARES-PR-plus-UMP-UDI-AVocat-346-544
Je ne saurais trop bien entendu vous recommander d’apprendre par coeur l’hymne national paraguayien, « La République ou la mort » (Paraguayos, República o muerte, en paraguayen dans le texte), de manière à ne pas être pris au dépourvu au cours de la moindre cérémonie officielle…
C’est pourquoi, je vous ai dégotté comme une sorte de petit karaoké, avec les paroles, que je vais maintenant vous diffuser.
Pendant que j’y suis, lorsque vous aurez cliqué sur le bouton de démarrage, je vous demanderai de vous lever et de vous mettre la main sur le coeur !
Et à vous aussi, ô fidèles et patriotiques lecteurs flambergiens.
Ah ! Quel beau tableau ça doit être, tout de même, que de vous imaginer debout derrière votre moniteur informatique, la larme à l’oeil en chantant amicalement à tue-tête la marseillaise paraguayenne !
Que la suite des événements vous soit propice et nénamoins faste !
Qué el desarrollo de los acontecimientos le sea propicio y sin embargo fausto !
Votre dévoué HOU
Vuestro consagrado HOU
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