Déplacement à l’extérieur
Vous, je ne sais pas, mais moi, si.
En ce début de semaine, je voudrais vous mettre en garde, vous les habitants de la 3ème circonscription de Seine et Marne : si vous aviez l‘intention de demander un rendez-vous, demain mardi 20 mars, aux alentours de 14h30, à notre député-maire-ump, j’ai bien peur qu’il ne vous faille déchanter et revoir votre emploi du temps.
Notre édile, loin des soucis de sa circonscription de Melun-Nord, ira se dépayser, c’est bien compréhensible, et portera demain, à 14h30, la parole (que d’aucuns trouvent bonne) de son candidat-toujours-ministre-à-ce-jour, à Bagnères-de-Luchon.
Ce n’est pas que j’aie reçu une invitation, non, et je dois d’ailleurs vous avouer que j’en suis étonné, mais c’est le fait que je fréquente régulièrement les sites de l’UMP qui m’a renseigné sur cette petite virée en Haute-Garonne . On a tous nos petits moments de faiblesse…
Oui, je vous le dis en vérité, l’idée de tenir un meeting à 14h30, en pleine heure de la sieste dans une ville de cure et de thermalisme, (ORL et rhumatismes), cette idée-là doit forcer l’admiration !
Car je voudrais vous y voir, vous, être désigné pour aller tenir la jambe à des curistes qui n’entendent plus très bien ou pour qui la polyarthrite galopante empêche une concentration de plus de trois minutes trente !
Ce n’est pas un boulot à la portée du premier venu !
Mais ce choix de Luchon n’est peut-être pas innocent. Je subodore que notre député-maire-ump n’a pas raté l’occasion d’aller vérifier de visu si par hasard, cette jolie cité ne serait pas comme chez nous partagée en deux : y aurait-il une ville haute, le haut-Luchon, et une autre, le Bas-Luchon ?
Et c’est sans aucun doute pour cette raison qu’il fit le sien !
Le fidèle lecteur verra en tout cas par là, que pour représenter un candidat qui ne supporte pas le vin, choisir une ville d’eau n’est pas forcément la moins mauvaise entreprise pour essayer de redorer son blason auprès du chef.
Mais attention ! Si les choses se passaient toutefois mal, et si les curistes se mettaient soudain à chanter l’Internationale en levant leur verre d’eau minérale, notre député-maire-ump n’aurait plus comme ressource que de s’écrier : « Décidément, cette campagne électorale, c’est la croix, la Bagnères ! »
Ah ! Pendant que j’y suis : « les curistes », ce n’est pas un film avec Gérard Jugnot ! Même s’ils chantent !
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU
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Hip hip hip ! Ouvrable ! (La revanche…)
Vous, je ne sais pas, mais moi, si.
Je dois vous avouer qu’à la lecture, en début de semaine, des papiers flambergiens consacrés à l’élasticité non pas des tissus, chère à Alain SOUCHON, mais bien à l’élasticité des 1000 jours de notre député-maire-ump, je dois vous avouer que j’ai été un comme un peu désappointé, comme légèrement déçu, même.
Oui, Yves POEY, vous auriez pu évoquer à cette occasion bien des théories pour constater la dilatation temporelle en question : mécanique quantique, théorie de la relativité, distorsion causée par les trous plus ou moins noirs, que sais-je encore…
D’autant plus que ces jours-ci, chez Honda également, les ingénieurs nippons ont eux-aussi été victimes de ces phénomènes qui semblent nous échapper : le kilométrage au compteur de 6 millions de véhicules états-uniens tournait plus vite que la distance parcourue. Lorsque les automobilistes fils, filles, neveux et nièces de l’Oncle Sam roulaient 100 kms, le compteur en marquait 103.
On voit donc par là que les chiffres et les nombres, et pas que dans notre circonscription de Melun Nord, avouent en ce moment leur propension à ne pas se comporter comme par le passé.
(Tout fout l’camp, vous dites-vous ! Comme vous avez raison !)
Monsieur POEY, toujours selon ce postulat énoncé, il vous aurait été très facile de vous rendre compte qu’il était tout à fait normal, par conséquent, que les 1000 jours en question se transformassent en 4,41 années que vous calculâtes certes, avant-hier, soit 1610 jours que point vous ne précisâtes !
Mais, ceci dit, notre député-maire-ump pouvait-il décemment intituler son projet « 1000 emplois pour 1610 jours » ?
Je vous le demande et pas qu’un peu !
En ces temps où François BAYROU entreprend l’ascension non pas du cirque de Gavarnie, mais de l’opinion publique, était-il prudent de remettre en mémoire ce nombre tragique se 1610 ?
1610 est en effet à la mémoire de chaque Béarnais ce que 1946 représente pour tout tenancier de maison close normalement constitué : un coryza historique, un emphysème chronologique, une fluxion épistémologique.
Non, décidément non, il n’était ni décent ni envisageable pour notre édile de rappeler en permanence aux militants UDF l’assassinat de leur cher Henri IV, par un certain Ravaillac, maître d’école de profession. (Comme quoi, c’est un métier difficile…)
On ne sait jamais comment peuvent tourner les choses !
Et comme le faisait fort justement remarquer le très sage et très regretté M. RAFFARIN qui nous manque tant : « Il ne faut jamais faire les choses à Poitiers ! »
(Euh…Poitiers n’est pas en Béarn, je vous le rappelle…Moi non plus, je ne voudrais me mettre qui que ce soit à dos !)
Que la suite des événements vous soit propice et néanmoins faste !
Votre dévoué HOU
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Méthane hurlant !
Vous, je ne sais pas, mais moi, si…
Je vous le dis à la fois sans détours et tout de go, je suis en admiration devant ces municipalités qui ont pris à bras le corps ce redoutable problème qu’est la gestion des centres-villes en matière de pollution.
Si certains édiles y envisagent l’interdiction pure et simple des véhicules, un peu comme est interdite la robe longue sur la scène du Crazy Horse, ou le port du string en pleine rue chez les talibans, il semblerait qu’à Montereau, on innove, on joue la carte de la modernité en préfèrant détourner du centre…. les piétons.
La preuve ci-dessous….
Quel pourrait bien être le rapport perçu par nos locaux d’élus entre la pollution et ceux qui se déplacent pédibus cum jambis, vous entends-je maugréer dans vos barbes ?
Très simple.
Si j’en crois les dernières et récentes études, de vénérables scientifiques ont été en mesure de prouver que les mammifères avaient une inéluctable propension à relâcher dans l’atmosphère une quantité non-négligeable de méthane, ce qui aurait pour fâcheuse tendance d’accroître l’effet de serre ! Ah ! Nous y voilà !
(Je ne suis d’ailleurs pas sûr, au passage, que pour qualifier cette pourtant très naturelle activité méthanière, le terme effet de « serre » soit des plus appropriés…. Mais bon… Passons…)
Donc, à Montereau, du côté de la rue des Récollets, le piéton-mammifère ne semble plus le bienvenu, et est prié d’aller polluer ailleurs qu’aux alentours de l’Hôtel de Ville. (Mais si, tous les piétons sont des mammifères, je vous engage à vérifier par vous-mêmes).
Et bien, voyez-vous, je trouve que c’est une mesure très saine et peu onéreuse de protection de notre environnement.
Car c’est l’occasion bien évidemment de rappeler cette hypothèse, qui consiste pour certains archéologues et autres paléontologues à soutenir que les dinosaures auraient provoqué leur auto-extinction en flatulant à qui mieux-mieux. Ce qui sous-entendrait d’ailleurs que le temps mis pour cette disparition aurait été divisé par deux si ces jurassiques bestioles avaient été pourvues non pas de deux cerveaux, mais de deux t…….. d….. c…….. !
Enfin… Qui a dit que la municipalité monterelaise n’était pas dans le vent ?
Que la suite des évènements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU
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Engager un chanteur engagé. (Et réciproquement…)
Vous, je ne sais pas, mais moi, si…
C’est avec une certaine gravité, comme seules les gravités peuvent être graves lorsqu’elles ont vraiment décidé d’être graves, que je voudrais m’adresser plus particulièrement à Mme la récemment nommée Directrice des affaires culturelles de la mairie de Montereau.
Oui, Mme la Directrice des affaires culturelles, je me dois de vous informer que lors du prochain festival de Montereau, vous avez sans le savoir programmé sur scène un révolutionnaire et dangereux artiste, un chanteur gauchiste peut-être même trotskyste-léniniste qui ferait passer le presque feu Fidel Castro pour un aimable joueur de zanzi.
Je ne parle pas, bien évidemment, de Doc Gynéco, devenu il y a peu caution intellectuelle officielle de l’UMP, et qui s’est déclaré ravi de venir chanter… pardon… et qui s’est déclaré ravi de venir murmurer lymphatiquement son important message politico-existentiel sur le parc des Noues en ces termes : « Ouais, c’est trop cool, sur le parc, y’a plein d’herbe… »
Mme la Directrice, sans vouloir céder à cette tradition qui revient en force qu’est la délation, je me dois pourtant de dénoncer dans les quelques lignes qui suivent ce redoutable activiste qu’est… Michel DELPECH !
J’entends déjà des cris à la fois d’orfraie et d’effroi…
Quoi ! le fier promoteur de ce beau département qu’est le Loir-et-Cher lutterait ouvrièrement et serait un partisan caché d’Arlette LAGUILLER ? Que non pas !
Comment ! Celui qui vantait Laurette et comme c’était bien chez elle, aurait une relation privilégiée avec le sous-commandant Marcos, et lui aurait promis son appui pour devenir un jour commandant tout court et à part entière ? Nenni !
Horreur ! Celui qui aurait fait naguère n’importe quoi pour flirter avec toi vendrait-il hebdomadairement sur son marché l’Humanité-dimanche ?
Non, non, décidément non !
C’est bien pire encore !
En 1974, dans son célèbre album intitulé « Les divorcés », (oui, cela ne nous rajeunit pas, désormais fidèle lecteur…), dans cet album-là, Michel DELPECH avait commis une dangereuse chanson à la fois avant-gardiste, visionnaire et prémonitoire.
L’une de ces chansons qui, après l’avoir écoutée, vous inspire le commentaire suivant : « On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas ! »
Allez, j’arrête de vous faire lanterner, et je vous livre le titre de cette œuvre magistrale :
« Ce fou de Nicolas »
Que la suite des évènements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU
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Bélize et moi !
Vous, je ne sais pas, mais moi, si…
A l’occasion de la fin de ces cinq années de législature, (oui, désormais fidèle ami blogueur dont le noble chef blanchit de plus en plus sous le harnois, comme le temps passe…), je me suis subitement rendu compte que chacun de nos représentants à l’Assemblée Nationale devenait le jour de son élection Président d’un groupe d’amitié d’un illustre pays.
Il est d’ailleurs impressionnant sur les images d’archives, de revoir , un peu comme à l’occasion du premier jour des soldes, il est impressionnant de revoir nos nouveaux élus jouer des coudes afin de présider à l’amitié que nous ne manquerons pas de témoigner aux enfants de l’Oncle Sam, ou encore celle qui nous permettra de nous rapprocher des fils et filles de l’empire du soleil levant.
Notre député-maire-ump à nous n’échappa pas à cette belle et indispensable coutume républicaine, et on lui proposa de présider, pendant ces cinq dernières années, le groupe d’amitié d’un fier et valeureux Etat : le Bélize.
Et je dois vous avouer que je veux voir en l’acceptation de cette présidence quinquennale un beau geste d’abnégation.
En effet, moi le sédentaire, pour qui un déplacement à Varennes-sur-Seine représente l’équivalent de la croisière d’André Citroën, (jaune la croisière, pas rouge…), il me faut vous confesser que sans notre député-maire-ump, j’aurais été bien incapable de situer sur la mappemonde ce beau pays qu’est le Bélize.
Belle abnégation que de se coltiner l’amitié de cette nation de 22 965 Km2 pourvue d’une densité de 11 âmes dans chacun de ces Km2.
Je voudrais vous y voir, vous, aller organiser des comices agricoles et serrer seulement 22 mains par Km2 ! (Et ce, dans le meilleur des cas, je passe volontairement à la trappe les inévitables manchots ressortissants du Bélize : la statistique est une science de plus en plus exacte…)
Abnégation encore tous les 9 mars, alors que votre Nicolas de patron vous propose de travailler de plus en plus, que de ne rien glander de la sainte journée, afin de respecter ce jour férié : en effet, tous les 9 mars, le Bélizois à la fois moyen et patriote, ce Bélizois-là ne manque pas de faire la grasse matinée afin de célébrer le Baron Bliss, cet Anglais qui, dans les années 20, vint en vacances dans cette contrée, et s’y plut tellement qu’il décida de léguer toute sa fortune au pays. Ah ! On savait vivre en ce temps-là…
Enfin, abnégation toujours : le Bélize est un pays qui a acquis son indépendance en 1981.
Et je vous demande de me croire sur parole : pour un député-maire-ump normalement constitué, un pays qui a acquis son indépendance en 1981, ça rappelle de mauvais souvenirs !
Que la suite des évènements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU
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Caméra cassée…
Vous, je ne sais pas, mais moi, si…
Il me semble que si j’étais député-maire-ump sensible à l’appel des sirènes médiatiques, un peu comme le Béarnais est sensible à l’appel du béret et du Jurançon réunis, il me semble que je vivrais la privation subite de plateaux télé et de studios de radio comme une véritable tragédie.
Et je vous le demande, et pas qu’un peu, quel outil plus approprié est à même de narrer une telle tragédie ? Je ne vous le fais pas dire.
C’est l’alexandrin !
C’était un triste jour, en ce début d’année,
Les dieux inconscients m’avaient abandonné !
Ô tragique Destin, j’entends sonner le glas,
Adieu, interviews, pince-fesses et galas !
Depuis deux ou trois mois, me voilà relégué…
Des tâches inférieures, le Patron m’a fourgué.
J’avais bien pensé, c’eût été rock n’roll,
Du parti devenir le preux porte-parole !
Hélas, ingratitude, oncques ne m’avertit,
C’est elle qu’on choisit, la Rachida Dati.
Je pensais récolter de mon zèle les fruits,
Prendre un ou deux galons, faire bien du bruit !
Etre sur TF1 un Seigneur des anneaux,
Distancer pour de bon Nadine Morano.
Je croyais, c’était fait, sortir ma sabretache,
Aller à Europe 1 encenser Elkkabach…
J’étais persuadé d’entrer en empathie,
Avec le très fringant Jean-Michel Apathie.
A ma place on entend sur les chaînes, dans la presse,
La nouvelle venue, la Valérie Pécresse !
Devrais-je me goinfrer de vile téphrosie
Afin de retouver Nicolas Sarkozy ?
Ou faudrait-il offrir de beaux camélias
A la femme du Chef, dame Cécilia ?
Certes, vous me direz, loin de tous ces chacals,
On me voit plus souvent dans la presse locale.
Enfin, je vous rassure, aucune polémique
Je ne dois redouter de notre… République.
Allez, que diable, monsieur le député-maire-ump ! Ne nous laissons pas abattre !
A la tienne, hertzienne !
Que la suite des évènements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU
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Le Nec plus Ultra de la modernité innovatrice !
Vous, je ne sais pas, mais moi, si…
En ces temps de doute, où la modernité est élevée au rang de vertu et pas que petite, en cette époque où les culs-de-bus deviennent des supports publicitaires, en cette époque où les bicyclettes municipales sont dotées de cardan, (un cardan bleu, sans doute…), je crois qu’il reste bien des combats innovants à mener.
Monsieur le député-maire-ump, si j’étais à votre place, je moderniserais encore un peu plus notre belle et riante cité, quitte à vous mettre à dos tous ces grincheux conservateurs qui ne manquent pas de placer systématiquement des bâtons dans les roues à toute avancée et tout progrès.
Que resterait-il donc à faire ?
Repeindre en trompe-l’œil votre bel édifice municipal ? (L’observateur local un tant soit peu impartial aura noté en effet la propension de la ville à s’afficher en trompe-l’œil…)
Faire sauter systématiquement la suspension du permis de conduire à tous les fonctionnaires territoriaux roulant à 132 km/h sur les routes de Seine-et-Marne limitées à 90, et ce, tous les 2 mars de chaque année ?
Non, Monsieur le député-maire-ump, il y aurait beaucoup mieux à faire….
Ne trouvez-vous pas que le patronyme de vos administrés sonne un peu « vieillot » ?
Ne trouvez-vous pas que « Monterelais » prononcé « montrelè », ça n’est pas très digne de ce début de XXIème siècle ?
Moi, je vous fais à nouveau une proposition émise il y a quelques temps dans les pages du défunt Caillou, proposition qui n’eut pas l’heur de retenir votre attention.
Pöurquoi ne pas rebaptiser vos ouailles avec un nom digne enfin de notre temps ?
Je vous propose donc de remplacer les « Monterelais » par les « Faislesvoir » !
Vous imaginez la une de la République de Seine-et-Marne, chaque début d’année ?
« M. le député-Maire-ump a honoré une vingtaine de « Faislesvoirs » de l’année !
C’est ça qui aurait de la gueule !
Que la suite des évènements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU
Adieu veaux, vaches, cochons monterelais…
Vous, je ne sais pas, mais moi, si…
Afin d’apporter ma modeste et pécuniaire contribution à l’économie locale, j’avais pris la ferme décision d’accorder ma pratique à cette fameuse boutique que la Seine et Marne entière nous enviait, je veux bien sûr parler du « Marché du terroir ».
Cette officine destinée à promouvoir les petits producteurs locaux, et je m’empresse de préciser que j’avais trouvé très bonne cette idée, cette officine, donc, avait sa juste place à côté d’un Mac DO, vers l’ancienne sucrerie. Fièrement, en face de l’envahisseur oncle-samien, ce « Marché du terroir » défendait les couleurs de la bonne et loyale bouffe tricolore !
Ah ! Quel aède aurait su chanter l’émotion qui me saisissait lorsque j’apercevais le moëlleux d’un Brie de Montereau au mieux de sa forme ?
Ah ! Quel troubadour occitan aurait pu décrire le léger frémissement de ma paupière gauche à la vue d’un pot de miel du Gâtinais ?
Ah ! Quel trouvère bourguignon aurait pu noter mon trouble à l’idée de sucer délicatement un petit Caporal… (Je parle évidemment des bonbons…)
Hélas, trois fois hélas, cette boutique n’est plus !
Le gérant du Mac DO en question avait-il décidé de lancer une OPA sur les spécialités locales ?
La phobie de la vache folle et de la grippe aviaire réunies aurait-elle eu raison du chiffre d’affaires de la noble échoppe ?
Nenni, vous n’y êtes pas, et je sens bien que vous donnez votre langue au chat…
Les petits producteurs ont décidé pour la plupart de se tourner vers les sirènes provinoises, sirènes incarnées en la personne de M. JACOB, Maire de Provins et ci-devant actuel Ministre de la fonction publique, qui ne trouva rien de mieux que de leur lancer de suaves œillades afin qu’ils s’installassent dans la médiévale cité.
On voit bien par là que dans cette triste vallée de larmes, si le loup est un loup pour l’homme, le Ministre-UMP peut appartenir à la même catégorie animale (canis lupus) pour le Député-UMP.
On voit surtout qu’en matière de terroir, le seul à compter vraiment est le terroir-caisse…
Que la suite des évènements vous soit propice et néanmoins faste.
Votre dévoué HOU