Caution de censure ?
En ces jours de débat, à l’Assemblée nationale, du projet de loi sur la maîtrise de l’immigration (ce n’est jamais que le quatrième texte en cinq ans), notre porte-parole-député-maire-ump se prononce en faveur d’un nouveau critère de régularisation, et ce, dans le quotidien « 20 minutes ».
Pour qu’un étranger en situation irrégulière soit régularisé, il lui suffirait de réunir deux conditions :
avoir un logement, une promesse d’embauche, et le tour serait joué. C’est l’effet « immigration économique ».
On voit par là que la liste des critères, du côté de l’ump s’allonge de jour en jour : tests de connaissance du français, test de culture générale hexagonale, tests adn, puis tests économiques…
Alors bien sûr, reste à savoir si les entreprises seraient prêtes à jouer le jeu. Les drh vont-ils se précipiter en masse sur la main d’oeuvre des sans-papiers ?
Notre édile a la solution : il suffira de décider d’une caution à faire verser aux entreprises désireuses d’embaucher véritablement. Et hop ! C’est lumineux !
Voilà bien là une belle trouvaille : à mon humble avis, je me demande qui ira verser une caution, qui ira remplir toute cette paperasse supplémentaire pour embaucher, sans compter qu’au noir, faire travailler un sans-papier, c’est quand même plus facile…
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