Un comble : perdre son logement en retrouvant du travail !
Cinthia, 25 ans, a retrouvé un travail depuis octobre dernier : elle a un contrat aidé « emploi-vie-scolaire » à l’école Claude-Sigonneau, en ville haute.
Tant mieux ! Et en même temps, hélas !
En effet, depuis deux ans, elle était logée par une association, ayant dû quitter son foyer avec son bébé, suite à une situation d’urgence.
Elle suivait des formations, dans l’intention de retrouver un emploi.
Et c’est bien là le problème : elle a retrouvé un emploi !
En gagnant mirifiquement 750 Euros mensuels, Cinthia ne correspond plus aux critères de l’association : elle ne peut plus être logée. Elle a dû quitter en urgence son appartement, et pour l’instant, a dû s’installer dans une chambre d’hôtel. Elle paye 500 euros par mois.
Quelques questions se posent, bien évidemment :
- L’association n’aurait-elle pas pu l’aider quelques mois de plus, le temps de trouver un nouveau toit ?
- Comment vivre décemment quand il vous reste 250 Euros par mois ?
- Est-il normal de devoir choisir : un logement ou un emploi ?
- N’y a t-il pas des F3 vacants, à l’OPHLM, pour moins de 500 euros par mois ?
Tout cela ne donne pas très envie de se décarcasser à reprendre pied dans la vie active, ni à entrer dans cette logique de soi-disant « contrat-aidé » d’une durée très réduite…
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