Mot compte triple
Vous, je ne sais pas, mais moi, si.
Je voudrais aujourd’hui sans plus tarder et sans autre forme de procès dresser des lauriers d’un métal des plus fins et des plus onéreux à un véritable génie.
Oui, en vérité, je le dis comme je le pense : un génie !
Oncques ce mot tellement galvaudé n’a su mieux qualifier la personne dont je vais avoir l’honneur de dresser le panégyrique aujourd’hui même.
Cet homme ou cette femme, allez savoir, est aux vingt-six lettres de l’alphabet ce que Jean-Pierre Pernaut est à la France profonde, ce que Maître Capello fut au petit Larousse et Didier Barbelivien à l’intelligentsia sarkozyste.
Cet homme ou cette femme est ce ou cette illustre amateur(e) de scrabble qui est chargé(e) n’en doutons pas par notre Député-Maire-ex-ARES-PR-plus-UMP-Avocat-346-544 de trouver leur appellation aux multiples associations qui fleurissent ces temps-ci, en mélangeant des lettres pour former un sigle en rapport avec l’objet de l’assoc’ !
Ce génie s’était assurément exercé avec la S.O.U.R.C.E., la célèbre et locale Société des Oenophiles et Utilisateurs des Ressources Environnementales qui lui dut tellement…
Mais il ou elle a fait beaucoup mieux, ces derniers temps, puisque dans la foulée de la S.O.U.R.C.E., il ou elle créait l’A.B.E.I.L.L.E. !
Souvenez-vous !
L’A.B.E.I.L.L.E. l’Association pour Bâtir une Entreprise Internationale de Loisirs sur L’Empereur et son Epoque, est cette association destinée à récolter des fonds pour promouvoir le désormais célèbre Napoléonland.
Alors évidemment, me direz-vous, il doit être très difficile d’arriver du premier coup à trouver les bonnes lettres pour le bon sigle.
Certes.
C’est pourquoi, en soudoyant (à prix d’or) la femme de ménage de l’inventeur de l’A.B.E.I.L.L.E., j’ai pu me procurer les toutes premières idées, les brouillons, les essais pour dénommer cette association, les tentatives avortées récupérées dans la corbeille à papier du grand homme (ou de la grande femme).
Ces tests, en quelque sorte, sans plus attendre, (je vous sens bouillir), les voici.
Voici ce à quoi nous avons échappé :
- la B.E.R.E.Z.I.N.A. : Bande d’Entrepreneurs Réunis Espérant un Zeste d’Innovation en Napoléonmania Affirmée.
- la T.R.A.F.A.L.G.A.R. : Tout une Ribambelle d’Afficionados Férus d’Amitié Légendaire et Généralisée à Ambition Réactionnaire.
- la M.A.R.E.N.G.O. : Mille Amourachés Réunis, l’Empire Nous Galvanise ! Osons !
- l’ I.E.N.A. : Il Est Napoléonien, l’Avocat !
- la J.O.S.E.P.H.I.N.E. : Jégo Oint Son Empereur Préféré. Heureux, Il Nous E……………. !
- l’E.Y.L.A.U. : Et Yves Lança Les Attractions Umpiennes
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Une petite parenthèse en forme de curiosité : j’ai retrouvé également un essai envoyé à ce génie de la lettre par un amateur de parcs d’attractions américains, de voitures électriques mal garées sur une piste cyclable et de catch :
- le C.A.P.O.R.A.L. : Cercle Amiqual Pour Onorer Radicallement l’Ampereur Légendaires.
Mais je referme cette parenthèse. L’idée n’a pas été retenue, finalement…
- la P.I.Q.U.E. : Proposons Investissement au Qatar : Une Evidence !
- le R.O.I.D.E.R.O.M.E. : Rarement On Invente Des Emerveillements Radicaux, Ose Marie Emue.
- le W.A.G.R.A.M. : Waouh ! Alain Gave Réellement ses Amis Monterelais
- Le H.U.S.S.A.R.D. : Heureux Ump, Ses Soudards Associés Retrouvent Drèze.
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On l’aura compris en tout cas, il était grand temps de braquer mille feux héroïques sur ce ou cette auteur(e) qui nous régale tant avec ses sigles associatifs.
En dotant notre édilanous de l’A.B.E.I.L.L.E. il ou elle nous rappelle ce fameux proverbe dont l’origine se perd dans la nuit des temps.
« Mieux vaut D.A.R.D. que jamais ! »
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste !
Votre dévoué HOU.
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Le gecko et l’orvet
Vous je ne sais pas mais moi, si.
Quand je reçois sans m’y attendre un mail des héritiers de feu le très regretté Jean de la Fontaine, c’est plus fort que moi, je suis tout retourné.
Oui, un courriel commun signé Jean-Pierre de la Fontaine, Jean-Aziz de la Fontaine et Jeanne-Laurie de la Fontaine m’attendait voici trois jours dans mon inbox !
Eh ! Oui, ô lecteurs flambergiens à qui vous aussi, je le vois bien, ça vous la coupe ! Mais c’est comme je vous dis !
La teneur de ce mail était assez simple. Tellement simple que je vais vous en livrer l’intégralité.
« Monsieur HOU, afin d’honorer la mémoire de notre aïeul, nous souhaiterions que vous écrivissiez une nouvelle fable. Comprenez bien que nous ne demandons ceci qu’à tous ceux qui comptent dans les médias, dans les relais d’opinion, et dans les gazettes à fort tirage.
Nous avons vu dans la colonne de droite de ce site que vous avez déjà écrit pour de petits jeunes qui débutent dans la vie comme Coppola, Spielberg, Lucas… Ce n’est pas une petite fable de rien du tout qui devrait vous effrayer.
Vous prenez les animaux que vous voulez, c’est vous qui voyez !
En sachant pouvoir compter sur vous pour honorer notre ancêtre !
Merci d’avance !
Jean-Pierre, Jean-Aziz et Jeanne-Laurie de la Fontaine.«
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Allais-je me dérober ?
Suis-je du genre à ne pas relever ce défi ?
Bien sûr que non, et c’est pourquoi sans plus attendre, voici ma fable à moi !
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Le gecko et l’orvet
Maître gecko, sur un banc rouge du Palais Bourbon perché,
Tenait dans son bec un mandat parlementaire, de la République un fromage.
Maître l’orvet, par l’idée de lui piquer le job alléché,
Lui tint à peu près ce langage.
« Hé bonjour, monsieur du gecko
Que vous êtes de l’UMP en trop !
Que vous me semblez rallié au PR Borloo !
Sans mentir, si votre immunité très large
Se rapporte à votre règne sans partage,
Vous êtes de tous ces cumulards le roi !
A ces mots, le gecko ne se sent pas de laisser tomber son mandat.
Et pour montrer que c’est lui le seul
Il envoie l’huissier à l’autre qui reste pantois !
L’orvet se ressaisit et dit : « Mon bon seigneur,
Apprenez que tout élu qui a fait son heure,
Doit laisser la place à ceux qui veulent gagner leur croûte.
Car moi aussi j’ai fait en sorte que l’huissier soit en route !
Moi, si on m’cherche, on m’trouve, y’a pas de doute !
Le gecko, honteux et confus,
Pensa que si ça s’trouve, il l’avait bel et bien dans le …………. ! »
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Alors, Jean-Pierre, Jean-Aziz et Jeanne-Laurie, heureux ?
Qua le suite des événements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU
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Bien entendu, toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait totalement fortuite.
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Du cirage et de la pompe !
Vous, je ne sais pas, mais moi, si.
De retour de mon séjour annuel méditatoire du monastère de Rombuk, au pied du Chomolangma, l’ascèse hivernale me permettant de prendre un peu de recul sur les graves événements de ce monde, (oui ô fidèle lecteur flambergien, je suis bien d’accord avec toi, la meilleure des ascèses est l’ascèse percée…), c’est avec une acuité intellectuelle incomparablement exacerbée que je tombai ce week-end dernier sur ce merveilleux article du JDD.
En 25 ans, et au meeting de Villepinte, c’est écrit dans le titre, oncques notre édilanous n’assista à « un moment aussi fort« .
Même au moment de ses mariages, de son premier tir de pistolet Beretta, de la naissance de ses enfants, de sa communion solennelle, de sa première mobylette, c’est vous dire !
Jamais aussi fort, on vous dit.
Vous voyez ce que c’est fort ? Encore plus fort !
Aux questions de Caroline Vigoureux, et pour vanter, louer, célébrer, encenser, porter au pinacle notre président-candidat, ses réponses quasi empreintes de larmes d’émotion fusent, un peu comme un Taliban tout excité à l’idée de découvrir le dernier défilé en date de mannequins en burqa, lors de la Kaboul’s Fashion-Week :
« Ça n’est pas la démonstration de force qui compte, c’est la force du discours, l’audace des propositions. »
« On a rarement vu un président sortant comme Nicolas Sarkozy, avec autant de force d’énergie«
« C’est tous les jours une nouvelle séquence politique. Il ne lâche rien. Il est dans une campagne qui va être à l’image de son quinquennat, extrêmement engagé, extrêmement pugnace«
« Ils ont eu aujourd’hui ce qu’ils n’ont jamais eu dans les discours de Monsieur Hollande : de la hauteur, de l’audace, de l’énergie«
Vous commencez à me connaître, devant un tel concert laudateur, je me suis demandé si Catherine Vigoureux au nom si bien porté avait retranscrit l’intégralité de son interview, ou si elle avait choisi de retenir un peu sa plume.
Eh bien oui ! Catherine avait bel et bien posé d’autres vigoureuses questions, appelant évidemment d’autres jégoïstes réponses.
Le voici, ce restant d’entretien à jamais perdu pour les écoles de journalisme de France et de Navarre ! Quel dommage !
C.V. : M. Jégo, en cas de réélection, que fera Nicolas Sarkozy en matière de politique internationale ?
Y.J. : Ah ! C’est bien simple, dans les cinq ans à venir, et je ne vivrai jamais de moments aussi intenses, notre interplanétaire monarque éradiquera purement et simplement la guerre dans le monde, il décrétera interdites la famine, la disette et la pauvreté, il fera enfin accéder au grade supérieur le sous-commandant Marcos qui deviendra par conséquent commandant à part entière.
C.V. Au niveau de la politique intérieure, en matière de politique sanitaire, que décidera-t-il ?
Y.J. : Oh ! C’est évident : jamais en 50 ans, je n’aurai vu quelqu’un comme notre thaumaturge leader guérir à nouveau des écrouelles, ces fistules purulentes, par simple apposition des mains !
Dans la foulée, notre tout-puissant Prince éradiquera définitivement le cancer du colon, les inflammations des valvules de Houston et des colonnes de Morgagni, la fièvre afteuse, le mildiou, le phylloxéra et la tournante du cochon !
C.V. : Et alors en matière agricole, quelles seront les mesures que s’engage à prendre le président-candidat ?
Y.J. Ah ! Mais c’est prévu dans son futur programme qu’en 20 ans de carrière je n’en vis un si beau.
Notre mellifère Hauteur va s’engager à combattre la loque européenne, ce fléau qui s’attaque au couvain d’abeilles.
Puis, le problème résolu, il augmentera les surfaces agricoles françaises en faisant inscrire dans la Constitution que désormais, un hectare équivaudra à 20.000 M2, soit 100% d’augmentation des terres cultivables !
C.V. En économie, que fera le président réélu ?
Y.J. En 60 ans de crise économique à venir, je ne verrai plus jamais ça !
Notre Econome suprême s’engage à nationaliser le Fouquet’s, de manière à ce que chaque RMiste puisse une fois par mois y aller déguster une salade croquante aux truffes de Bourgogne, un Merlan Colbert et les saveurs en grains noirs de la mer Caspienne.
De la même façon, notre ponctuel guide se fera un devoir d’obliger les sociétés Rolex et Patek à venir s’implanter sur la ZAC de St Donain, à Marolles sur Seine, afin de fournir à des conditions fort avantageuses leurs plus belles productions aux demandeurs d’emploi locaux.
Et l’interview de se conclure de la sorte :
C.V. M. Jégo, auriez-vous quelque chose à rajouter, avant de retourner à l’intérieur de la salle du meeting ?
Y.J. Oui, Mme Vigoureux.
Jamais Nicolas Sarkozy, et ça, dans les 50 prochaines années, je vous défie bien de me prouver le contraire, jamais Nicolas Sarkozy ne pourra pas dire que je l’ai léché pour compte !
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Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste !
Votre dévoué HOU
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Ma résolution culturelle.
Vous, je ne sais pas, mais moi, si.
Ah ! Mais que j’aime cette période de l’année !
Oh ! Mais que ce moment me plaît, celui qui voit le chroniqueur, dans un retour en arrière quasi introspectif, prendre de nouvelles résolutions et ce au titre de l’année nouvelle qui débute !
Oui, la résolution est au chroniqueur ce que les rafales de mirages sont à Serge Dassault, toutes proportions gardées.
Je voudrais vous en donner une démonstration éclatante ce jour, en vous faisant partager ma résolution à moi.
Ma résolution, c’est bien entendu celle d’écrire des papiers beaucoup plus judicieux, beaucoup moins futiles, avec infiniment plus de fond, de forme et aussi de substance.
En un mot comme en cent, finies les gaudrioles et autres billevesées !
C’est ainsi que je vais vous livrer aujourd’hui une chronique que jamais au grand jamais je n’écrirai cette année, alors que j’aurais tout à fait pu l’écrire en 2011, et ce, totalement insouciant que j’étais.
Vous avez compris le pitch, et je passe à ce texte que jamais au grand jamais je n’écrirai en 2012.
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RENDEZ-VOUS EN TERRE INCONNUE.
Hier matin, j’ai reçu un mail de Frédéric Lopez.
Frédéric Lopez, pour ceux qui hélas ne le connaîtraient pas encore, est le talentueux producteur de cette belle émission qu’est « Rendez-vous en terre inconnue« , dans laquelle il embarque une star loin de chez elle, dans des contrées tout à fait reculées et totalement hostiles.
Voici ce mail : « M. HOU, j’ai besoin de renouveler un peu mon émission, pourriez-vous me proposer une ébauche beaucoup plus locale, ce qui permettrait de gagner encore en part d’audience à l’audimat ? Ca me rendrait bien service ! Merci d’avance ! Fred. »
Mais bien volontiers Frédéric ! Pas de problème ! Moi quand je peux rendre service !
Voici donc une ébauche de « Rendez-vous en terre inconnue » beaucoup plus locale.
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Nouvelle émission pilote – Synopsis – Confidentiel – A ne pas divulguer.
Frédéric Lopez accueille Yves Jégo, couvert de vêtements en tous genres.
FL : M. Jégo, la production vous a confié à la fois un maillot de bains et une grosse doudoune, car vous ne savez pas où nous allons vous emmener… Pays chauds tropicaux, pays froids arctiques, mystère…
YJ : Oh ! Oui, je suis anxieux !
Après un voyage de 12 heures en 807 HDI Pack Premium intérieur cuir, Frédéric Lopez et Yves Jégo se retrouvent en terre tout à fait inconnue.
YJ : Frédéric, je ne connais pas cet endroit… Où sommes nous ?
FL : Ca, Yves, c’est tout simplement l’hypermarché Carrefour-Surville, que vous ne connaissez pas et dans lequel nous allons passer une petite semaine.
En terre inconnue, donc !
YJ : Ah ! Comme c’est intéressant…
On sent comme un grand enthousiasme dans cette jégoïste réponse…
Prudemment, silencieusement, pas à pas, en surveillant leur droite et surtout leur gauche, un peu comme les conquistadors de Cortez en territoire maya, les deux hommes se frayent un chemin parmi une faune bigarrée d’autochtones….
YJ : Comme c’est bizarre, tous ces habitants, que de tissus colorés, que de dialectes étranges…. Mais quelle est cette catégorie de gens habillés dans une espèce de tenue commune ?
FL : Ca, Yves, ce sont des vendeuses. Elles essaient de faire acheter aux clients des produits de consommation.
YJ : Des produits de consommation ? Mais c’est quoi exactement ? Ca sert à quoi ?
FL : Voyons Yves, ce sont des choses qu’on peut acheter, pour vivre, pour manger.
YJ : Ah oui… Moi, on m’apporte ça directement dans mon château paroissien, je n’en achète jamais. Et tout ça se retrouve dans ces espèces de rangées…
FL : eh oui. On appelle ça des rayons. Mais voici qu’une assistante va vous apporter un objet mystérieux, propre à cette terre inconnue.
YJ : Effectivement, c’est très étrange… Des espèces de grilles montées sur des roulettes, avec une grande poignée rouge… A quoi ça sert, Frédéric ?
FL : C’est un caddy, Yves. On met dedans ce qu’on a choisi d’acheter…
YJ : Ahhhhhh ! Quelle belle invention indigène… C’est vraiment magnifique !
FL : Oui et c’est très pratique. Essayez… Prenez cette motte de beurre, et enfouissez-là dans votre caddy.
YJ : Vous croyez, je peux vraiment ? On ne va rien me dire ?
FL : Mais non… Vous allez voir… Ils seront contents, même !
YJ : Et ça, qu’est-ce que c’est ?
FL : Ca, c’est le rayon parfumerie.
YJ Ah ! Ils appellent ça de la parfumerie ? Mais il n’y a aucun produits YSL, Dior, St Laurent…
FL : Ah non ! C’est parce qu’ils n’ont pas les moyens de se procurer ces grandes marques.
YJ : Ca alors, c’est impensable…. Alors, Vuitton, Hermès non plus ? Allez, c’est trop dur, je m’en vais, je pars, je retourne chez moi, en terre très connue.
FL : Yves, il nous reste une formalité à régler, sinon les autochtones vont se montrer très en colère. Il faut payer votre motte de beurre.
YJ : Payer ? C’est quoi ?
FL : Ah ! Payer, ça veut dire qu’on donne de l’argent en échange des produits que l’on vient d’acheter. C’est l’économie locale, une coutume, si vous voulez…
YJ : C’est encore bizarre, chez moi on me fait mes courses, je ne paye jamais rien. A l’Hôtel de Montmorin, il y avait des majordomes, des gouvernantes, des nurses…Décidément, dans ce Carrefour-Surville, nous sommes vraiment en terre inconnue…
FL : Voilà, Mesdames et Messieurs, c’était rendez-vous en terre vraiment inconnue, avec Yves Jégo ! A bientôt pour de nouvelles contrées mystérieuses !
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Alors, ma résolution culturelle ? Pas mal non ?
Vous l’admettrez, ce texte que j’aurais pu écrire en 2011, jamais au grand jamais je ne pourrais l’écrire cette année !
Que 2012 vous soit propice et néanmoins faste !
Votre dévoué HOU.
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Inroulables
Vous, je ne sais pas, mais moi, si.
En allant faire mes courses de Noël à Carrefour-Surville, la semaine dernière, je m’attendais à beaucoup de spectacles, (on tombe souvent sur des spectacles insolites à Carrefour-Surville), mais à ce spectacle-là, jamais !
Que voulez-vous, il faut me comprendre, aussi !
La vue subite de notre Député-Maire-ARES-ex-UMP-346-544 en train de pousser aussi adroitement qu’une poule ayant trouvé un oeuf cubique son caddy, cette vue-là est aussi inattendue que la vue d’un charcutier à Kaboul, la vue d’un fabricant de chemises noires chez BHL ou encore la vue d’un tapis de prière avec une boussole indiquant la direction de la Mecque chez Claude Guéant.
Vous l’aurez compris, au croisement des rayons alcools et fruits-légumes, je tombai (sans me faire mal, je vous rassure), sur notre édilanous.
Sur ce terrain hostile, ce dernier, vêtu de son loden bleu et son écharpe claire, ce dernier tentait de faire bonne figure, celle du démineur GI arpentant la périlleuse jungle guatémaltèque…
Lequel des deux fut le plus étonné, je ne saurai vous le dire, mais ce qui est certain, c’est que d’un coup d’oeil, cet oeil acéré, cet oeil exercé à l’observation en milieu hostile, cet oeil apte à saisir toutes les plus fines nuances de nos sociétés infernales, d’un coup d’oeil, donc, je pris soin de noter tous les produits plus ou moins fins que not’ bon maire avait déjà déposés dans le caddiche !
Ces produits, avant de les oublier, j’ai pris soin de vous en faire une liste.
Il ne sera pas dit que je garderai pour moi cette information d’importance. Ah mais non !
Voici donc ce que l’on pouvait trouver ce vendredi dans le jégoïste charriot.
- Des slips fluorescents moulants, pour le prochain gala de catch monterelais.
- Un chronomètre cassé et en solde, ne dépassant pas 59 minutes, pour établir un record de durée du conseil municipal.
- Du papier d’Arménie.
(Ah ! Pardon… On me signale que ce n’était pas du papier d’Arménie, mais du papier de Turquie… Autant pour moi !)
- 346 bombes-aérosols de laque pour offrir à Valérie Pécresse, Nadine Morano et Roselyne Bachelot.
- Un maillot de foot aux couleurs du Paris-Saint-Germain, (sans inscription BACKHAM) afin d’envisager un exil au Qatar.
- Une 807 Majorette (ou Dinky Toys, je n’ai pas bien vu…) noire HDI pack Premium, pour le souvenir et la nostalgie.
- Une ardoise effaçable destinée avant tout à supprimer très facilement les délégations.
- Des tuyaux made in Pologne, afin d’équiper les pilastres de son portail à la Grande-Paroisse.
- De l’encens, pour organiser une cérémonie laudative en faveur du papa de Giulia.
( Oui, Flambergiens fidèles, vous aussi, tout comme notre édilanous, vous savez bien que pour être éco-compatible et de la sorte respecter le Grenelle de l’environnement, le meilleur encens est l’encens sans plomb…)
Mais, dans toute cette liste de course, je n’aurais garde d’oublier le dernier et jégoïste achat.
Une terrible et dangereuse emplette.
- Un rasoir bic à 13 lames, destiné à raser de très près les longues moustaches blanches.
Puis tout à coup, sans autre forme d’avertissement, un doute m’assaillit…
Et si la venue à Carrefour-Surville d’Yves Jégo s’inscriviait dans un gigantesque plan de communication ?
Comment, ça ne vous rappelle rien, une cité, un petit véhicule roulant, quelqu’un qui pousse ce petit véhicule roulant sans y être spécialement préparé ?…
Bon sang, mais c’est bien sûr !
Et si notre DMARES-ex-UMP-A-346-544 avait voulu se faire passer pour un gosse des cités désirant pousser n’importe quel nanti, et s’exerçant avec le fauteuil roulant du pauvre qu’est le caddy ?
Vous aussi, maintenant, vous admettez l’évidence ?
Ah ! Enfin ! Tout prend enfin un sens !
Vous me direz, et vous aurez bien raison, que dans l’esprit d’Yves Jégo, l’épithète destiné à qualifier cet émouvant tableau ne pourrait être que le suivant : « Intouchable ».
Au singulier.
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU.
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Le bonus du Taulier
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Où l’on comprendra de l’utilité d’un article retwitté par Guy Birenbaum, hier, aux alentours de 10h00.
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Merci, Guy !
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La nouvelle grande armée…
Vous je ne sais pas mais moi, si.
Aujourd’hui, je n’irai pas par quatre chemins : il me semble que les affaires reprennent !
Si, si c’est comme je vous dis !
J’en veux pour preuve cet article du Parisien an date du samedi 19 novembre dernier, un papier écrit par la brune Nathalie SCHUCK (qui est fort marrie de ne pas avoir reçu un exemplaire de « 1807 » dédicacé, elle…), un papier donc consacré aux petits cercles du papa de Giulia en matière de prochaine campagne électorale.
On y apprend que notre lider minimo a organisé son équipe de campagne selon le modèle de la grande armée napoléonienne.
C’est ainsi qu’on nous liste tout une série de maréchaux, de colonels, de stratèges, de sapeurs, de rabatteurs, d’artilleurs et d’éclaireurs.
Mais voilà que j’allais oublier la piétaille, le terrain, les pious-pious sarkozystes.
Jugez plutôt :
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Ah ! Vous aussi l’émotion vous saisit ?
Oh ! Oui, je vois bien les larmes de joie qui commencent à perler sous vos yeux….
N’ayez pas honte, ne les essuyez pas, c’est bien naturel !
Et moi-même….
Voilà-t-y pas que notre Député-Maire-ARES-redevenu-UMP-Avocat-346-544 vient de se voir promu… hussard !
Oui, oui hussard !
Hussard…. Que d’espoirs naissants, que de promesses en tous genres, que de projets grandioses vont découler de cette promotion !
Et voilà que je me mets à rêver….
J’imagine bien les prochains conseils municipaux présidés par un Yves Jégo en dolman bleu, avec une pelisse assortie jetée sur l’épaule, avec des brandebourgs dorés, un shako noir sur la tête duquel dépasseront des tresses, un hussard jégoïste donc venu à Montereau monté sur son ânesse Victoire…
Bon, de temps en temps un conseiller d’opposition serait passé par le fil du sabre, comme ça, pour l’exemple, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus aucun…
Ca aurait d’la gueule, non ?
Un hussard, mais pas sur une ânesse…
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J’envisage également de voir notre édilanous sur les toits de Manosque, ravagée par une épidémie de choléra, cette terrible maladie revenue en ces temps de crise existentielle comme aurait dit Dominique Lioret.
Accusé d’empoisonner les fontaines, il se réfugierait sur les toits de la ville, où il vivrait de ses explorations dans les maisons désertées. Au hasard d’une de ces expéditions, il rencontrerait une jeune femme, Pauline, à qui il proposerait aussitôt de prendre la carte UMP, puisque désormais de retour au bercail du chef !
Puis, tel le Brigadier Le Gouce et du soldat Flicot, les hussards du très célèbre et très regretté Pierre-Aristide Bréal, qui décrivait l’exode des commerçants milanais en pleine occupation napoléonienne, Yves Jégo accusera-t-il des civils monterelais innocents ?
Car en matière d’exode de commerçants, force est de constater que notre nouveau hussard en connaît un rayon….
(Il faut préciser que dans cette pièce de théâtre, les deux héros ci-dessus n’échappent pas au peloton d’exécution… A bon entendeur salut…)
Alors bien entendu, le lecteur flambergien attentif ne manquera de me faire remarquer que dans ces cercles du président, si toute la hiérarchie napoléonienne semble bel et bien représentée, il manque quand même un élément important du dispositif.
Je veux bien entendu parler, mais vous l’avez déjà deviné, je veux bien entendu parler des cantinières.
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Oserai-je conseiller à notre édilanous de demander aux très droitistes interprètes de la chanson « Je suis malade » et à celui du film « Rocco et ses frères » de faire un petit tour chez nous à Montereau ?
C’est ainsi que dans un enthousiasme bien compréhensible tous les militants UMP locaux pourraient chanter avec eux le très célèbre refrain :
« Lama, Delon, viens nous servir à boire ! »
Allez ! A la hussarde !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU.
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On va voir ce qu’on va voir !
Vous, je ne sais pas , mais moi si !
En lisant le papier à la fois républicain et seine-et-marnais concernant l’affrontement Agence Régionale de Santé / Vs / notre Député-Maire-ARES-ex-UMP-Avocat-346-544, en lisant ce papier, j’ai compris que la guerre était déclarée !
Montjoie ! Saint Denis ! Que l’on convoque le ban et l’arrière-ban, que l’on fasse mander le connétable, que l’on sorte le gonfanon de son étui !
Oui, not’ bon maire a entrepris une nouvelle guerre, une nouvelle campagne, un nouveau conflit presque armé contre cette vilaine agence régionale de santé qui veut lui casser son nouveau jouet. Encore des ennemis en plus ! Le nombre s’allonge !
Et pour bien montrer qu’il est colère comme pas deux, il n’y va pas par quatre chemins : « Je vais m’opposer par tous moyens possibles, y compris les plus surprenants »
Moi qui suis comme vous le savez assez curieux de nature, je me suis demandé quels pouvaient bien être ces moyens les plus surprenants.
Et à force de ressasser ce lancinant problème, j’ai fini par trouver.
A n’en pas douter, tout comme il avait proposé aux élus dépendant du SYTRADEM de manifester en bus devant ce vilain pas beau Conseil régional d’Ile de France qui voulait lui aussi casser ce beau joujou jégoïste qu’est le nouvel incinérateur, notre édilanous va affrêter un nouvel autocar.
Comme il sera beau, cet engin, avec écrit en gros « Jégo’s IDF Contestation tour 2011″ !
Une manifestation sera donc prévue devant les locaux de l’ARS.
Mais pas n’importe quelle manif !
Oh mais non ! Pas une manif comme à laquelle vous et moi participons de temps en temps…
Une manif en costume !
Comme il sera beau de voir tous ces élus en blouse blanche, sans aucun sous-vêtement en dessous malgré le froid matinal qui commence à se faire sentir.
Outre le fait de respecter cette saine tradition infirmière hospitalière qui guérit peut-être bien plus de malades surtout masculins que n’importe quel autre traitement, le fait pour ces élus de se retrouver dans le plus simple appareil sous une blouse immaculée leur permettrait à tous les coups un certain raffermissement des tissus.
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Car je ne sais pas si vous avez remarqué, l’élu UMP a une tendance certaine à s’empâter, au fil des buffets, inaugurations et petites sauteries en tous genres, gavé qu’il est de canapés au guacamole et autres petits fours à la crème fouettée.
C’est bien connu, le froid raffermit les tissus, même s’il fait rétrécir certaines parties anatomiques, surtout pour les élus masculins.
Mais enfin, comme j’aime à le rappeler, et comme le dit souvent le célèbre philosophe franco-belge Jean-Philippe SMET plus connu sous le pseudonyme de HALLYDAY Johnny, on a tous en nous quelque chose de rétréci.
Ainsi raffermis même si très peu habillés, munis de seringues pleines de puissantes drogues, telles que le Jégotran, l’Yvactor, ou encore l’Uhèmepéosine, tous nos notables locaux ne pourront qu’entonner une seule et même rengaine revendicative.
Vous l’aurez compris, il s’époumoneront sur le magnifique tube de Michel JONASZ « On est des joueurs de blouse » !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU.
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Les mémoires d’un âne, par Victor Jégo
Vous je ne sais pas, mais moi, si.
J’ai toujours été épaté par les animaux qui, n’ayons pas peur des mots, ont fait l’Histoire de l’Humanité avec un grand H : les oies du Capitole, le cheval de Troie, la vipère d’Orsini, j’en passe et non des moindres.
Il en est un, de ces animaux, qui ne va pas tarder à défrayer la chronique, je veux bien sûr parler, mais vous l’avez déjà deviné, je veux bien sûr parler de Victor.
Qui est Victor ?
Victor est un âne ! (Equus asinus, ordre Perissodactyla, familles des Equidiae, ).
Mais pas n’importe quel âne… Voici la photo de cet aliboron-là :
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Il est beau, non ?
Mais peut-être aurez-vous reconnu la main qui le caresse…
Non ? Je dézoome…
Crédits : la REP de 77
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Ah ! Je sens l’émotion vous submerger. Nous y voilà. Victor est le vaillant baudet que les membres du comité d’organisation de la foire avaient cru bon d’offrir à notre Député-Maire-ARES-ex-UMP-Avocat-346-544 en avril dernier.
Car oui, Victor en plus d’être un âne est également un cadeau !
(Je voudrais faire une petite parenthèse. Si quelqu’un avait une idée concernant ce qu’est en train de vérifier notre Conseillère municipale déléguée à la vie animale, que ce lecteur-là se manifeste aussitôt à mon secrétariat. Ca m’intéresse au plus haut point !)
Mais revenons à notre jégoïste bourricot.
Figurez-vous que j’ai eu envie de savoir ce qu’était devenu Victor, car moi, je m’y étais attaché à cet âne si doux qui ne marche pourtant pas le long des houx, comme le déclarait fièrement feu le très regretté Francis Jammes (prononcer [jam] et non [djèms] ).
Non, il ne marche pas beaucoup le long des houx puisqu’il se trouve en résidence à Nonville, aux jolies écuries de Jean-Baptiste.
Je vous l’aurais bien pris en photo, mais je n’eus pas la permission du propriétaire des lieux, à qui je rendis une petite visite. Parce que vous comprenez, nous, « On travaille avec la mairie de Montereau. Et on ne voudrait pas être accusé de diffamation. M. Jégo a le bras long… »
On comprendra que devant ce dossier à la fois sensible et brûlant que représente Victor, l’âne de M. Jégo, cet homme au bras non pas d’or mais long, je n’avancerai aujourd’hui uniquement des faits aisément vérifiables.
Victor a quatre pattes, deux longues oreilles et une grande queue… (Pour l’instant, c’est criant de vérité, non ?)
Victor vit là depuis le mois de mai.
Sa pension (150 euros par mois) n’est toujours pas payée. (un oubli sans doute…)
Son certificat de propriété, au moment où je lui ai rendu visite, comporte un blanc à la mention : « propriétaire »
L’illustre propriétaire en question semble ne jamais avoir rendu visite à Victor qui le réclame en brayant parfois, en faisant ses yeux les plus doux toujours.
Victor est en vente : si vous avez 450 euros devant vous, et si vous voulez pouvoir briller dans les salons en déclarant être le propriétaire de l’âne d’Yves Jégo, Victor est pour vous !
Qu’on se le dise…
(Ca me fait penser un peu à ces cadeaux qu’on reçoit le 25 décembre, et qu’on revend sur Priceminister ou Ebay le 26…)
Mais voyez ce que c’est tout de même que les coïncidences !
Notre lider minimo, ci-devant Président de la République et à nouveau futur papa, le mari de Carla devait avoir en tête tous ces problèmes asiniens, pour déclarer très récemment et tout de go à propos de ses porte-flingues critiquant les Primaires socialistes, je cite :
« J’avais dit de relativiser le succès des primaires, pas de chipoter bêtement. C’est un succès de participation, ça ne sert à rien de le nier. Seuls les ânes n’ont pas compris. »
(Extrait du fil Twitter d’Yves Jégo…)
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Hi hannnnnnnnnnnnnnnnn ! Hi hannnnnnnnnnnnn !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU.
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(Ps : je remercie tous ceux qui se sont rués sur leur Bescherelle favori afin de vérifier le participe présent du verbe braire. La confiance règne ! )
We need the « no » against the « yes » !
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Vous, je ne sais pas, mais moi, si.
Une nouvelle fois, j’ai été émerveillé, que dis-je émerveillé, ébaubi, oui, devant les talents de grammairien-morphosyntaxien de notre Député-Maire-encore-ARES-jusqu’à quand ?-ex-futur-UMP-jusqu’à quand ?-Avocat-346-544.
Oui, ébaubi, comme seules les ébaubis peuvent être ébaubis lorsqu’ils ont vraiment décidé d’être ébaubis.
(Private joke : ébaubi et Derzou…)
Ah ! Oui, cet article accordé à la République de Seine et Marne en date du lundi 3 octobre dernier, cet article fera date dans les annales (avec deux n, surtout), les annales de la PHR, la Presse Hebdomadaire régionale.
A la question de savoir quoi penser finalement de cette raclée aux dernières sénatioriales,Yves Jégo le grand linguiste décida dans un élan que n’eut pas renié Maurice Grevisse, de répondre de cette façon :
« Je n’ai pas perdu, [...], c’est plutôt une non-victoire. »
Je vous jure que je n’invente rien ! C’est du Jégo dans le texte.
Adieu, les défaites, vivent les non-victoires ! C’est beau ! Il fallait y penser. Il y pensa.
Alors, évidemment, le champ d’action lexical d’une telle trouvaille est immense.
Pensez donc !
C’est pourquoi, n’écoutant que mon bon coeur (et vous savez combien il peut être bon, mon coeur), c’est pourquoi je vais mâcher le travail à not’ bon maire, en lui fournissant de nouveaux et totalement inédits jégoïsmes, surtout en prévision d’un éventuel retour au bercail UMPien.
Vous pouvez prendre note.
C’est parti !
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On ne dira plus désormais et grâce à notre édilanous : « une valise pleine de billets de banque » : on parlera d’ « une non-Samsonnite vide« .
Le couple Bourgi-Takieddine : des non-muets
Une garde à vue : une non-liberté de 48 heures reconductible
Une anosognosie : un non-souvenir parfois assez pratique
Un proche du Président mis en examen : un non-événement
Une fin de règne : un non-début de règne
Une République irréprochable : un non-passage à l’acte
La débâcle du système Sarkozy : une non-c’était l’bon temps du Fouquet’s…
Mouammar Khadafi : un non-campeur à Paris devant l’Elysée
Un duo Jacob-Copé : un non-duo Jacob-Delafon
Une dette nationale française jamais aussi énorme : une non-bon chiffre mais on s’en fiche parce qu’après tout on fait ce qu’on veut et ceux qui ne sont pas contents auront des ennuis
Sarko m’a tuer : un non-livre
L’Allemagne : des non-perdants économiques
Dominique de Villepin : un non-pendu au croc de boucher
Les primaires citoyennes : un non-nous à l’UMP on sait faire aussi
Brice Hortefeux : un non-breton que même quand il y en a un, ça va, mais quand il y en a plusieurs, ça ne va plus du tout
François Fillon : un non-pote
L’Outre-mer : la non-France-métropolitaine
Cécile Marre : une non-gobeuse de jégotteries
Un méga-incinérateur : un non-exemple à suivre
Des subventions de 11 millions perdues : un non-voyage en car de grands électeurs
James Chéron : un non-vainqueur d’élections et c’est pas prêt de s’arranger
L’ARES : une non-réussite
330 voix : un non-trop-plein de grands électeurs
Henri Auclair, Jean-Louis Chomet, Léo Aiello : des non-collabos
Un conseil municipal monterelais : un non-moment démocratique
Enfin, Monsieur notre CMARES-A-346-544, il faudra bien un jour boucler votre système par deux paroxysmes, deux ultimes jégoïsmes par lesquels les écoliers des siècles futurs comprendront tout à fait votre révolution lexicale :
Un non : un non-oui.
Et peut être le plus beau :
un oui : un non-non.
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Alors, quand je vous disais que j’avais bon coeur… Hein ?
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste !
Votre dévoué HOU.
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Aux marches du palais…
Vous je ne sais pas mais moi si…
Bien qu’en retraite spirituelle dans le lointain monastère tibétain de Tashilhunpo, j’ai suivi avec passion les aventures à la fois jégoïstes et sénatoriales…
Mais que dis-je, les aventures…
Les tragiques aventures, oui !
Et vous le savez bien, ici, la tragédie prend toute sa saveur en alexandrins.
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Ô terrible Glaucos, c’est à n’y rien comprendre !
Oui, cruels Lestrygons, une rouste me fîtes prendre !
Ah ! Malédiction ! Oh ! Quelle fatalité !
Pour un peu sans attendre, j’irais bien m’aliter…
De cette longue course, quelle horrible chkoumoune,
Jamais je ne serai un fier Alain Mimoun.
Je crois bien qu’ils s’éloignent, les ors d’la République,
Il faut que je remballe, mes claques et mes cliques.
Ce devait être Eylau, Wagram et Marengo,
Je dois tout remballer, y compris mon flingo.
Il devait être à moi, l’palais du Luxembourg !
Au lieu d’ses petits plats, patates, topinambours…
Un nouveau camouflet le destin m’asséna,
Je n’le crois toujours pas, on m’enlève mon Sénat.
J’avais pourtant, j’le sais, tout prévu, planifié,
En vérité, j’le crie : « Mais à qui donc se fier ? »
J’lui avais ordonné, à ce triste Ruffin,
De vite se retirer, à ceci mettre fin.
Au lieu de cela, voilà donc qu’il insiste,
Me voici dans l’pétrin, comme le gaz de schiste !
Quant au grand Provinois, et au petit Meldois,
Je vous le dis, Messieurs, dans l’oeil, mettez vous l’doigt !
Jean-François et Christian, de plus grand diviseur,
Vous semblez me traiter. Je suis dans le viseur ?
Moi qui ne suis qu’amour, douceur, humilité,
A mener la campagne, j’étais habilité.
Au lieu de tout ça, avec vos nunchakus,
Sans modération, vous me trouez le c…….
Puisque c’est comme ça, comme j’en ai plein les fesses,
Je vais m’occuper céans de mes belles ânesses,
Je parle évidemment d’équus asinus,
Pas de celles qui m’côtoient, nec impar pluribus !
Mais si ça continue, je vais tourner casaque,
Je m’occup’rai de chèvres… Du côté du Larzac !
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Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste !
Votre dévoué HOU.
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