Aux armes mitoyens ! (2)
André Pilon, Conseiller municipal au Châtelet en Brie et grand utilisateur de Photoshop et autres logiciels retoucheurs numériques, m’a envoyé cette magnifique idée pour occuper le mur dont nous parlions hier.
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Bonne idée, non, pour un emplacement publicitaire ?
Merci André !
Bon dimanche !
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Aux armes mitoyens !
En cette nouvelle rubrique « Sur le vif » du samedi, je voudrais avoir une petite pensée pour la famille monterelaise qui a acheté la maison à 15 euros par jour, située à l’extrémité du bloc de sept de la rue Jules Ferry.
Ici même :
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La famille en question avait au moins un peu de place sur sa droite en regardant le bâtiment.
Ca c’était avant.
Avant la construction du chantier.
La vue s’est nettement assombrie au bout du bloc :
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Franchement pour 15 euros par jour, les amateurs de grands murs se régalent, non ?
Peut-être pourront-ils installer quelques prises d’escalade ?
Ca doît être ce qu’on appelle en tout cas l’apprentissage de la mitoyenneté.
A lundi !
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Plus qu’un parcours ! Une destinée, oui !
Vous souvenez-nous de ce grand jeune homme presque dégingandé, à la démarche légèrement chaloupée et possédant autant de téléphones portables que de mains ?
(Je parle évidemment du personnage de droite sur la photo, pour l’autre, je ne permettrais pas…)
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Souvenez-vous !
Nous étions alors hôtel de Montmorin, rue Oudinot.
Ah ! C’était le temps des fastes et des ors républicains pour notre Député-Maire-plus-RPR-DLR-UMP-PR-ARES-maintenant-UDI-Avocat-346-544.
Le temps béni non pas des colonies, comme le chantait le très droitiste Michel Sardou, mais le temps béni de l’Outre-Mer.
Ce jeune homme en baskets blanches, jean bleu clair, blouson bleu aussi mais plus foncé n’est autre que M. Romain MOUTON, qui conseilla spécialement notre édilanous en toutes sortes de matières et autres farines ayant trait aux destinées ultra-marines. (C’était son titre, conseiller spécial.)
Il faut croire qu’il avait de fortes compétences sur le sujet puisque choisi par not’ bon maire.
http://prenonslaparole.hautetfort.com/archive/2008/06/27/y-jego-r-mouton-fete-de-la-musique.html
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Pour avoir recueilli sur place en Martinique en général, et à Fort-de-France en particulier de nombreux témoignages, je peux vous assurer qu’il y laissa un souvenir assez remarqué.
Figurez-vous que l’indispensable Canard Enchaîné daté de mercredi 16 janvier dernier a relevé la curieuse mais admirable destinée de M. MOUTON.
Oui, M. MOUTON a été consultant pour Bygmalion, une boîte de communication et de conseil qui s’occupe notamment de l’image d’un certain Jean-François Copé, président de l’UMP.
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M. MOUTON connaît bien l’UMP, rappelle le Volatile palmipède du mercredi.
M. MOUTON fut lui-même candidat pour ce sarkozyste parti lors des élections régionales de mars 2010, dans le XXème arrondissement de Paris (Métro Père-Lachaise, par exemple).
(Et même en 22ème position sur 44 membres de la liste de Mmes PECRESSE et JOUANNO. Les amateurs de listes, de positions et de membres se régalent…)
Retenez bien ce lieu au passage : le XXème arrondissement de Paris, nous y reviendrons un peu plus tard.
Comme on peut le voir, il y reçut un fier et tout écharpé soutien.
http://ump-paris20e.typepad.fr/actu/2010/03/yves-jego-dans-le-xx%C3%A8me-arrondissement-suite-.html
M. MOUTON fut également responsable naguère des jeunes umpiens qui en pinçaient fortement pour Rachida DATI dans le VIIème Arrondissement parisien (Métro Sèvres-Babylone, par exemple) .
http://parisinternational.blogspot.fr/2008/01/les-jeunes-du-7me-paris.html
Voilà maintenant l’étonnante info du Canard.
Figurez-vous que désormais, M. MOUTON exerce ses talents de communicant auprès de Mme BENGUIGUI, ci-devant Ministre déléguée en charge des Français de l’étranger et de la Francophonie, auprès de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, tous appartenant à l’actuel gouvernement Ayrault !
Mme BENGUIGUI, ministre déléguée en charge des Français de l’étranger et de la Francophonie, auprès de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères
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Bon, Matignon a un peu tiqué, mais comment refuser quoi que ce soit à Mme BENGUIGUI qui est elle-même conseillère municipale sur une liste PS dans le XXème arrondissement de Paris… (Vous vous souvenez du lieu ?)
Quoi qu’il en soit, et voulez-vous que je vous dise, M. MOUTON force mon admiration !
Conseiller spécialement un Secrétaire-d’Etat borlooïste PR, travailler pour une agence qui améliore l’image du patron de l’UMP, être soi-même candidat UMP et s’occuper de la communication d’une ministre PS, ça vous pose son homme !
C’est beau, les convictions tout de même !
Mais le plus admirable, c’est que ce n’est probablement pas fini !
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Allez, Guy Marchand… Destinée !
(Avec dans le clip, une native de Montereau… Je vous laisse la découvrir….C’est à 2’40 »)
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1961… Quelle belle année !
Je vous propose aujourd’hui de remonter le temps, grâce à une Flambergienne fidèle d’entre les fidèles, et ce, à l’occasion de la rubrique « Ah ! Ca ne nous rajeunit pas !« .
Nous sommes en 1961.
Une belle année, 1961, au cours de laquelle pléthore de personnalités illustres naîtront, parmi lesquelles notre Député-Maire-plus-RPR-DLR-UMP-PR-ARES-maintenant-UDI-Avocat-346-544, à Besançon, et beaucoup plus modestement, à Montereau, votre serviteur.
Une année riche d’actualité…
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Nous sommes donc au printemps 1961.
La campagne des élections cantonales bat son plein.
Je vais vous communiquer la profession de foi, ainsi que le programme de l’un des candidats, M. André DUPONT, Inspecteur principal des travaux, qui se présentait cette année-là sous l’étiquette « Action Républicaine et Sociale ».
Il entendait bien succéder au tenant du titre, M. Antonin CHOPIN, qui ne se représentait pas.
Voici déjà un appel à voter et à ne pas s’abstenir, qui, hélas, ne sera pas trop suivi d’effet, puisque cette année-là, l’abstention atteint au plan national 43,51 %, ce qui est néanmoins beaucoup moins qu’en 2011, lors des dernières cantonales en date où l’abstention atteindra… 55,68 % !
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_cantonales_fran%C3%A7aises_de_1961
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Puis le programme, très intéressant de M. Dupont.
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Même si des axes du programme de M. Dupont ne correspondaient pas vraiment à l’époque aux attributions d’un conseiller général, son programme m’est très sympathique.
On comprendra que de nombreux thèmes sont encore et toujours d’actualité :
- Rénovation des institutions républicaines
- Amélioration du salaire des ouvriers, des fonctionnaires
- Rechercher les moyens d’aider la jeunesse
- Démocratisation de l’Enseignement
Et puis surtout des thèmes très locaux :
- Implantation de nouvelles usines dans le canton afin d’éviter l’exode quotidien des travailleurs
- Etablir un parfait équilibre commercial… (Suivez mon regard !)
M. Dupont ne fut pas élu.
Celui qui remporta les élections fut M. Henri Ballot (Divers Droite), le beau-père de Mme Gisèle Ballot, ex-Présidente de la Croix-Rouge locale, récemment remplacée par l’épouse de notre édilanous.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Canton_de_Montereau-Fault-Yonne
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La France avait largement voté à droite, cette année-là, comme en témoignent les résultats nationaux :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_cantonales_fran%C3%A7aises_de_1961
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Intéressant, non ?
A demain !
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Sous les caméras
Durant les vacances de Noël, une vague de plusieurs cambriolages a eu lieu en ville haute, dans le quartier de Montereau-Surville.
Et ce, sous les diverses caméras de la cité, dont on perçoit bien leur caractère assez limité en matière de non-dissuasion.
L’un de ces cambriolages s’est déroulé dans le bloc des maisons à 15 euros par jour.
. © Google Earth
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Voici un agrandissement.
Le ou les malfaiteur(s), sachant probablement que passer par la rue Jules-Ferry, juste devant ces maisons, serait plutôt risqué, est (ou sont) passé(s) par derrière, probablement en enjambant les grilles de l’école Sigonneau, à en croire le témoignage de la famille cambriolée. (Une école bardée de caméras, pourtant…)
© Google Earth
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Nb : les dernières images satellites monterelaises datent du 1er janvier 2009, ce qui explique que sur cette photo, les maisons à 15 euros par jour ne sont pas terminées, et que le nouveau chantier n’apparaît pas.
Les flèches bleues indiquent la direction probablement prise par le ou les cambrioleurs, toujours selon la famille lésée, à qui on a dérobé du matériel électronique et diverses affaires personnelles.
Vue prise de la rue Jules Ferry.
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Le chef de famille a d’ailleurs demandé rendez-vous à notre Député-Maire-ex-RPR-DLR-UMP-ARES-PR-maintenant-UDI-Avocat-346-544.
D’autres cambriolages ont eu lieu, à ma connaissance, rue des Chesnois, ainsi que selon un autre témoignage, rue des Castors.
Au moins une plainte a été déposée, une enquête est en cours.
Bien entendu, on n’en parlera pas dans la presse locale.
On n’en parlera pas dans le très jégoïste et très municipal organe de propagande 7/7.
On n’en parlera pas et l’on dira qu’à Montereau tout va bien, dormez tranquille.
Quant aux caméras qui n’ont servi strictement à rien en matière de dissuasion, serviront-elles à retrouver le ou les auteurs du ou des forfaits ?
Si je pose cette question, c’est que je vous parle d’expérience !
Nous étions alors le 5 juin 2009….
http://yvespoey.unblog.fr/2009/06/06/1565/
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C’est la gloire !
AVANT-POST
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La société de Production UniFrance films recherche des figurants rémunérés pour le tournage du film « La Marche ».
Le film « La Marche » sera réalisé par Nabil Ben Yadir.
http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-155677/filmographie/
Il sera principalement interpété par Jamel Debouze, Hafsia Herzi, Nader Boussandel, Olivier Gourmet et Charlotte Lebon.
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L’histoire est celle de la « Marche pour l’égalité et contre le racisme« , qui s’est déroulée en 1983.
Les figurants interpréteront des manifestants venus soutenir les marcheurs lors d’une marche aux flambeaux.
Profils recherchés : hommes et femmes de toute origine de 16 à 65 ans, principalement d’origine européenne et maghrébine.
Hommes : les hommes ne pourront avoir ni les cheveux en brosse, ni trop courts, afin de respecter la mode de l’époque.
Femmes : tous profils.
Période de tournage : une nuit complète en mars 2013. (Prévoir d’être disponible entre 18h00 et 05h00 du matin.
Lieu de tournage : Moret-sur-Loing
Rémunération : 96,22 Euros brut, + Majoration nuit.
Inscription : se présenter le jour de votre choix :
- Vendredi 18 janvier entre 13h00 et 19h00
- Samedi 19 janvier entre 10h00 et 12h00, et entre 14h00 et 18h00
Salle des fêtes de Moret-Sur-Loing, route de St Mammès (à côté de la piscine)
Apporter :
- la carte Vitale
- un stylo
Nb : la sélection des figurants se fera à l’issue des deux jours de Casting. Il n’est donc pas nécessaire de se précipiter le premier jour à la première heure.
Les inscriptions dureront une heure environ.
Qu’on se le dise ! .
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C’est la gloire !
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C’est la gloire vous dis-je !
L’une de mes photos vient d’être publiée dans le tout nouveau magazine semestriel de propagande « Confluences Magazine », le N° 19, daté de ce mois de janvier 2013.
Si si, c’est comme je vous dis !
Voici ma photo, à la page 23 :
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La photo originale avait été prise le 10 décembre 2009, et publiée ici-même le 16 avril 2012 :
http://yvespoey.unblog.fr/2012/04/16/lage-de-silec/
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Cette image m’avait demandé beaucoup de travail, car il avait fallu isoler assez précisément la couleur verte du logo SILEC…
Alors évidemment, vous allez me dire comment prouver que cette photo est bien la mienne ?
Tout simplement en lisant les méta-données de cette photographie numérique.
Il faut en effet savoir que lorsque vous enregistrez une photo prise avec un appareil numérique, non seulement vous enregistrez l’image, mais vous enregistrez également sans forcément le savoir une importante quantité d’informations.
Voici les méta-données de mon image, reproduite en miniature avec les couleurs originales :
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C’est bien mon canon 400D qui a shooté le parvis de la SILEC, et c’est effectivement du logiciel libre Paint.net dont je me suis servi.
Quand on vous dit que rien ne se perd, sur Internet…
Alors bien entendu, je pensais que mon nom, à défaut de mon accord de publication, serait mentionné dans l’ours du magazine :
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Il n’en est rien…
Gageons qu’il doit s’agir d’un oubli, et que cet oubli sera réparé dans le prochain magazine..
Pour en avoir le coeur net, j’ai téléphoné hier à Mme Goude, du service communication de la mairie, afin de lui demander quelques explications…
Pour elle, c’est la SILEC qui a donné cette photo à la mairie.
Je vous jure que je n’invente rien…
A demain !
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Pratiquement dès le berceau !
Samedi matin, se déroulait à la salle des mariages de la mairie de Montereau, l’installation de nouveau Conseil municipal des Enfants.
Chaque élève des CM1 de la ville avait en effet voté au mois de décembre dernier, afin de désigner deux représentants.
Tous les élus avaient donc reçu la convocation suivante :
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Le courrier, signé de notre Député-Maire-ex-DLR-ARES-PR-plus-UMP-UDI-Avocat-346-544 et de Mme Da Fonseca, son Adjointe déléguée au CME, invitait donc les heureux élus à « une première séance plénière« .
Sauf, comme souvent à Montereau, que la réalité était un peu différente.
En effet, Mme Da Fonseca avait prévu comme une sorte de répétition générale, sans public, le mercredi précédent :
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Peut-être se souvenait-elle que l’an passé, quelques péripéties avaient émaillé la précédente installation…
Dame, c’est qu’il fallait que tout soit bien lisse et bien policé en présence du public.
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La lettre de Mme Da Fonseca indiquait que le Conseil serait « officiellement installé par Monsieur le Député-Maire« .
Il n’en fut rien.
Notre édilanous devait être fort occupé ailleurs.
Ce fut Jean-Marie Albouy, 1er Maire-Adjoint, qui donna une première et magistrale leçon aux enfants réunis autour de la grande table verte :
Lors d’un conseil municipal, il y a un chef qui parle. Et c’est tout. Point final.
En effet, à ses côtés, ce matin-là, on notait la présence totalement muette de Mmes Da Fonseca, Castellain (Maire-Adjointe déléguée à l’Enseignement et Présidente de l’OPHLM), sans oublier M. Vallée, Ajoint délégué à la Vie sportive.
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A aucun moment, je dis bien à aucun moment, ne leur fut donné le micro.
A quoi servirent-ils ?
M. Vallée fut seulement réquisitionné par le président de séance pour ballader le micro et s’assurer qu’il fonctionnait bien (le micro, pas le président de séance), le temps que les conseillers se présentent.
Ce fut là une première leçon de démocratie locale monterelaise.
La deuxième leçon fut simple : quand on est élu, il faut soigner son électorat.
Jean-Marie Albouy fit systématiquement applaudir les projets des enfants qui concernaient des échanges en tous genres avec les personnes du troisième et du quatrième âge, à l’intérieur ou à l’extérieur des maisons de retraite.
Mais ce qui me ravit le plus, ce matin-là, ce furent les petites phrases albouyennes savamment et doctement distillées aux écolières oreilles.
Je les ai notées scrupuleusement, sans en changer un mot (pour l’orthographe, je ne sais pas), que je sois changé en Délégué général de l’UDI si je mens !
« Vos écoles appartiennent à la mairie de Montereau.«
Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes !
« Quand on a 100 euros, on n’en a pas 150.«
Incroyable, non ?
« Quand on est élu, il faut être au contact des gens et ne pas se cacher.«
« C’est important quand on est élu de ne pas penser qu’à soi.«
Suivez mon regard…
Concernant le retour des projets initiés par les enfants, en matière d’évaluation. (Je vous jure que je n’invente rien) :
« Est-ce que vous êtes allés voir les camarades dont vous sachiez (sic, mon voisin de banc pourra témoigner…) qu’ils seraient d’accord avec vous ?«
Mais voici qu’arriva ma sentence albouyenne préférée de ce matin-là :
« Tu es élu, tu peux dire ce que tu veux !«
Ca c’est envoyé !
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Si après ça, les petits Conseillers ne savent pas s’y prendre une fois devenus grands, c’est à désespérer de la formation albouyenne en matière de démocratie locale !
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Petit détour ultra-marin
Quand votre édilavous devient Secrétaire-d’Etat à l’Outre-Mer, même si cet état de grâce ne dure que quelques mois, trois opportunités s’offrent à vous :
1) Pouvoir chroniquer d’innombrables et formidables aventures et autres faits d’armes hors France hexagonale.
2) Vous faire de nouveaux amis ultra-marins.
3) Vous faire de nouvelles connaissances au sein du Secrétariat d’Etat, à l’Hôtel de Montmorin, rue Oudinot.
C’est ainsi qu’une de ces nouvelles connaissances-là m’a adressé en guise de voeux un petit mail, me faisant remarquer que les ultra-marins natifs de St-Pierre-et-Miquelon n’avaient pas forcément une vie des plus faciles.
Surtout quand on tombe sur l’article L242-2 du Code du tourisme, toujours en vigueur à ce jour.
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Je vous le recopie, tellement c’est bon :
Les références faites, par des dispositions du présent livre applicables à Saint-Pierre-et-Miquelon, à des dispositions qui n’y sont pas applicables sont remplacées par des références aux dispositions ayant le même objet applicables localement.
C’est formidable, non ?
Nul doute que c’est à cause de M. Fillon que notre Député-Maire-ex-SEAOM-ARES-PR-DLR-plus -UMP-UDI-A-346-544 n’a pas eu le temps de réformer cet article au joli jargon administratif !
Bon week-end, à lundi !
Le blason de St-Pierre-et-Miquelon
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Chef-d’oeuvre peut-être pas en péril pour tout le monde…
Un fidèle Flambergien d’entre les fidèles m’a proposé un petit voyage artistique et spatio-temporel, qui débouche sur une vraie question qui lui tient à juste titre à coeur.
Cette question est assez simple, et à ce jour n’a « étonnamment » pas de réponse : qu’est devenue une oeuvre d’art monterelaise réalisée par l’artiste-sculpteur Françoise Salmon ?
Mais commençons par le commencement.
Nous voici en octobre 1989, dans la cour de l’ancienne école monterelaise Jules-Ferry, démolie, reconstruite et devenue l’école Claude-Sigonneau.
Derrière les écoliers du CE2 et leur maîtresse (qu’au passage je salue bien bas et qui se reconnaîtra), et devant l’entrée de l’école maternelle, on distingue assez difficilement une sculpture en haut relief et en aluminium qui représente un bouquetin.
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Lors de la construction de l’école, la législation en vigueur précisait qu’un pourcentage du montant financier devait être dévolu à l’achat et l’installation d’une oeuvre artistique.
(La législation a hélas changé…)
C’est pour cette raison que la municipalité de l’époque élue en 1971 (le maire était alors le Dr Samuel Ettedgui) a été appelée à rechercher une oeuvre pour la maternelle Jules Ferry.
Mme Françoise Salmon, sculpteur, a été contactée et a proposé une statue d’une mère avec son enfant qu’elle avait.
Les services préfectoraux ont alors exigé que ce soit une oeuvre spécifique.
En pensant au site de Pincevent tout proche, il a été proposé un bouquetin dont un élu avait des photos prises par ses soins.
Cette oeuvre en haut relief en aluminium travaillé par un dinandier a donc été réalisée et mise en place vers 1973.
En voici une reproduction au 1/6ème, récemment acquise par le fidèle Flambergien à qui nous devons le papier du jour :
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Mme Françoise Salmon est une artiste-sculpteur mondialement reconnue, photographiée ici par Gérald Bloncourt.
http://bloncourt.over-blog.net/pages/JE_LES_AI_RENCONTRES_PeintresArtistes-1705199.html
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Déportée, rescapée du camp d’Auschwitz, elle a signé de grandes oeuvres.
Voici sa biographie que l’on peut trouver sur le site de la municipalité de la Courneuve :
http://www.ville-la-courneuve.fr/5_regards/journal.php?id=2445
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La question posée en début de papier est donc on ne peut plus légitime :
Qu’est donc devenue cette oeuvre ?
En effet, l’école a été démolie voici une dizaine d’années.
La statue a donc dû être enlevée.
Une demande de renseignements a déjà été faite par celui qui m’a interpellé.
En vain.
On n’a pas été en mesure, à la mairie de Montereau, de lui donner une réponse.
Cette sculpture est pourtant une oeuvre acquise par la municipalité, et elle se devrait d’être exposée, ou tout du moins répertoriée dans un catalogue des possessions artistiques.
Bien entendu, si un lecteur a des informations, il peut me laisser un message que je me ferai évidemment un plaisir de transmettre à l’intéressé.
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Marchés publics, certes, mais pas de Provence…
Je vous propose aujourd’hui de nous pencher sur deux annonces légales de marchés publics passés par la CC2F, notre Communauté de Communes du Fleuve et de la Rivière.
Une CC2F, je vous le rappelle, qui est présidée par notre Député-Maire-ex-DLR-ARES-PR-plus-UMP-UDI-Avocat-346-655.
Le premier avis, le plus récent, était publié dans la République de Seine-et-Marne dans son édition datée du 24 décembre dernier.
Il s’agit d’un avis d’attribution concernant des fouilles préventives.
Le voici, je vous laisse en prendre connaissance, on en reparle après.
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Bien entendu, des questions se posent, à la lecture de cette annonce légale.
A quoi vont servir ces fouilles préventives ?
Vont-elles être réalisées dans le cadre de l’étude de faisabilité relative au parc Napoléonland ?
Dans ce cas, ces 93.305,65 € sont-ils inclus dans les 150.000 € du prix de cette étude ? (Je vous épargne la conversion en Guaranis paraguayens. Si vous le souhaitez, vous n’avez qu’à multiplier par 5.586…)
Si ce n’est pas le cas, quelle est la ligne budgétaire qui finance ces fouilles ?
Ce marché a-t-il été présenté et voté en Conseil communautaire ? Personnellement, je ne m’en souviens pas, et pourtant, je suis un fidèle et attentif spectateur…
Ce marché a-t-il été présenté en commission des finances, ou en commission du tourisme ? Très difficile à savoir.
Pourquoi est-ce la CC2F qui finance tout ceci, et non pas l’ABEILLE, l’association créée à cet effet, qui est elle-même subventionnée par la CC2F (c’est à dire avec nos impôts) et certaines communes (avec les impôts des habitants concernés ?)
Il va de soi que si je pose ces questions à M. Forestier, Directeur de la Communauté de Communes, ou à ce cher Jean Tychensky, je risque de ne pas avoir de réponses. Aussi, me suis-je épargné un mail…
C’est pourquoi je me suis adressé, toujours par mail à l’I.N.R.A.P., et j’attends quelques réponses… Nous verrons bien…
http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/p-7-Accueil.htm
Je ne manquerai pas de vous tenir informé dans le cas où ces réponses arriveraient.
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Tout ceci me fit penser à cet autre avis de marché qui fut passé en 2006/2007, celui-là :
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Vous l’avez compris, il s’agissait d’installer un centre d’appel sur la ZAC du bord de l’Yonne (qui désormais va accueillir de nouvelles boutiques, grâce à une société de Sarreguemines au capital de 1.000 euros. )
http://yvespoey.unblog.fr/2012/10/10/zac-a-dit/
Ce Centre d’appel n’existe donc pas.
J’ai appelé hier la société ABCD, à Fontenay-le-Comte, en Vendée.
Agence Bertrand Christophe d’Architecture
http://www.abcd-architecture.com/
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J’ai demandé à mon interlocutrice si elle savait pourquoi le projet avait été arrêté. Elle n’en avait aucune idée.
« On nous a dit qu’on arrêtait tout, et on a tout arrêté ! »
Je lui ai demandé « naïvement » si ABCD avait dû rendre les 102.380 euros à la CC2F.
Elle m’a répondu très honnêtement qu’en fonction des phasages de la réalisation, ils avaient effectivement perçu tout à fait normalement et logiquement des fonds publics, mais que dès que le projet avait été arrêté, ils avaient arrêté de toucher de l’argent.
Mais bien entendu, de l’argent a bel et bien été dépensé pour un projet qui n’aura jamais vu le jour…
Une nouvelle fois, je ne fais que constater aujourd’hui encore un gâchis au sein d’une structure présidée par notre édilanous.
En tout cas, dès que j’ai des nouvelles concernant les fouilles marollaises, des fouilles non pas curieuses, mais préventives, je reviens vers vous !
Bonne journée !
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